Par la chanson «Yaka to Fanda», les artistes Naomie Kashibura et John FM , veulent montrer la vraie valeur du mariage qui se base sur l’amour et non sur les intérêts au détriment du consentement des mariés. La sortie de cette chanson est prévue pour ce vendredi 12 Avril 2024
Dans cette chanson réalisée par l’organisation Leaders Race , ces artistes engagés de la ville de Bukavu , édifient la communauté sur les vraies valeurs du mariage , qui doit être basé sur l’amour et le consentement des mariés
Occasion pour Naomie Kashi et le rappeur gospel John FM, d’appeler les familles à arrêter de conditionner le mariage par des intérêts , la visibilité, l’ l’argent et autres sans tenir compte de la volonté des enfants à donner en mariage.
Pour Naomi Kash , Yaka to Fanda , est une manière de barrer la route aux antivaleurs et mauvaise mentalité sur le mariage dans la communauté.
« Cette chanson est un appel à l’éveil de conscience pour que les personnes puissent comprendre que le mariage n’est pas tout simplement , une satisfaction sociale ou bien une preuve que nous devons faire à nos voisins, à notre société, que les parents doivent prouver aux autres que les enfants se sont bien mariés ou bien ont créé des liens avec des personnes aisées par exemple ou des personnes qui leur sont proches mais plutôt , que le mariage est une institution divine qui doit se faire entre deux personnes, qui à la base, se sont choisies et ont décidé d’être ensemble ».
Et d’ajouter :
« C’est juste un appel pour dire : Arrêtons de forcer les jeunes à épouser des personnes qu’ils n’aiment pas, à cause des aspects soit physique, soit des problèmes financiers (…) Nos filles ne sont pas des marchandises, nos garçons ne sont pas des investissements, les gens doivent se mettre ensemble parce qu’ils aiment et doivent continuer ensemble parce qu’ils ont décidé d’être ensemble.. »
Signalons que cette chanson a connu la participation de plusieurs autres artistes comme Doujay et différentes maisons dont Imagin’art et Adjua atelier sous la production de Papy Love.
Par Loni Irenge Joël