L’asbl Héritier de la Justice appelle le gouvernement provincial à garantir une protection aux DDH dans l’exercice de leurs activités dans les villes comme dans les milieux ruraux conformément aux instruments juridiques internationaux et nationaux relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en RD Congo . Cette structure l’a exprimé dans un bulletin nota Bene dont copie nous est parvenue ce 2 octobre 2024.
Dans cette note d’information , Héritiers de la Justice déplorent des attaques auxquelles font face des défenseurs des droits humains souvent victimes des menaces, violences , attaques et autres dans l’exercice de leur profession en province du sud Kivu .
Le dernier cas est l’assassinat de leur collègue Dieudonné Barhondeze Lushombo , superviseur terrain à la Caritas Bukavu , abattu à bout portant par un élément du groupe armé local mai-mai, Wazalendo à Kalehe .
Occasion pour L’asbl Héritiers de la justice d’exiger au gouvernement d’arrêter et juger les auteurs de l’assassinat de Mr. Dieudonné Barrhondere.
Ceci grâce à l’organisation des audiences foraines au lieu de crime pour que cela serve d’exemple à tous les autres porteurs réguliers et illégaux d’armes.
Cette organisation de la société civile plaident également pour la suppression immédiate des toutes les barrières illégales et autres postes de contrôle devenus des lieux de tracasseries et de toutes formes de violations des droits humains dans les différents territoires de la province du Sud-Kivu
A cela Héritiers de la justice , ajoute le renforcement des connaissances des agents de l’ordre et de sécurité sur le contenu de la constitution et l’Edit provincial portant protection des DDH ainsi que les droits humains en général.
Toutefois , cette organisation de défense des droits humains,
salue l’esprit d’ouverture et de collaboration avec la société civile qu’affiche le gouverneur Jean- Jacques Purusi depuis son arrivée à la tête de l’Exécutif provincial du Sud-Kivu.
En somme , Héritiers de la Justice souhaite travailler avec la famille éplorée , l’ONG Caritas ainsi que d’autres organisations de défense des droits humains dans le sens de constituer un collectif fort d’avocats qui , le moment venu, pourront assurer à la famille une assistance judiciaire gratuite de qualité au cours du procès tant attendu.
Par Loni Irenge et Henriette Bashi