Le Gouvernement provincial blanchi la famille présidentielle dans le dossier lié à l’exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu et met en garde tous ceux qui colportent des fausses accusations contre ladite famille dans ce Trafic.
Révélation faite par le porte-parole du gouvernement provincial dans un point de presse tenue à Bukavu vendredi 10/Janvier/2025.
A en croire Mé Didier KABI, les résultats atteints à ce jour sont les fruits de l’accompagnement sans relâche du Chef de l’Etat contrairement aux fausses rumeurs selon lesquelles elle serait impliquée dans ce trafic.
Occasion pour lui de réitérer l’engagement du gouvernement provincial sur la voie de lutter efficacement contre l’exploitation minière sans contrepartie de la Province et de l’Etat congolais. Le tout non seulement de redorer l’image de la Province longtemps ternie mais également, faire du secteur minier, le poumon économique de la Province du Sud-Kivu et enfin relancer le secteur productif en assurant l’emploi et en améliorant les conditions de vie des populations du Sud-Kivu.
Et d’ajouter que la somme de 400.000 USD de la dernière opération loge à la Banque centrale du Congo. Et les 10 lingots d’Or ont été consignés au Centre d’expertise, d’Evaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC) pour rétablir la province dans ses droits. Cela étant, le Gouverneur du Sud-Kivu a, en exécution de l’instruction du vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur, déposé tout le dossier complet avec les sujets chinois arrêtés, entre les mains du procureur près la Cour d’Appel du Sud-Kivu.
« Sur le plan légal, les dispositions de l’article 203 de la constitution, 28 et 63 de la loi sur la libre administration des provinces et 11 bis du code minier reconnaissent au Gouverneur de province, la compétence de disposer de toute l’administration de sa juridiction et de mettre en place une politique minière provinciale » rapporte-t-il.
Selon le Gouvernement provincial
« il se constate que depuis 2020, ces entreprises minières opèrent sans respect aucun à la réglementation minière en vigueur au pays. Parmi les griefs, il y a entre autres aucun cahier de charges de ces firmes avec les communautés locales ; ainsi qu’aucune possibilité d’accéder aux données liées aux statistiques de minerais produits tellement ces entreprises se cachent derrière des permis de recherche octroyés par le niveau central »
Pour mettre fin à tout cela, plusieurs défis qui gangrènent le secteur minier et qui freinent son développement entre autres la non formalisation de l’artisanat minier caractérisée par l’insuffisance des zones d’exploitation artisanale, des sites miniers qualifiés et validés verts conformément aux standards de l’OCDE et de la CIRGL relatifs aux minerais des conflits, Le paradoxe entre les tonnes des minéraux et autres restent à relever.
En somme, le Gouvernement provincial du Sud-Kivu fixe l’opinion tant locale, nationale qu’internationale que toutes les sociétés et entreprises minières sont les bienvenues pourvu qu’elles respectent les exigences légales en matière d’exploitation minière, et cela au profit des filles et fils du Sud-Kivu
Par Eric CHOKOLA