Le média en ligne Déboutrdc alerte sur la disparition du journaliste Amisi Musada Emérite et invite toute entité ou personne qui le détiendrait de le libérer immédiatement et cela sans condition.
Tout est contenu dans un communiqué rendu public mercredi 16/Avril et consulté par le reporter de la RTNK.
Dans ce communiqué Déboutrdc fustige ce cas grave de violation de la liberté de la presse en cette période critique.
Pourtant, le journaliste est parmi les couches de la population qui seraient protégées afin d’informer à temps réel.

Et d’ajouter que c’est depuis la semaine passée, soit le jeudi 10 avril 2025 que le journaliste AMISI aurait reçu des menaces venant d’un numéro inconnu traitant les journalistes de deboutrde.net de traitres, de Rwandais et d’autres qualificatifs.
Un numéro qui se faisait passer pour un général d’armée et lui aurait proféré des menaces dans lesquelles il promet le pire.

Ce qui aurait conduit sa famille à alerter certaines organisations de protection des DDH et des journalistes ainsi que la corporation de journalistes pour des conseils et orientations.
Ceci avant que le journaliste ne rentre pas chez lui et qu’il soit injoignable depuis la nuit du 15 avril dernier.
Aux sources familiales d’indiquer qu’AMISI est sorti de son domicile vers 9 heures du matin et dès lors, il n’est plus rentré chez lui.

Face à cela, Deboutrdc.net demande aux autorités de l’AFC/M23 qui contrôlent la ville de Bukavu de faire diligence pour que leur confrère soit retrouvé vivant et qu’elles se mobilisent pour la sécurité des journalistes, des DDH et de la population en général.
Aux ONG de protection des droits des DDH et des journalistes et à la corporation de journalistes de se mobiliser et de solidariser pour que leur collègue AMISI soit retrouvé.
En fin, aux partenaires, amis, sympathisants et lecteurs de deboutrdc.net de se tenir aux cotés de la famille d’AMISI et de ses confrères journalistes affectés par cette disparition.
Pendant cette période, il est impérieux de renforcer les mesures sécuritaires en ville afin de bannir ces genres d’enlèvement devenue monnaie courante à Bukavu et ses périphéries.