Les abeilles sont en danger dans la Province du Sud-Kivu. Ceci suite à la déforestation et les déboisements, pourtant véritables réservoirs de la biodiversité.
L’alerte est du monde d’abeilles en marge de la célébration de la journée mondiale des abeilles le 20/Mai.
Un cri du cœur pour la prise de conscience en vue d’un avenir radieux où l’environnement devient profitable aux générations présentes et futures en RDC.

Pour le monde d’abeilles, c’est un coup dur aux apicultures qui décrivent l’augmentation de la mortalité des abeilles en province. Le tout consécutivement à l’usage incontrôlé des pesticides, la déforestation massive, les feux de brousse, le brassage des boissons.
Des phénomènes qui tuent les abeilles occasionnant leur trafic et les effets du changement climatique fait savoir le Directeur Général du monde d’abeille.

« Sans les abeilles, la nature s’appauvrirait, les champs se videraient, et l’avenir serait sérieusement menacé. J’estime qu’il est important d’éviter l’usage des pesticides chimiques nuisibles aux abeilles et ensuite promouvoir des alternatives agro écologiques. Ce qui va passer par l’association de l’apiculture à l’agriculture tout en favorisant l’amélioration de la productivité agricole et apicole » indique Dieu Merci MAHANO.
A lui d’ajouter que l’apiculture se présente comme une source de revenus alternative précieuse pour les communautés rurales. Ceci avec les produits de la ruche comme le miel, la cire et la propolis utiles à la nutrition, la médecine et la commercialisation.
En plus du rôle d’assurer la production des fruits, légumes et graines que joue l’abeille. Il permet également aux écosystèmes de rester en équilibre.

« C’est une raison pour le monde d’abeille d’inviter chacun où qu’il se trouve à devenir un ambassadeur des abeilles afin que le Sud-Kivu devienne une terre où les abeilles prospèrent, où les fleurs abondent, et où les hommes vivent en harmonie avec la nature » conclut le monde d’abeilles.
Le thème mondial retenu pour l’an 2025 est : « Butinons les idées de la nature, notre mère nourricière »
Par Eric CHOKOLA