L’humanité céomemore la journée internationale du café, ce mercredi 1er Octobre 2025. Au Sud-Kivu , la Société Coopérative Agricole Heshima Coffee rassure de son engagement dans la promotion du café congolais malgré plusieurs défis.
Dans un entretien avec la RTNK Mme Solange Kwinja précise que le secteur du café connaît plusieurs defis en RDC dont l’absence du crédit agricole , le manque des entreprises spécialisées dans la transformation de l’or vert en RDC.
« Les défis sont énormes car la plupart des gens qui ont le monopole du café sont des Occidentaux. Ce sont eux qui détiennent les grandes entreprises de torréfaction, le monopole d’achat et les coffee shops internationaux. Ici, en RDC , il n’y a pas de crédits agricoles . Nous travaillons avec nos moyens de bord, nous nous autofinançons et parfois, il devient difficile de bien poursuivre la campagne agricole»
Malgré ses défis, la Société Coopérative Agricole Heshima Coffee fait de son mieux pour produire un café bio avec une valeur ajoutée ainsi qu’un savon à base de café dénommée : « Kitoko sabuni » pour la bonne santé de la peau.

Occasion pour Mme Solange Kwinja d’appeller toutes les couches sociales à intégrer le secteur du café pour redonner de la valeur à cette culture en province du Sud-Kivu.
« Nous voulons promouvoir le café congolais. Avec le café que nous transformons, c’est un café pour toute une génération, choix du moment. Nous voulons associer toutes les catégories, âges confondus, dans la filière café et sur une même table de négociation : de l’installation du germoir à la commercialisation. Nous savons que seul, on peut faire mieux, mais ensemble, on peut aller plus loin »
En rappel, la journée internationale du café est célébrée chaque année le 1er octobre et a été officiellement instaurée en 2015 par l’Organisation internationale du café (OIC) lors de l’Exposition universelle de Milan.
L’objectif est de célébrer le café, ses producteurs et les innovations du secteur, tout en sensibilisant aux enjeux sociaux et environnementaux liés à sa culture.
Par Loni Irenge et Jaël Omari