L’inaccessibilité des insulines, le coût élevé des médicaments, et l’accès au soin de santé régulier figurent parmi les difficultés que connaissent les personnes vivant avec diabète au Sud-Kivu. Ceci depuis les escales des conflits armés dans l’Est de la RDC. Alerte faite jeudi 27 Novembre par le Centre d’Appui à la Promotion de la Santé(CAPSA) lors de la célébration de la journée mondiale du diabète commémorée chaque 14 Novembre.
Cette alerte est consécutive à l’ampleur du diabète en Province du Sud-Kivu et le risque élevé de mortalité lié au manque de moyens pour accéder aux soins adéquats et à une alimentation adaptée.
Pour palier à cette situation, le Centre d’Appui à la Promotion de la Santé informe la population sur les bonnes pratiques de prise en charge de cette maladie et renforce les sensibilisations sur la nécessité de la prise en charge de cette maladie.
Occasion pour Madame Marie Migani , membre CAPSA de préciser qu’en plus de cela, les diabétiques accèdent difficilement aux soins adéquats et à une alimentation adaptée à leur état de santé.
En dépit de cela , elle recommande aux diabétiques de type 1 de respecter rigoureusement leur traitement à base d’insuline afin d’éviter les complications graves comme le coma diabétique ou l’amputation.
« Nous avons parlé en long et en large du diabète, de l’accessibilité de l’insuline par les patients qui souffrent du diabète de type1, des complications liées au diabète, mais aussi de la prise en charge du diabète»
Même son de cloche du côté pour le médecin Kalezo Murhabazi Albert qui invite le gouvernement à rendre l’insuline gratuite afin d’assurer la survie des souffrants du diabète et de réduire les coûts de traitement pour les familles démunies.
« Que le gouvernement congolais garantisse la gratuité de l’insuline, en particulier pour les jeunes et les enfants »
En somme , le Centre d’Appui à la Promotion de la Santé (CAPSA) estime qu’il est impérieux de subventionner les médicaments contre le diabète et de renforcer les campagnes de sensibilisation afin d’améliorer l’accès aux soins de santé.
Par Lydia Cibale
