La Province et ville morte décrétée par le bureau de coordination de la société civile pour exiger la démission de Théo Ngwabidje a été observée dans la majeure partie du Sud-Kivu tout comme à Bukavu ce mardi 1 Mars 2022.
Dans la ville de Bukavu, les réactions face à cette journée ville morte était diversifiées.Certaines boutiques, associées aux écoles, magasins et quincailleries sont restés fermées.
Le cas de la place dite Chez Baba Cingazi, les dépôts au marché de Kadutu, celui de Nguba ou on pouvait voir des vendeurs installés devant leurs étalages et dépots sans pour autant ouvrir.
Des cas pareils ont été signalés également à Bagira. Nombreux ont suivi le mot d’ordre de la société civile alors que d’autres travaillaient avec peur.
Sur cinq marchés que compte la ville de Bukavu, seuls 3 ont été opérationnels, dans les deux autres, les activités ont tourné au ralenti.
On note également la présence des vendeurs des aliments et certaines denrées de première nécessité étaient présents au marché de Nyawera et celui de Nguba.
Une journée timide chez Kibonge également où l’engouement des gens s’observe souvent.
Au marché centrale de Kadutu certains vendeurs en psychose sont arrivés mais n’ont pas ouvert leurs dépôts moins encore étaler leurs marchandises. Ces derniers ont regagné leurs domiciles dans l’après-midi car rien de mouvement n’était au rendez-vous.
En dépit de la crise économique qui se vit ces derniers temps, certaines banques de la place ont fonctionné alors que les autres étaient hermétiquement fermées.
La même chose était observée pour les maisons de télécommunications, certaines ont exercé comme d’habitude alors que d’autres non.
Dans certaines écoles, universités et instituts supérieurs de la ville, les cours n’ont pas été dispensés comme d’accoutumé alors que pour d’autres, les étudiants étaient occupés. Dans certaines écoles secondaires les enfants se sont vu renvoyés à la maison et d’autres bloqués dans des cours de récréations pendant que dans d’autres, c’était un jour normal.