L’organisation Care International à travers son programme Mawe tatu vient de mettre en place un plan à mener pour demander l’effectivité de l’intégration de la santé mentale dans le paquet des soins de santé primaire en RDC. Ceci intervient après une rencontre de plaidoyer avec différentes parties prenantes ce mardi 29 Mars 2022 en ville de Bukavu.
Réunis au tour d’une table, ces intervenants en matière de la santé mentale ont réfléchis sur les problèmes qu’ils rencontrent dans leur secteur.
Parmi ces problèmes l’on note le manque d’une prise en charge réelle des personnes victimes des traumatismes et les noyaux communautaire de prise charge, l’insuffisance des centres psychiatrique et autres.
Quelles sont les causes et conséquences ?
Dr Amani BUSANE est Coordinateur de santé mentale à la fondation Panzi explique : «Si je commence par ce qu’on appelle traumatisme, le traumatisme c’est lorsque la personne a fait face à une situation difficile qu’on dit il a fait face aux réelles de la mort et puis il va développer les blessures avec effraction qui sont ces effets et conséquences après avoir fait face aux effets traumatisés.Il y a les causes personnelles,culturelles, économiques, environnementales et autres»
Qu’est-ce qui a déjà été fait dans ce sens dans l’Est de la RDC ?
La représentante du conseiller principal du gouverneur du Nord-Kivu en matière de santé, Prisca Lwanda s’exprime: « Nous sommes entrain tout à l’heure d’identifier les défis et les propositions que les partenaires vont adressés d’un côté au gouvernement et aux partenaires puisque nous tous nous devons conjuguer les efforts pour que cet aspect non seulement que ça puisse intégrer dans le soin de santé primaire mais que ça puisse être aussi effectif»
De son côté, Dr François Polepole,Neuropsychiatre appelle à une forte implication des autorités dans l’intégration de la santé mentale dans le paquet de soins de santé primaire.
«La première chose c’est qu’il faut qu’on renforce les politiques de santé mentale au niveau de la République, la Province et la communauté parce-que sans cela les acteurs seuls qui prennent en charge les malades mentaux n’y arriveront pas»
Signalons que les guerres,viols, chômage et autres ont été répertoriés sur les conséquences de traumatisme en RDC.