La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI/Fizi), alerte sur les risques de déforestation dans plusieurs parties du territoire de Fizi. Ceci suite à l’usage du système de l’agriculture sur brulis. Occasion pour MALILO MAKOMA Bonnet, président de cette structure, de plaider pour la protection la réserve de Ngandja et d’autres écosystèmes du territoire de Fizi.
A en croire cette structure citoyenne, les habitants brûlent des résidus des récoltes, qui diminuent la réserve des matières organiques fraîches. Ceci occasionne la couverture des sols par des croutes qui expose ces derniers aux érosions. Une situation à la base de l’infertilité du sol.
Et d’ajouter que la pratique du brûlis détruit également des arbres fruitiers qui sont un potentiel économique non négligeable pour le territoire de Fizi.
Également, déplore Malilo Makoma Bonnet, le fait que la réserve de NGANDJA reste un milieu anarchique pour l’abattage des arbres, ce qui réduit la chance d’une faune digne.
Face à ce fléau, la NDSCI/Fizi, appelle le gouvernement à décourager cette culture non pérenne en remplacement des techniques appropriées dont le système de production arboricole et le système agro-forestier des zones savanes ainsi que la protection de la réserve de faune de Ngandja.
Cette structure citoyenne encourage les programmes de sensibilisation des communautés sur le reboisement en territoire de Fizi, en vue de protéger les écosystèmes menacées par plusieurs pratiques anti-écologiques.