Les cas des violences sexuelles des enfants dont l’âge varie entre 10 et 16 ans sont des plus en plus enregistrés dans les carrés miniers du sud Kivu pour tant la présence des enfants est réprimée par les lois de la RDC. REPORTAGE ROSINE MIGABO
Reportage sur les violences sexuelles des mineurs dans le carré minière
Sud-Kivu : Le Collectif des intellectuels fustige le jugement de la cour de cassation à l’endroit de François Rubota Musumbuko
Le collectif des intellectuels du Sud-Kivu s’insurge contre ce qu’il qualifie d’un jugement « inique » de la cours de cassation à l’endroit de François RUBOTA MASUMBUKO dans le procès forage.
Cependant, il invite cette même cours à revoir ce jugement pour préserver la cohésion nationale et diminuer les suspicions sur la chasse à l’homme des ressortissants du Sud-Kivu.
Déclaration faite vendredi 28/Février/2025 à Bukavu.
Pour le collectif des intellectuels du Sud-Kivu, ce jugement manque d’équité et jette un discrédit à l’appareil judiciaire de la RDC. Ceci car il aurait traduit une justice de vengeance et de règlement de compte.

Cette structure se joint aux militants pour une justice juste et équitable afin de dénoncer la condamnation de l’ancien ministre d’Etat chargé du développement rural dans un dossier dont il n’a jamais été acteur principal.
Ces derniers accusent la cours de cassation de n’avoir pas fait convenablement son travail car le présumé auteur a été acquitté au droit pénal et en principe François RUBOTA MASUMBUKO devrait directement être acquitté. Le tout puisque selon eux un complice ne peut être complice que lorsqu’il y a auteur principal d’un coup.

Face à cela, ils souhaitent voir le chef de l’Etat et garant de la justice s’impliquer personnellement afin de barrer la route à la solidarité nationale, le tribalisme et la division des Congolais à travers ce jugement.
En somme, le collectif des intellectuels du Sud-Kivu invite toutes les organisations des droits de l’homme à s’impliquer pour que l’arbitraire ne puisse pas remplacer la vérité et la justice pour tous au Congo.
RDC : L’amélioration de la qualité de l’Education au centre des projets PEQIP et EFFICACE lancés par le ministère de l’Education Nationale
Deux projets majeurs visant l’amélioration de la qualité de l’éducation en RDC, ont été lancés jeudi , 27 février 2025, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, par la Ministre d’État en charge de l’éducation nationale, Raïssa Malu. C’était en présence de plusieurs acteurs du secteur éducatif du pays, des élèves et des partenaires techniques et financiers. il s’agit du Projet d’amélioration de la qualité de l’Enseignement Primaire(PEQIP) et du Projet d’Education des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants, et Appui à la Continuité de l’éducation en situation d’urgence (EFFICACE).
Ces deux projets d’envergure sont financés par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), à hauteur de 137,5 millions de dollars américains dont 69 millions de dollars pour le PEQIP et 68,5 millions de dollars pour EFFICACE. Ces projets s’étalent sur une période de quatre ans soit de 2024 à 2028.
Mme Wally BELADE Coordonnatrice du PEQIP
Invitée à présenter le PEQIP, Mm Waly Belade Bobozo, en sa qualité de Coordonnatrice a laissé entendre que cette initiative vise à accroître l’accès à des environnements d’apprentissage améliorés et renforcer la qualité des pratiques d’enseignement dans l’enseignement primaire.

PEQIP devra couvrir 5 principales provinces à savoir le Kasaï , le Kasaï-oriental , le Kasaï central, le Sud-kivu et l’ituri
Il comprend 4 principales composantes à savoir : l’élargissement de l’accès à des cadres d’apprentissage améliorés, l’amélioration de l’efficacité des enseignants, le renforcement des systèmes éducatifs et la gestion du projet ainsi que l’intervention d’urgence conditionnelle.
La Directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), a souligné que cette journée de lancement de ces deux projets marque une étape cruciale dans l’engagement du GPE afin d’offrir une éducation de qualité aux enfants de la RDC.
« Je suis heureuse que la République démocratique du Congo soit un partenaire clé du GPE depuis 2012, bénéficiant d’appuis totalisant près de 380 millions de dollars américains », a déclaré Laura Frigenti, directrice générale du GPE.
Dans son mot de lancement, la Ministre d’État en charge de l’éducation nationale a souligné la détermination du Gouvernement à bâtir un système éducatif inclusif et de qualité pour le bien-être des enfants congolais.

« Le Gouvernement de la RDC, sous la vision éclairée de Son Excellence Monsieur le Président de la République, s’attelle à bâtir un système éducatif inclusif et de qualité, contribuant efficacement au développement national et à la promotion d’une citoyenneté démocratique active.»
Et de poursuivre :
« Cette vision s’inscrit pleinement dans les objectifs globaux de développement durable, notamment l’ODD 4, visant à garantir une éducation de qualité pour tous les enfants », a déclaré Raïssa Malu.
A en croire la Ministre d’État en charge de l’éducation nationale, ces projets lancés officiellement ce jour en l’occurrence PEQIP et EFFICACE, sont des leviers essentiels pour répondre aux défis du système éducatif congolais, en particulier en matière de formation des enseignants, d’amélioration des infrastructures scolaires et de soutien aux filles et aux enfants vulnérables.
Ces derniers vont contribuer à la revalorisation de la profession enseignante, pour attirer plus de talents, notamment des femmes, et motiver les enseignants à offrir un enseignement de qualité.
Signalons que les projets PEQIP et EFFICACE s’inscrivent dans le cadre du Pacte partenarial adopté en 2022 et concrétisent la formation transformationnelle du secteur de l’éducation avec un accent particulier sur les enseignants et l’enseignement de qualité.
Des projets mis en œuvre par le Ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté.
Avec le Réseau des Journalistes de l’éducation (RJE).
Bukavu : 11 morts et 65 blessés après les explosions des grenades à la place de l’indépendance
11 morts et 65 blessés dans l’explosion des grenades à la place de l’indépendance dans la ville de Bukavu jeudi 27/Février. Bilan confirmé par l’AFC/M23 dans un point de presse tenu la soirée du même jour.
Cet incident est survenu quelques minutes après le meeting animé par l’AFC-M23 devant la population venue suivre son message.

Sur place, les grenades ont explosées à la fin quand les habitants venus des coins et recoins de la ville voulaient regagner leurs domiciles.
Et d’ajouter que cet acte ne passera sans conséquence pour que cela ne se reproduise plus, fait savoir le coordonnateur de l’AFC/M23.

Cependant, certains corps ont été transportés à la morgue de l’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu et les blessés assimilés aux soins appropriés.
Retenez que deux des criminels à la base de cet incident ont immédiatement été appréhendés par les services de sécurité de l’AFC/M23 et la traque de tous leurs réseaux se poursuit.
En somme l’AFC/M23 condamne cet attaque et rassure la prise en charge sanitaire des victimes et l’enterrement digne des morts.
Bukavu/Meeting AFC/M23 : La vision et les priorités des libérateurs au rendez-vous
Le mouvement AFC/M23 rejette les allégations faisant état de toute forme de balkanisation de la RDC et rassure la fin des antivaleurs marquée par le détournement, la division et le tribalisme dans tous les secteurs de la vie. Message du coordonnateur politique du mouvement AFC/M23, Corneille NANGA dans son adresse à la population lors d’un meeting populaire tenu vendredi 27/Février/2025 dans la ville de Bukavu.
Le Congo restera un et indivisible rassure Corneille NANGA devant des centaines des habitants de Bukavu venus suivre son message. Le tout contrairement à ce qu’il qualifie des faux bruits selon lesquels l’AFC/M23 serait derrière cette mafia.
Ce pendant lui et ses camarades rassurent leur lutte à bloquer toute tendance de la révision de la constitution en RDC par le régime de Félix Antoine à travers la libération du Pays.
Plusieurs axes prioritaires pour l’AFC/M23 afin de faire asseoir la nouvelle révolution par la modernisation de tous les secteurs de la vie, ajoute Corneille NANGA.

Par exemple, sur le plan social leurs priorités sont axées sur la modernisation de la desserte en eau et l’électricité, la reprise de toutes les activités socio-économiques, académiques et scolaires…
Sur le plan économique, financier et du développement, le coordonnateur politique de l’AFC/M23 donne l’injonction aux banquiers de rouvrir sans délai les banques et dans le cas contraire des décisions seront prises pour sanctionnés les récalcitrants.
Dans le cas contraires, mettre en place des nouvelles licences permettant la réouverture d’autres banques en ville.
Il annonce également la création des business, l’octroi des crédits aux entrepreneurs et soutenir les opérateurs économiques pour le développement de la RDC.
Occasion pour lui de rassurer son accompagnement à la société Bralima récemment pillée afin de faciliter la reprise normale de ses activités.

Au chapitre sécuritaire, Corneille NANGA annonce la mise en place des unités spéciales dans tous les coins de la ville et la province pour renforcer la sécurité de la population et ses biens.
Et d’ajouter que la traçabilité dans la production artisanale des minerais sera également au rendez-vous afin que dans la transparence lors de la vente des matières premières il y ait des devises monétaires qui permettront de stabiliser et baisser le taux de change.
Pour y parvenir la modernisation des infrastructures routières reliant Bukavu et ses périphéries s’avère importante renchérit Corneille NANGA.
En somme, l’AFC/M23 rassure que cela sera faisable grâce au nouveau gouverneur et ses vice-gouverneurs, les nouveaux animateurs des entités territoriales qui seront désignés samedi 29/Février.
Insécurité à Bukavu : Le mouvement M23/AFC rassure de sa détermination à protéger la population et ses biens
Le mouvement AFC/M23 dément les allégations selon lesquelles ses militaires seraient impliqués dans l’insécurité en villes de Bukavu et Goma ainsi que dans leurs périphéries.
Dans une interview accordée à la presse ce lundi 24 Février 2025 , le point focal communication au sein dudit mouvement rassure que les militaires de l’Armée Révolutionnaire du Congo sont bien disciplinés et disposent des atouts nécessaires pour sécuriser les citoyens et leurs biens.
Pendant ce temps , ce dernier en garde les détenteurs illégaux des armes et leur demande de les remettre rapidement pour ne pas mettre des vies humaines en danger.

Lawrence KANYUKA rassure que ce mouvement compte installer les éléments de sécurité dans les coins chauds de la ville pour éradiquer ce fléau.
« Plusieurs patrouilles rodent les avenues et nous allons traquer les malfrats . Que les enfants de militaires remettent les armées retenues. Nous demandons aux chefs de quartier et chefs d’avenues de sensibiliser les voisins à ramener les armées et aux Wazalendo et FARDC qui se cachent dans des maisons de se rendre pour le recyclage et ceux qui ne veulent pas on va les démobiliser »
Cet éclaircissement intervient après des cas des tueries enregistrés dans plusieurs coins des villes de Bukavu et Goma respectivement aux Sud et Nord-Kivu.
Bukavu : Reprise timide des cours dans plusieurs écoles primaires et secondaires
Une reprise timide des cours vient d’être observée dans plusieurs écoles de la ville de Bukavu, ce lundi 24 Février 2025. Certains responsables d’école, enseignants et élèves ont répondu favorablement à l’appel des autorités sur la reprise des cours après une période d’interruption suite à la situation sécuritaire en province du Sud-Kivu
REPORTAGE
Des préfets, directeur d’école primaire, enseignants et élèves ont repris le chemin de l’école dans plusieurs parties de la ville de Bukavu la matinée de ce lundi 24 Février 2025.
Ceci en réponse à l’appel des autorités provinciales en vue de sauver cette année scolaire en province du Sud-Kivu
Néanmoins , malgré l’ouverture des écoles, certains parents hésitent encore à envoyer les enfants à l’école suite à l’incertitude occasionnée par des fausses informations propagées dans les réseaux sociaux depuis quelques semaines.
Malgré ces inquiétudes la rentrée scolaire a été effective dans certaines écoles de la ville où des enseignants étaient présents
Trouvé sur place, le directeur des études du Groupe Scolaire Kabolwa fait savoir que la matière à été dispensée comme prévue sans aucune difficulté
Occasion pour lui d’inviter d’autres parents à envoyer leurs enfants à l’école pour ne pas perdre la matière et le temps
Même son de cloche pour les dirigeants de L’ École inclusive Heri Kwetu qui exhorte les parents à envoyer les enfants à l’école pour achever le calendrier scolaire.
Signalons que l’année scolaire 2024-2025 se clôture dans 3 mois au sein des écoles primaires et secondaires sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Bukavu : La consommation abusive des suppléments nutritifs (Plumpynet) un danger quasi ignoré pour la population
Après le pillage des entrepôts du programme Alimentaire Mondial(PAM), des habitants de la Ville de Bukavu sont exposés aux maladies chroniques dont le diabète et les maladies rénales . Ceci suite à la consommation abusive des suppléments nutritifs( Plumpynet). Un constat dressé par les reporters de la RTNK, le weekend dernier
Depuis quelques jours , des enfants , jeunes filles , garçons et certains adultes consomment sans modération des aliments nutritifs dit plumpynet dans plusieurs parties de la ville
Ces produits destinés au traitement des personnes souffrant de la malnutrition aiguë , sont étalés au bord des routes et dans certaines boutiques à 250 FC le paquet ou même moins que ce prix
Contacté à ce sujet , plusieurs nutritionnistes, précisent que ce produit nutritif expose les personnes en bonne santé aux risques de surcharge qui entame la fonction rénale , hépatique et peuvent même provoquer des maladies chroniques comme le diabète , l’insuffisance rénale et l’hypertension
Face à cette situation, ces derniers appellent les parents à contrôler le comportement de leurs enfants et aux autorités à interdire la vente et la consommation de ces produits en ville de Bukavu.
En rappel , à la veille de l’entrée du mouvement M23/AFC , en ville de Bukavu. Certains habitants de la ville de Bukavu avaient pillé les entrepôts du PAM en commune de Bagira
Une situation qui occasionne l’abondance de ce produit médical dans plusieurs parties de la ville de Bukavu.
Sud-Kivu : Certains policiers, militaires et volontaires se rendent à l’AFC/M23
Plus de 1800 éléments de la Police Nationale Congolaise, 600 des Forces Armées de la République Démocratique du Congo accompagnés de plusieurs volontaires viennent de se rendre à l’AFC/M23 samedi 22 Février. Leur adhésion intervient après la prise de la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu.
A en croire le Général Bernard Maheshe Byamungu , ces nouveaux éléments vont être transférés dans la cité de Rumangabo au Nord-Kivu où une série de formation en titre de recyclage sera tenue en leur faveur avant qu’ils regagnent Bukavu.
Le tout pour combattre aux côtés de l’AFC/M23 après avoir améliorer leurs compétences et idéologies.

Occasion pour le Général Bernard Byamungu de miser sur le professionnalisme que l’AFC/M23 compte doter à ces nouveaux éléments.
Ceci pour défendre la patrie, assurer la sécurité et la protection des citoyens sans quémander car ils seront également bien rémunérés ajoute-t-il.
Dans une rencontre de mise à niveau et de morale , il souligne que ces éléments vont revenir avec une mentalité de 2025 et ne seront plus des policiers ou militaires de 2024.
De son côté , le point focal communication au sein de l’AFC/M23 fait savoir qu’après le recyclage, ces éléments à travers l’Armée révolutionnaire du Congo vont ensemble libérer la RDC et cela pour en finir avec tous les calvaires que traversaient les Congolais.

Parmi les policiers de la PNC qui se sont rendus figure l’ancien commandant ville.
Celui-ci souligne qu’ils viennent de se rendre par leur consentement car n’étaient pas forcés par personne.

Lui et ses collègues promettent de revenir avec des nouvelles connaissances dans leur service.
Ce qui leur permettra de bien servir sous la drapeau et bien sécuriser la population et des biens tel que demandé par l’AFC/M23.
Sud-Kivu : Des cadres sociaux et politiques sous l’égide du pasteur Nicolas Kyalangaliwa affirment leur soutien au M23/AFC
Au Sud-Kivu, différents cadres sociaux politiques attendent du mouvement AFC/M23 le renversement du régime de Félix Antoine Tshisekedi. Le tout dans l’objectif de mettre fin aux anti-valeurs qui ont longtemps terni l’image de la RDC. Tout est contenu dans un mémorandum adressé aux autorités de l’AFC/M23 après un meeting tenu samedi 22/Février.
Devant une marée humaine réunie à l’esplanade de l’hôtel de poste, ces acteurs socio-politiques disent soutenir la lutte du mouvement AFC/M23 car prône le bien être socio-économique de la population.

Une lutte qui permet de mettre fin à la corruption, la mauvaise gouvernance, le tribalisme, l’insécurité et l’économie extravertie qui ont longtemps bloqué le développement du Pays.
Le tout passant par l’article 64 de la constitution qui souligne que tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu qui exerce le pouvoir en violation des dispositions de la présente Constitution.
Le moment fort était celui du dépôt du mémorandum aux autorités du mouvement après une marche pacifique tenue de l’hôtel de poste jusqu’au gouvernorat provincial.
Sur place, Nicolas KYALANGALILWA indique que c’est la seule option pour parvenir au changement.

Sur place, le représentant les autorités du mouvement AFC/23, promet de parvenir le mémorandum à son hiérarchie.

Occasion pour Kahasha RUGOBERWA de demander à la communauté internationale de cesser de soutenir Félix Antoine Tshisekedi dans ce qu’il qualifie des anti-valeurs pour mettre fin aux calvaires que traverse la population.
Ce meeting intervient en prélude de l’arrivée des responsables du mouvement AFC/M23 annoncée incessamment à Bukavu.
Goma : Neuf autres présumés bandits armés tués en moins de 24 heures
Quatre présumés bandits armés ont été tués dans la soirée de ce mercredi à Goma. Selon des témoignages, ils ont été achevés par une patrouille du M23 après avoir cambriolé plusieurs ménages au quartier Himbi.
« Vers 23h, nous avons entendu des bruits, des pas et des voix, et nous avons rapidement compris que des voleurs faisaient du porte à porte. Nous avons appelé le numéro d’intervention et, quelques instants plus tard, les éléments du M23 sont arrivés. Après plusieurs échanges de tirs, quatre bandits ont été tués », a expliqué un témoin.
Deux autres présumés voleurs ont été tués dans la même soirée toujours au quartier Himbi, sur l’avenue Walikale, près de la mosquée Katindo.
Selon des témoignages, les infortunés qui étaient armés, ont été surpris après avoir terminé un braquage.
La patrouille du M23 les a abattus sur place.Le bilan de la nuit de mercredi ne s’est pas arrêté là. Un autre présumé voleur a été tué près du rond-point Moromoro, à la frontière entre Goma et le territoire de Nyiragongo.
Bien que les circonstances de son décès restent floues, plusieurs témoins ont rapporté que des effets militaires ont été retrouvés sur son corps, portant le total des morts à sept.
Ce jeudi 20 février, deux autres individus, présumés kidnappeurs, ont été abattus en plein jour au quartier Himbi.
Ils sont accusés d’avoir enlevé un jeune garçon, et demandaient une rançon pour sa libération.
« Les kidnappeurs ont appelé la famille en disant qu’ils attendaient la rançon. Ne sachant pas que la famille était en contact avec les autorités, ils ont rendez-vous au restaurant Bravo. Une fois sur place, les éléments du M23 ont intercepté les kidnappeurs et les ont emmenés hors du restaurant, où ils ont été exécutés », a déclaré un habitant du quartier Himbi.
Au moins 16 personnes ont perdu la vie dans des circonstances violentes en moins de 48 heures à Goma et dans le territoire voisin de Nyiragongo. Cette explosion de violence suscite de vives inquiétudes au sein de la population
La ville est sous occupation du M23 depuis plus de trois semaines et a récemment lancé un ultimatum de 72 heures aux habitants pour rendre tout matériel militaire ou armes à feu.
Cependant, les autorités du M23 considèrent désormais comme des ennemis ceux qui ne se sont pas conformés à leur décision, renforçant ainsi un climat d’insécurité dans la ville.
Les habitants de Goma sont confrontés à une insécurité grandissante, aggravée par l’évasion massive de détenus de la prison centrale de Munzenze, à la suite des attaques du M23. La présence de ces prisonniers en liberté, combinée à l’activité des groupes armés dans la ville, alimente la montée de la criminalité, particulièrement des wazalendos.
La cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a récemment exprimé ses préoccupations lors d’une intervention à la 37e session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme.
Elle a souligné que la libération de milliers de détenus de Munzenze, après l’attaque du M23, avait exacerbé la situation sécuritaire déjà fragile à Goma.
Avec actualité.cd