Les mesures prises par le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi pour stopper la propagation de la pandémie à Corona Virus sont foulées au pied par les habitants. Le constat a été dressé par les reporters de la RTNK à 48 heures de la prise de ces décisions par l’autorité provinciale.
La vie a poursuivie sa cour normale, les salles des fêtes toujours ouvertes et accueillent les invités, absence totale des kits de lavage des mains devant les bureaux, ces mesures phares souffrent d’application à grande échelle.
Dans les artères principales de la ville de Bukavu, une chose est certaine, certains ont pris le gout de porter les cache-nez alors que d’autres en ont fait le cadet de leur souci.
En visitant les bus et taxis, le constat est plus amer, le nombre est resté le même. Les passagers se collent les uns sur les autres et cela au vu et au su de l’autorité.
Qualifiées des mesures salvatrices pour la population, le rêve semble encore long pour qu’il soit une réalité. Des preuves, le port incorrect des cache-nez est toujours le mode de vie pour les uns alors que le thermo flash ou thermomètre est inexistant dans plusieurs coins de la ville de Bukavu.
La situation s’empire quand dans les espaces publics, tels les marchés et Rond-Point, rien comme effort pour freiner cette propagation n’est entrepris. Certes, on peut juste voir des tanks mais non approvisionnés en eau.
Face à ce qui est qualifié de non-respect des mesures prises par les autorités, les uns et les autres s’indignent.
Le cas de Fidèle Mugisho qui appelle l’autorité à penser comment mettre en place des mécanismes pour un respect strict de ces mesures, celui-ci va jusqu’à demander aux autorités de disponibiliser même des espaces dans les stades ou seront exposés ces récalcitrants.
Depuis le mois de juillet 2021, la province du Sud-Kivu fait face à une troisième vague de la pandémie à Corona Virus, pour faire face à cette pandémie qui endeuille la habitants chaque jour, le gouverneur a multiplié les mesures notamment une amende allant de 5.000 francs 100.000 francs congolais pour le port incorrect des cache-nez, l’interdiction des cérémonies festives des mariages et deuils, le couvre-feu de 22h à 5h du matin et tant d’autres.
Malheureusement,ces décisions qui restent lettres mortes depuis le jour de leur annonce.