La population de Bukavu est appelée à suivre le rythme d’une vie équilibrée avec un bon sommeil , une alimentation saine , des activités positives et à éviter des drogues , boissons toxiques et pensée négative et aussi à parler aux proches quand ça ne va pas. Le tout pour prévenir les dangers liés à la dépression. Une recommandation formulée par le psychologue, Rodrigue Bahane, membre de l’organisation Psychologue sans Frontières (PSF), en marge de la journée de la dépression, célébrée le 27 Octobre de chaque année.
Dans un entretien avec la RTNK, ce Mardi 28 Octobre 2025, ce psychologue explique que la dépression ne se résume pas à une simple tristesse passagère mais constitue une véritable souffrance intérieure pouvant durer longtemps et affecter aussi bien le corps et l’esprit.
« La dépression en tant que trouble de l’humeur persistant , se manifeste souvent par une perte d’intérêt et de plaisir dans les activités quotidiennes , des sentiments de dévalorisation, des pensées négatives récurrentes , ainsi qu’une fatigue physique et mentale. Des troubles du sommeil et d’autres symptômes peuvent également accompagner cette maladie insidieuse.» indique-t-il
Cependant , Le Psy Rodrigue Bahane rappelle que la dépression n’est pas une honte mais une maladie qui se soigne et que chercher de l’aide est un acte de courage, pas de faiblesse.
« Chercher de l’aide est un acte de courage , non de faiblesse . Il est primordial d’encourager un dialogue ouvert sur la santé mentale afin de briser les tabous qui entourent cette condition» ajoute-t-il
Pour prévenir la dépression, le psychologue Bahane propose plusieurs mesures préventives notamment : « Maintenir un rythme de vie équilibré, garantir un bon sommeil, adopter une alimentation nutritive, s’engager dans des activités positives et enrichissantes, éviter les drogues et les boissons toxiques, et surtout, établir un réseau de soutien auprès des proches lorsqu’on ne se sent pas bien au besoin parler à un personnel de santé mentale »
En somme , la prévention de la dépression à Bukavu nécessite une approche qui inclut un soutien social solide en favorisant la communication au sein des familles et des communautés.
« Il est possible de réduire l’impact de cette maladie sur la vie de plusieurs.» conclut-il
Par Jaël Omari
