Les hôteliers , restaurateurs et tenanciers des espaces récréatifs décrivent le climat des affaires paralysé par la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC.
Ce qui affecte le secteur touristique plus particulièrement les hôteliers qui s’insurgent. Ils l’ont fait savoir dans un entretien avec le reporter de la RTNK.
Tout est consécutif à la crise engendrée par le conflit armé dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

En ville de Bukavu par exemple, plusieurs tenanciers des hôtels font savoir que depuis un temps l’état de guerre et d’insécurité ne permet pas aux visiteurs du milieu et d’ailleurs de venir s’héberger dans leurs hôtels moins encore consommer leurs produits.
A eux d’ajouter que plusieurs personnes préfèrent acheter les minimums vitaux qu’aller s’acheter le repas à l’hôtel comme c’était le cas dans les temps passés.
Situation qui ne facilite pas la reprise normale et l’exercice de leurs activités quotidiennes en toute quiétude.

L’un d’eux qui a gardé l’anonymat fait savoir qu’il y a des jours qu’ils ne vendent pas même une bouteille d’eau pourtant les charges fixes restent les mêmes en titre d’exemple l’électricité, l’eau et les personnelles.
Il souligne que l’inactivité de la Bralima et de certains acteurs économiques se répercutent également sur eux.
Cela s’ajoute à la fermeture des banques qui a aggravé la situation limitant l’accès aux liquidités et entravant les transactions.

Notre source déplore que malgré le contexte du moment ils sont soumis aux taxes alors que les activités sont au ralenti si pas à l’arrêt.
Face à cette situation, les tenanciers des hôtels, restaurants et espaces récréatifs plaident pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC et que les partis en conflit s’attendent afin de restaurer la paix et la sécurité pour que la vie revienne au normal.
Ils estiment qu’un climat d’affaire favori et le retour urgent de la paix s’avèrent importants pour que l’effervescence soit encore au rendez-vous.