«Les enquêtes de la commission conjointe n’ont pas confirmé toutes les allégations de violation des droits humains attribuées aux écogardes de l’ICCN et aux FARDC».Cette précision est de l’Institut National de Conservation de la Nature(ICCN) dans un communiqué du 31 Mai 2022,issue des résultats de l’enquête mixte sur les allégations contenues dans le rapport de l’organisation britannique Minorty Rghts Group faisant état des violations des droits humains entre 2019 et 2022 au PNKB.
A en croire l’ICCN,une commission conjointe composée des experts de l’ICCN, de la société civile, d’un représentant de Minority Rights Group et des experts indépendants, était mis en place pour vérifier les allégations avancées dans le rapport de cette ONG britannique.
Et de relever qu’un écart disproportionné entre le volume des allégations du premier rapport de cette ONG et les résultats du rapport de la commission mixte d’enquête.
Un écart qui serait expliqué par la plus grande rigueur méthodologique de commission d’enquête après les consultations des différentes parties prenantes dont la société civile,les communautés locales,les autorités et le PNKB.Ceci pour rétablir la vérité quant à ce.
Néanmoins,l’ICCN réaffirme son engagement de sanctionner tout membre de son personnel qui serait responsable de manquements au respects des droits humains.
En somme,l’ICCN salue le sacrifice des écogardes qui payent un lourd tribut chaque année pour la protection de la nature et d’ajouter que ces dix dernières années,plus de 200 d’entre eux ont perdu la vie sous les balles des groupes armés, braconniers et autres trafiquants.