Dénoncer les violences basées sur les genres (VBG) en général et les violences numériques en particulier à travers des messages artistiques. Tel est l’objectif d’une journée publique de restitution artistique organisée par l’organisation CONGO HOPE INITIATIVE (CHI), cette semaine en marge de la campagne mondiale de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur les genres.
C’est dans le cadre de la clôture du programme éducatif que 25 filles vulnérables de la ville de Bukavu , formées en poésie , chant et danse , ont présenté un spectacle avec différents messages.
Le tout pour exprimer leur vécu et porter un message contre toutes les formes de violences basées sur le genre.
Madame Colette SALIMA, responsable de CHI , renseigne que le choix de cette catégorie de personnes s’explique par le fait qu’elle reste l’une des plus oubliées dans les actions de sensibilisation et de lutte contre les violences basées sur le genre pourtant elles sont aussi victimes.


Cette dernière ajoute que cette rencontre s’inscrit dans un cadre de mobilisation communautaire pour une société juste , sécurisée et sans discrimination.
Sentiments de satisfaction pour les filles bénéficiaires de cet encadrement qui saluent cette initiative et promettent de sensibiliser les autres sur ce type de violences et comment les dénoncer pour d’être protégées.
Signalons que ces assises ont tourné autour du thème principal : « l’Art comme outil de dénonciation et de transformation sociale face aux violences numériques faites aux jeunes filles».
Par Loni Irenge Joël
