Le Comité de gestion de l’ISTM/Bukavu exhorte les membres de sa communauté à privilégier la paix, à faire preuve de responsabilité et à accompagner les efforts déployés pour garantir une fin d’année apaisée et productive. Ceci après une vive tension occasionnée par les étudiants qui ont manifesté pour dénoncer la mauvaise gestion administrative et la hausse continue des frais académiques mardi 20/Mai dernier.
Une précision de taille après la matinée d’agitation à l’entrée de l’ISTM/Bukavu. Sur place les pneus ont été brulés, pour dénoncer la situation que les étudiants jugent insoutenable.

Ces étudiants fustigeaient ce qu’ils qualifiaient de la mauvaise gestion et l’augmentation constante des frais académiques alors que les conditions d’apprentissage ne cessent de se détériorer.
En réaction, le Comité de gestion de l’ISTM/Bukavu déplore ces intoxications et rassure sur le bon déroulement du calendrier académique, fruit d’un dialogue constructif avec les représentants des étudiants et les chefs de promotions.

Contacté par la RTNK le Directeur Général de l’ISTM/Bukavu, renseigne que depuis la reprise des activités académiques en février 2025, plusieurs avancées notables ont été réalisées grâce à une collaboration étroite entre les autorités académiques, les représentants des étudiants et les différents partenaires de l’établissement.
Professeur Christophe MASUMBUKO, souligne que ces échanges, placés sous le signe de l’écoute et de la responsabilité partagée, ont permis d’aboutir à un consensus sur le calendrier académique.

Le tout dans la transparence, la bonne gouvernance et le dialogue continu, gage de la paix qui doit pousser chacun de son coté à accompagner les efforts de stabilisation de l’année académique.
Lui et son comité de gestion confirment ainsi le maintien des examens du premier semestre de l’année académique 2025-2026, qui débuteront ce jeudi 22 mai 2025 et invitent les étudiants à se préparer dans le calme et la concentration.
En somme, ils réaffirment leur engagement en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes.
Par Eric CHOKOLA