La croissance , la santé et l’éducation de plusieurs enfants âgés de 14 à 17ans sur l’ile d’Idjwi sont en danger . Ceci suite aux travaux forcés auxquels ils sont soumis depuis le mois de Mars 2025 aux barges destinées au transport de sable du territoire d’Idjwi vers les villes de Bukavu et Goma
L’alerte est du Président des jeunes d’Idjwi dans un entretien nous accordé vendredi 26 Décembre 2025.
Il est 6h30’ à Kintama plus précisément à Idjwi Sud. Des enfants filles et garçons confondues sont exploités dans des barges transportant du sable
Dans des vidéos virales qui circulent sur les réseaux sociaux, visiblement ces enfants sont engagés dans des travaux dangereux et inadaptés à leur âge.
Ces mineurs qui auraient abandonné les études proviennent de Bunyama, Mazina , Kilala et Mulamba à la recherche d’un sous pour répondre à certains de leurs besoins.
Après avoir abandonné les études, perdu des habits et fournitures scolaires dans des escalade des conflits armés au Sud-Kivu dans l’Est de la RDC , ces enfants n’avaient pas un autre choix que se soumettre à cette exploitation.
Victime de cette situation, Bukuze Kazene , âgé de 12ans affirme vouloir étudier, mais est confronté au manque des moyens financiers et fournitures scolaires.
Pourtant sa place reste à l’école , Bukuze est fort malheureusement, soumis à des lourdes charges et en cas de refus il est maltraités regrette le président des jeunes d’Idjwi.
Bienfait SHAMAVU ajoute qu’il n’a ni protection, ni repos , ni soins de santé en cas de problème sanitaires s’indigne le président des jeunes d’Idjwi.
Pour lui , il est temps que les autorités compétentes ensemble avec les défenseurs des droits humains s’impliquent dans la protection de ces enfants.
De son côté , Ashuza Shalukoma, vice président de cette structure, appelle les humanitaires à mettre le moyens en jeux pour sauver l’éducation de ces enfants en leur facilitant le retour à l’école.
En somme , le responsable d’un pirogue qui a gardé l’anonymat souligne que les pécheurs ne se soucient guère de cette situation car pour eux la pêche étant artisanale, ils sont obligés d’avoir une main d’œuvre pour mieux travailler.
Par Eric CHOKOLA et Sifa MIRINDI
