Le Parlement Citoyen pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance « BARAZA LA RAIYA » plaide pour une assistance spécifique aux femmes et filles déplacées, afin de leur éviter les infections et complications liées à une mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle.
Plaidoyer fait en marge de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Hygiène Menstruelle le 28 mai.
C’est une manière pour ces acteurs du changement, de briser les tabous, lutter contre la stigmatisation face à la menstruation pourtant une dignité humaine souvent ignorée.
Engagés dans la défense des droits humains, la promotion de la masculinité positive et l’égalité des genres, ils en profitent pour sensibiliser les communautés sur un enjeu de santé publique.
Pour eux il est temps que toutes les femmes et filles s’engagent activement dans la sensibilisation autour de l’hygiène menstruelle dans leurs milieux respectifs : écoles, églises, familles, quartiers et villages pour y parvenir.
Dans le contexte de guerres et de déplacements massifs, dans l’Est de la RDC, l’un de ces acteurs du changement exhorte à toutes les communautés de briser le silence et les mythes autour des règles, souvent source de honte, d’exclusion et d’ignorance.
Par ailleurs, « j’invite les acteurs clés de l’éducation à militer pour l’intégration de l’éducation menstruelle dans les programmes scolaires et la formation des éducateurs et leaders communautaires. Le tout pour informer et éduquer les filles dès le bas âge sur leur cycle menstruel et les bonnes pratiques d’hygiène.
Aux intervenants dans le secteur de la santé de plaider pour l’accès gratuit ou à prix réduit aux produits d’hygiène menstruelle pour les filles et femmes vivant les milieux ruraux, les élèves, les déplacées internes, ainsi que les chrétiennes engagées dans les milieux ecclésiastiques » Mé Amani LWAMBA.
Il insiste à ne pas se limiter aux discours mais plutôt d’agir et d’organiser des séances de sensibilisation, de distribuons des kits hygiéniques et de mobiliser les hommes à soutenir cette cause et à porter haut cette bataille de justice, de dignité et de santé pour toutes les filles et femmes.
Ceci car « Parler des règles menstruelles, c’est parler de la santé, de l’éducation et de la dignité».
Par Eric CHOKOLA
