L’Union nationale de la presse du Congo UNPC Sud-Kivu dénonce avec la dernière énergie la manière avec laquelle la consœur Esther Kanga a été arrêtée et appelle les agents de l’ordre au respect strict des droits des journalistes.
La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit la journaliste Esther Kanga directrice de Jambo FM être inquiétée par des personnes se faisant passer comme agents de la justice.
Après des tollés,elle sera relâchée quelques heures après. Mais déjà l’image est partie, la consœur a été brutalisée et malmenée par ces agents.
Esther Kanga indique qu’elle est victime de son travail après avoir réalisé une vidéo dénonçant l’insalubrité dans un centre d’encadrement des enfants.
« J’ai réalisé un reportage sur l’état actuel d’insalubrité et la gestion du centre DINA situé à Panzi mais, malheureusement mon reportage n’a pas été très bien perçu par certaines personnes qui ont envoyé des gens avec un mandat d’amener sans vraiment rien dire. Ils m’ont rencontré à mon bureau et m’ont pris d’assaut. Je remercie toute la corporation des journalistes et les organisations de défense de droits de l’homme et la promotion de la femme qui ont intevenu pour ma libération,j’ai fait deux heures du temps d’arrestation et pendant ce temps, ils se sont mobilisés pour cette cause. Les images circulent et les personnes qui m’ont infligé à cette ridicule arrestation sont sont bien connues et j’espère que la justice faira vraiment son travail», a-t-elle expliqué après sa libération.
L’UNPC ne tarde pas à réagir, elle dénonce cet acte et appelle au respect des droits des journalistes d’une part et de la femme d’autre part.
En rappel,Esther Kanga est directrice de la Radio FM et cadre à l’Institut Supérieur de journalisme et de communication, une journaliste de longue date ayant déjà remporté même le prix DDH de l’organisation JDH