Le gouvernement congolais est appelé à entreprendre un réexamen inclusif,participatif et exhaustif des cadres juridiques et politiques en matière d’éducation et genre pour la promotion de la femme à tous les niveaux.C’est l’une des recommandations de l’atelier de présentation de l’agenda local en vue d’améliorer la représentativité des femmes aux instances de décision en éducation.Un atelier organisé par le Conseil des Organisations Féminines Agissant en Synergie ce week-end à Bukavu.
Au cours de ces assises, il était question de présenter le résultat des études sur le taux de représentativité des femmes aux instances de décision en éducation au niveau local, provincial et national.
Selon madame Joséphine Kusinza, secrétaire exécutive de COFAS,le taux des femmes aux instances de décision en éducation reste faible.
Des cas illustratifs sont par exemple le territoire de Fizi,la femme est représentée à seulement 13,5% au primaire, 2,7% au secondaire et au niveau provincial 32% au primaire et 11% au secondaire.
Pour Josephine Kusinza,la révision de certaines lois inadaptées aux réalités du moment est d’une importance capitale.
Signalons que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet «éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des grands lacs africains» réalisés par le Conseil des Organisations Féminines Agissant en Synergie, COFAS en collaboration avec COCAFEM grands lacs sous financement de CECI Canada