L’ancien président Français, François Hollande fustige les violences dont sont victimes des femmes dans l’Est de la République Démocratique du Congo suite aux conflits armés. François Hollande l’a exprimé lors de sa visite à l’hôpital de Panzi, ce mercredi 28 septembre 2022
Lors de cette visite à l’hôpital de Panzi, François Hollande a inauguré l’institut africain de Chirurgie Minimale, doté des matériels destinés à la chirurgie sans cicatrices et permettant aux malades de quitter l’hôpital 24h après.
Cette structure va former les médecins et traiter des cas des fistules et autres opérations sans déchirures.
De son côté, le prix Nobel de la paix 2018, renseigne que cette structure est doté des matériels médical de la dernière technologie.
François Hollande tout en saluant le travail fourni par le docteur Denis Mukwege, appelle à une justice ferme et l’arrestation de tous les auteurs des violences en RDC.
L’ancien locataire du palais de l’Elysée, rassure à mener des plaidoyers pour la fin de la guerre en RDC.
Signalons que les ministres nationaux de la santé et des droits humains, le gouverneur du Sud-Kivu et plusieurs personnalités politique de la RDC, ont pris part à cette manifestation
Une vive tension vient d’être observée dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu, ce mardi 26 septembre 2022, suite à la journée ville morte décrétée par la société civile, mais transformée en manifestation violente dans plusieurs coins de la ville volcanique. Ceci suite aux altercations entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Des coups de feu ont été entendus notamment dans les quartiers Ndosho, Majengo, Katoyi et Buhene où les éléments de la police ont usé des tirs de sommation pour disperser les manifestants et ainsi dégager certaines routes barricadées.
Selon des sources locales, plusieurs écoles de Goma n’ont pas ouvert leurs portes et des élèves ont été obligés à rebrousser chemin. Egalement, certains parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison.
Même situation observée également au marché central de Virunga où plusieurs dépôts sont restés fermés. Des étalages étaient aussi vides tout l’avant-midi.
Et de préciser que des blessés ont été enregistrés, lors des altercations entre les manifestants et les services de sécurité, dans plusieurs coins chauds de la ville de Goma depuis la soirée du dimanche 25 Septembre 2022.
Dans un communiqué rendu public par le maire de Goma, il avait interdit toute manifestation sur la voie publique. Pour ce dernier, les habitants devraient vaquer librement à ses occupations. Des mesures peu suivies par la population de Goma.
En rappel, La société civile et les mouvements citoyens du Nord-Kivu ont décrété deux journées ville morte. Ceci pour exiger la levée de l’état de siège, le départ de la Monusco ainsi que la libération de Bunagana ainsi que d’autres localités occupées depuis plus de 100 jours par les rebelles du M23.
La Fondation Cokola Katintima va payer le tiers (1/3) des frais académiques pour tout étudiant inscrit en première année de graduat à l’Université de Kaziba(UNIKAZ), ISP et ISDR Kaziba. Une manière pour cette fondation voue à la promotion de l’éducation, de contribuer au développement de la province du Sud-Kivu.
Consécutivement à l’appel de la Fondation Cokola Katintima, les comités de gestion de ces institutions, appellent les finalistes de Luhwinja, Burhinyi, Ngweshen à se faire inscrire aux bureaux de l’UNIKAZ, l’ISP et l’ISDR à Kaziba et à leurs bureaux de liaison à Bukavu en cette période où les inscriptions sont en cours.
Ceci en vue d’atteindre un grand nombre des finalistes qui pourront bénéficier de son programme de promotion de la jeunesse
Egalement, cette structure philanthropique propose l’ouverture de la première année de graduat en médecine à l’UNIKAZ pour assurer l’avenir des jeunes de la province du Sud-Kivu.
Signalons que l’ISP-Kaziba organise plusieurs départements dont Français et langues africains, département d’Anglais et Cultures Africaines, de Math-physique, les départements de Math-physique, de Géographie et Gestion de l’environnement, le département d’informatique de Gestion, département de psychopédagogie.
L’UNIKAZ organise les facultés de Médecine, Droit Sciences économiques et de Gestion, Faculté d’agronomie
L’ISDR-KAZIBA à son tour organise plusieurs département dont celui de la planification régionale, organisation Sociale et environnement.
L’Association des Femmes de Médias (AFEM) condamne le cas de viol commis le 19 Septembre 2022, sur une fille mineure âgée de 14 ans au village Kabusha à Irambi Katana en territoire de Kabare par 3 hommes identifiés comme des proches d’un bandit de grand chemin nommé Chance.
Dans une déclaration dont copie, nous est parvenue, ce mercredi 21 septembre 2022, cette organisation exige la tenue d’un procès équitable pour que ces bourreaux puissent répondre de leurs actes et réparer les préjudices subies par la victime.
A cet effet, AFEM déplore l’acte ignoble qui constitue une violation grave de droit des femmes après le lancement par le gouvernement congolais de la campagne Tolérance Zéro contre les violences sexuelles et la promulgation de la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles.
Cette structure de défense des droits salue par ailleurs la solidarité de la population qui est venue à la rescousse de la victime et qui a conduit les bourreaux au sous commissariat de la police Nationale congolaise à Cibimbi katana
Occasion pour Julienne Baseke, coordonnatrice de l’AFEM d’appeler à la mobilisation de toutes les organisations de défense des droits humains pour la prise en charge holistique de la survivantes des violences.
Aux autorités politiques, judiciaires, et policières, cette organisation plaide pour leur implication dans l’organisation d’un procès équitable qui servira de leçon en fin de décourager ce fléau.
Ceci pour assurer la protection de la victime par la communauté et décourager toute tentative d’arrangement à l’amiable et prévenir toute forme d’influence et d’évasion des bourreaux par le transfert de ces derniers aux commissariats de Kavumu ou Katana.
La Synergie des Associations pour la Réhabilitation de la RN2 et le Développement de l’Espace Lega dénoncent les tentatives de destruction des ponts récemment réhabilités sur cette route par des sociétés minières. Elle l’exprime dans une déclaration rendue publique le 20 Septembre 2022 dont une copie nous est parvenue.
Cette synergie révèle les Zalya, Kadubo, Mudubwe et Lubaya, ne peuvent pas supporter 25 tonnes, mais certaines sociétés minière y font traverser des camions allant jusqu’à 60 tonnes.
Cette Synergie recommande aux autorités d’imposer à ces sociétés chinoises de stopper le trafic avec les engins en surpoids, de les imposer le remboursement de dépenses engagées par la population et les contributeurs, ainsi que des pardons publics aux populations.
Il sied de signaler qu’un délai de 72h est accordé à ces dernières pour remettre en bon état le pont Zalya déjà en délabrement avancé.
Les médecins réunis au sein du SYNAMED viennent de manifester ce mercredi 21 septembre 2022, en ville de Bukavu pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de travail et leur prise en charge par l’état congolais.
Vêtus en blouses médicales et munis des calicots sur lesquels on pouvait lire le « Gouvernement doit respecter les engagements contenus dans les accords signés le 3 Août 2022 », ces médecins ont envahi les rues de Bukavu jusqu’au gouvernorat pour revendiquer l’application de leurs revendications.
L’un d’eux, docteurs Muujunka Banjambaka Désiré, indique que les blouses blanches exigent à l’état congolais d’honorer leur immatriculation, le payement de leur salaire, l’alignement des médecins à la prime de risque et bien d’autres
Peu après, leur mémorandum a été reçu par le directeur de cabinet du gouverneur de Province, Professeur Mubalama Zibona qui promet transmettre ce mémorandum à qui de droit.
Cette manifestation était à la base de la perturbation de la circulation suite aux barricades érigées par les blouses qui exigeaient la présence des autorités provinciales qui devraient recevoir leur mémorandum.
Clôture ce 21 Septembre 2022 de la session de formation de la chirurgie de guerre en faveur des médecins et infirmiers venus de différents territoires et la ville de Bukavu. Une session organisée par le CICR pour la prise en charge des blessés par arme dans les zones affectées par les conflits armés.
Ils sont une cinquantaine des médecins et infirmiers qui ont bénéficié du stage d’immersion du programme initié par le CICR avec comme particularité de les former sur la prise en charge des blessés de guerre par armes à feu.
Pour le chargé de programme CICR Sud-Kivu et Maniema, ils viennent de différents endroits dans lesquels les blessés par balles sont nombreux mais souffrent d’une bonne prise en charge avant d’atteindre les structures de santé.
Des médecins et infirmiers venus de tous les territoires de la province et qui ont reçu trois semaines de formation à l’hôpital provincial général de Référence de Bukavu.
Pour le docteur Guy Mulinganyi, c’est un atout pour ces médecins œuvrant dans les hôpitaux et structures de santé de proximité.
La session qui vient de se clôturer a connu la participation de 8 prestataires de santé qui sont satisfaits de la matière apprise.
En rappel, c’est depuis 2017 que cette remise à niveau a débuté et aujourd’hui grâce au CICR, les résultats sont palpables sur le terrain
Dans le but d’assurer la gestion durable des forêts et de faune sauvage par la création des moyens d’adaptation au changement climatique. Le gouvernement provincial en partenariat avec Strong Roots, vient de procéder à la remise officielle des 13 titres des concessions forestières aux communautés locales des chefferies de Lwindi, Basile, Burhinyi et Wamuzimu. C’était lors d’une cérémonie tenue ce lundi 19 septembre 2022 dans la chefferie de Basile en territoire de Mwenga.
Sous les pas des danses, satisfaites de ces arrêtés qui leur donner le pouvoir de gérer ces forêts, les communautés locales des 4 chefferies ont désormais un mot sur la conservation de ces espaces protégés.
Ce couloir reste, non seulement la seule opportunité de connectivité des habitats de dernières populations de grands singes et d’autres espèces dans le paysage, mais aussi, une opportunité de développement des moyens de subsistance des communautés locales et des peuples autochtones.
Appuyé par Strong Roots, la lutte était tellement longue. Dominique Bikaba précise que l’attribution de ces concessions découle d’un processus amorcés, en vue d’assurer la protection de la biodiversité en province du Sud-Kivu.
«La population a le droit de Gouvernance de leur forêt communautaire. Nous pensons que les communautés locales vont tirer bénéfice de cette décision vue qu’elles ont été suffisamment sensibilisées sur le respect de l’environnement et les normes des foresterie communautaire».
De son côté, Blandine Kalafula, députée provinciale du Sud-Kivu, que la sensibilisation continue pour amener les autres communautés à comprendre l’importance de la foresterie communautaire.
Ces arrêtés signés par le gouverneur de province, le 21 août 2022, couvrent des forestières communautaires qui constituent un couloir écologique entre le Parc National de Kahuzi-Biega et la Réserve Naturelle d’Itombwe.
Représentant du gouverneur à cette cérémonie, Jérémie Basimane, ministre provincial de l’environnement, indique que ces forestières offre plusieurs avantages dont la lutte contre l’exploitation illicite des ressources et la protection de la biodiversité en province.
Le moment fort était la remise de ces arrêtés aux Bamis qui a leur tour les ont remis à la communauté. 3 ministres provinciaux suivis du directeur général de Strong Roots et quelques députés ont mené cette opération. Une satisfaction pour toutes les communautés rassure le mwami de la chefferie de Basile Kalenga Riziki.
Tout en encourageant le gouvernement provincial et l’organisation Strong Roots dans la mise en œuvre de la foresterie communautaire en province du Sud-Kivu. Mme Fifi Likunde, cheffe de division de foresterie communautaire en République démocratique du Congo, appelle les communautés à la bonne gestion des ces forestières.
« Je remercie l’implication des autorités politico-administratives pour avoir aidé les populations à recevoir ces concessions. À travers le pays, nous comptons 152 CFCL et c’est sur un espace de plus de 2 millions 800 000 km ».
En somme, 21 concessions forestières communautaires ont déjà été documentées dans les territoires de Mwenga et Shabunda dont 6 dans la Chefferie de Bakisi et 15 dans les chefferies de Basile, Burhinyi Luindi et Wamuzimu en territoire de Mwenga. De ces 15 du territoire de Mwenga, 13 ont reçu des titres grâce l’accompagnement de Strong Roots et 2 autres présentent encore des cas de contestation.
De retour du territoire de Mwenga Henriette Bashi et Justin Mwamba
La présentation des résultats des études sur la collaboration entre les parties prenantes sur la riposte contre covid-19 et la vaccination contre cette pandémie, vient d’être au centre d’une séance de restitution organisée par Internews ce mardi 20 septembre 2022. Ceci pour barrer la route aux rumeurs et la désinformation sur la maladie à corona virus.
A en croire Pascal Chirhalwirwa, chargé des projets de Internews, les résultats de ces recherchent font état des plusieurs obstacles dans la collaboration entre les medias et les acteurs de santé, ainsi que la méfiance de la part des communautés du processus de vaccination contre covid-19.
Pour lui, la collaboration et la confiance doivent être renforcées entre les parties prenantes, en vue d’accorder à la population la bonne information, pour favoriser l’engagement dans le processus de vaccination contre cette pandémie.
Pascal Chirhalwirwa recommande à cet effet, aux journalistes et acteurs humanitaires à approcher les catégories des personnes isolées dans le but renforcer l’immunité collective à travers la vaccination contre covid-19.
Ces recherches s’inscrivent dans le cadre du projet « Enraciné dans la confiance » exécuté par internews avec l’appui de l’USAID au Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tanganyika.
Le collectif des chefs d’établissements des écoles de la province éducationnelle du Sud-Kivu 1 plaide pour la vérification des résultats de l’examen d’état et l’organisation de l’examen d’état dans l’ancien système.
Ces derniers l’ont exprimé dans un recours adressé au ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique. Ceci en réaction aux résultats de l’examen d’état qu’ils qualifient « mutigeux », suite aux échecs enregistrés dans plusieurs écoles.
Ce dernier fustige le fait que l’organisation de l’épreuve de l’examen d’état a prouvé certaines des limites qui sont entre autres la sortie des macarons des élèves sans photos et d’autres avec des identités irréelles et plusieurs irrégularités.
Il recommande au ministère de l’enseignement primaire secondaire et techniques la clarification des résultats des leurs élèves, la publication des résultats de l’examen d’état à temps réel mais aussi la suppression des innovations qui saliraient les chefs d’établissements
Signalons que les résultats de l’examen d’état de la province éducationnelle Sud-kivu 1 ont été publiés le 15 septembre dernier et les résultats n’ont pas été favorables pour certains finalistes.
