Le centre de formation professionnelle Jenga Tumaini a récemment bénéficié d’une dotation significative comprenant des machines à coudre, des machines industrielles en broderie et d’autres fournitures essentielles. Ces équipements ont été octroyés grâce au projet PROMOST IV (Promouvoir le développement des compétences orientées vers les besoins du marché et la création d’emplois dans la région des Grands Lacs), une initiative de la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), mise en œuvre par son partenaire Swisscontact.
Cette information a été confirmée par le président du comité de gestion de Jenga Tumaini dans un message adressé à la rédaction centrale de la RTNK.
Selon le Président du Comité de structure, cette réponse favorable fait suite à un projet déposé par Jenga Tumaini auprès de Swisscontact, visant à renforcer leurs capacités d’action en faveur des populations vulnérables.
Il souligne que ces nouvelles machines et fournitures amélioreront considérablement l’encadrement des personnes marginalisées et vulnérables, leur offrant de meilleures conditions d’apprentissage.
Le Docteur Patrick BULAMBO a ajouté que cette dotation permettra de moderniser les équipements vieillissants du centre et d’accroître sa capacité d’accueil, face au nombre croissant de personnes souhaitant acquérir un métier pour leur autonomie future.
Pour lui, il s’agit d’un signe d’espoir pour l’indépendance des bénéficiaires résidant à Kashusha et dans les environs. Il se dit confiant que cela permettra d’atteindre, voire de dépasser, les objectifs fixés.
Il a également souligné que cette dotation arrive à un moment crucial, marqué par la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, constituant ainsi un encouragement majeur pour l’équipe de Jenga Tumaini.
Tout en remerciant la DDC pour son soutien et Swisscontact pour la facilitation de ce partenariat, il a promis d’utiliser et de gérer les machines reçues avec responsabilité.
Le Docteur Patrick BULAMBO a également exprimé sa gratitude envers tous ceux qui continuent de soutenir les activités du centre.
Pour rappel, Jenga Tumaini intervient dans divers domaines avec pour devise : « faciliter l’éducation, donner Espoir et préparer le future_ ».
15 Mai 2024-15 Mai 2025, une année déjà depuis la création de la Fondation Asifiwe Baseme Napoléon (ABN). Une occasion pour le jeune leader et prometteur de cette fondation au service des démunis s’exprimer sa compassion envers les habitants du Nord et Sud-Kivu, victimes de la guerre depuis plusieurs mois.
Dans un entretien avec la RTNK, ce vendredi 15 Mai 2025, en marge de son anniversaire et celui de sa fondation.
Mr Asifiwe Baseme Napoléon précise que malgré plusieurs défis dont la guerre dans l’Est de la RDC, sa fondation a réalisé certaines actions pour accorder du sourire aux personnes en difficulté.
Parmi les réalisations , ce jeune au service des vulnérables note : « Une visite réalisée à Bukavu au Centre Herí Kwetu à Bukavu où nous avons apporté des vivres et non vivres aux personnes vivant avec handicap. Toujours au Sud-Kivu dans le territoire de Kabare, nous avons apporté notre soutien aux personnes vulnérables de troisième âge à Birava. Au Nord-Kivu dans le camp des déplacés de Kanyaruchinya, nous avons apporté des vivres et non vivres et d’autres biens pour soulager la souffrance des personnes en situation difficile »
Occasion pour le jeune leader, Asifiwe Baseme Napoléon de rassurer que sa fondation est déterminée à apporter encore son soutien aux populations du Nord et Sud-Kivu en cette dure période qu’elles traversent.
«(…) Nous avons le privilège de vous informer, chers parents , frères et sœurs de Goma et Bukavu ainsi que tous les territoires du Nord et Sud-Kivu , que nous réitèterons notre engagement à poursuivre la mission et les objectifs de la fondation , alignés autour de l’amour que nous portons envers les personnes démunies et celles en besoin d’assistance. Nous saisissons cette occasion pour vous rassurer que la fondation peaufine des stratégies pour voir dans quelles mesures tant soit peu, cette dernière viendra en aide à nos compatriotes en détresse dans l’est de notre pays »
En somme, ce dernier appelle la population à cultiver la paix et l’amour : « Chers amis , cultivons la paix, l’unité et l’amour entre nous. Il y plus de bonheur à donner qu’à recevoir comme nous dit Actes 20 vert 35»
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue ce mardi 13 Mai 2025 , le Réseau MWANGAZA, précise que le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a fait adopter en décembre 2024, par le Conseil des Ministres du Gouvernement de la RDC, un projet d’ordonnance-loi modifiant et complétant la loi n° 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité, une démarche qui avait surpris les parties clés au secteur, dont le Réseau Mwangaza, l’Association Congolaise pour les Énergies Renouvelables (ACERD et d’autres acteurs privés).
« Après cette adoption non inclusive et contre toute attente, le Réseau Mwangaza apprendra qu’en date du 05 février 2025, le Président de la République a signé et promulgué l’ordonnance-loi n°25/025 modifiant et complétant la loi relative au secteur de l’électricité, pendant que le Parlement était en vacances, et sans que cela soit autorisé par loi n°24/012 du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement, et ce, en violation des dispositions de l’article 129 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006 tel que modifiée et complétée en 2011»
Et de poursuivre : « Sur ce, outre la démarche précipitée du Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité , les irrégularités constatées et le caractère incomplet de la réforme d’un secteur aussi vital et indispensable pour le développement durable de la RDC »
Le Réseau Mwangaza déplore le fait que les contributions des parties prenantes clés (la Société Civile et certaines entreprises privées ne soient pas prises en compte dans cette action.
Il s’agit notamment :
« -Du besoin de renforcer l’effectivité de la décentralisation énergétique, et non de réduire le pouvoir d’action provincial à 5 MW. Cette modification est malheureusement en violation de l’esprit de la constitution sur la décentralisation ;
-De la nécessité de développer une fiscalité adaptée aux ambitions de la RDC décrite dans l’article 48 de la constitution, qui consacre l’accès pour tous à l’énergie, est un droit. De nouveau, la modification ne renforce pas cette ambition ;
-Du besoin de renforcer les institutions existantes, pour plus d’efficacité, en lieu et place d’en vouloir créer des nouvelles, renforçant ainsi les risques de chevauchement et de l’inefficacité des actions ;
-De la non-opportunité du besoin de créer une Société Nationale pour le dispatching d’énergie, mais plutôt le besoin se fait sentir pour la création d’une institution qui doit gérer le transport de l’électricité, ce qui pourra également impliquer le dispatching et bien d’autres services techniques ;
-Du fait que la réforme proposée n’a pas intégré la dimension de la garantie que l’État doit mettre en place pour faciliter et favoriser les investissements pour des projets de développement énergétique dans certaines zones considérées comme non rentable et qui sont souvent victimes de la marginalisation en ce qui concerne l’accès pour tous à l’énergie ;
-Du besoin que la loi intègre le principe de la Planification Énergétique Inclusive et Intersectorielle, comme une obligation légale.
-Du fait que la réforme proposée s’arroge le droit de légiférer sur les matières transversales, telles que la transition énergétique.
-De l’ambiguïté de vouloir faire passer certains marchés, des concessions et licences’ sous forme des marchés spéciaux sans que cela suivent la procédure des passations des marchés publics.»
Ainsi, considérant que cette ordonnance-loi n’est pas encore ratifiée par le Parlement d’une part et que les lacunes relevées doivent impérativement être comblées avant sa ratification d’autre part,
Le Réseau Mwangaza appelle le gouvernement congolais à ne pas procéder à la vulgarisation d’un tel texte encore sous examen au niveau de la Commission Énergie de l’Assemblée Nationale.
A cet effet, le Réseau Mwangaza invite, en outre :
-Les partenaires techniques et financiers de la RDC, notamment la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, à prendre acte de la non-ratification de cette loi par le Parlement et des lacunes persistantes. Par conséquent, à surseoir à tout appui à la vulgarisation de cette ordonnance, pour s’assurer d’une ratification qui intègre les propositions d’amélioration par les parties prenantes clés, à savoir la société civile et la corporation des opérateurs du secteur de l’électricité ;
-Le Parlement congolais a associé les parties prenantes clés (Société Civile, acteurs privés ainsi que les autres institutions clés( aux travaux techniques de la Commission en charge de l’électricité pour parvenir à combler les lacunes relevées ;
-Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité ne doit pas procéder au forcing, mais s’assurer de l’accompagnement des parties prenantes clés au secteur, pour une inclusivité et une appropriation de la réforme qui devra aboutir à des résultats probants en ce qui concerne l’amélioration de l’accès pour tous à l’électricité en RDC » conclut le réseau Mwangaza dans son communiqué signé le 12 mai 2025 à Kinshasa par son coordonnateur Me Emmanuel Musuyu.
Le 11 mai, à travers le monde, la communauté Rastafarienne commémore la Journée internationale de Rastafari. Contacté par la RTNK, Moïse Chirhalwirwa Masonga, défenseur de cette culture, cette journée est bien plus qu’une simple célébration.
Instituée pour honorer la richesse spirituelle et culturelle du mouvement Rastafarien, cette journée vise aussi à faire connaître ses valeurs fondées sur la paix, la tolérance, l’égalité et la justice sociale.
Né dans les années 1930 en Jamaïque, le mouvement Rastafari s’est étendu à l’échelle mondiale, en particulier dans les années 1960 grâce à la musique reggae. Figures emblématiques du genre, Bob Marley, Peter Tosh ou encore Burning Spear ont contribué à porter la voix des Rastafariens au-delà des frontières caribéennes, chantant l’amour universel, la résistance contre l’oppression et la foi en Jah, le Dieu unique des Rastafariens.
Ces derniers reconnaissent également en l’empereur éthiopien Hailé Sélassié Ier une figure divine, incarnation vivante du Messie dans leur foi. Leur mode de vie est marqué par des signes distinctifs : dreadlocks, couleurs rouge, jaune et vert symbolisant le sang, la richesse africaine et la nature, ainsi que des rituels mêlant chants, prières et danses.
Pour Moïse Chirhalirwa, cette journée est l’occasion de rappeler que le Rastafarisme est un message vivant, utile à tous.
« Ce que nous prônons, c’est l’harmonie entre l’homme et son environnement, la justice pour les opprimés et l’unité entre les peuples. Le monde gagnerait à écouter ce message. »
Alors que les tensions sociales, les inégalités et les conflits persistent dans de nombreuses régions du globe, les enseignements du Rastafarisme trouvent une résonance particulière, celle d’un appel à la conscience, à l’amour fraternel et à la construction d’un monde plus équitable.
Plusieurs femmes enceintes décédées depuis le mois de Mars jusqu’au mois de Mai/2025 en Province du Sud-Kivu. Ceci suite aux stress consécutivement aux atrocités dans l’Est de la RDC, la faible prise en charge sanitaire et le manque de suivi et tant d’autres problèmes. L’alerte est des sages-femmes lors d’un entretien avec le reporter de la RTNK lundi 5/Mai/2025 en marge de la journée des sages-femmes.
Les cas sont légion dans les territoires de Kabare, Kalehe, Idjwi et Walungu. Dans tous ces coins le suivi des femmes enceintes est devenu hypothétique.
Si certaines ont du mal à se faire consulter d’autres ne savent pas se déplacer avec le contexte sécuritaire détérioré au Sud-Kivu. Le même contexte qui ne permet pas aux Sage-Femmes de bien jouer leur rôle en cette période de crise.
« Les sages-femmes sont en insécurité, des turbulences liées à la crise sécuritaire au Sud-Kivu où certaines structures sanitaires ont été pillées, détruites, et autres fermées pendant la guerre, les femmes enceintes traversent un moment difficile.Cette situation s’ajoute aux stress et cela accentue la mort maternelle » déplore la vice-présidente de la corporation provinciale des sages-femmes Estelle Bahati.
Même son de cloche pour le vice coordinateur provincial des sages femmes chargé de l’administration au niveau de la province.
« L’insécurité ne permet pas aux sages femmes de travailler dans leur condition habituelle moins encore aux femmes enceintes d’atteindre les structures sanitaires à temps réel pour faire le suivi de la grossesse et le retard dans la prise des décisions posent problème et sont à la base des morts maternelles » indique Nestor Bafunyembaka.
De son côté Espérance Namanvu Mudimo secrétaire exécutive provinciale du syndicat des sages-femmes ajoute que les conséquences sont multiples notamment le fait que les femmes soient exposées aux infections «post-partum» et le décès des enfants.
Elle craint que cela ne s’aggrave si aucune intervention n’est faite dans l’urgence.
En somme Francine Bagalwa Bulonza secrétaire de l’ordre des sages femmes au Sud-Kivu de solliciter la protection de leurs collègues, le renforcement de la sécurité et l’équipement des structures sanitaires afin de limiter les décès maternel en Province et sauver des milliers des vies.
L’année 2025, la journée dédiée aux Sages-Femmes a été célébrée sous le thème : «Sage-Femme indispensable dans la crise»
1er Mai 2000-1er Mai 2025, 25 ans déjà depuis la création du groupe scout CELPA en ville de Bukavu. Pour rendre ce jour mémorable , les jeunes de ce groupe scout de l’église protestante, viennent d’organiser deux apostolats aux centres de santé de la CELPA à Muhungu et en face de la 33 ème Région Militaire en ville de Bukavu.
A en croire le responsable de ce groupe scout, Mr Iragi Espoir dit Narval Laborieux , ces apostolats, sont des bonnes actions scoute pour accorder du sourire aux malades.
A ces endroits, ces scouts, guides et enfants de la meute, ont offert aux malades des vivres et non vivres dans un climat de joie et de compassion.
Occasion pour lui de sensibiliser la population de Bukavu sur l’existence du mouvement scout dans la communauté CELPA et son rôle important dans la formation de la jeunesse.
Ce dernier invite les autres jeunes à vivre en harmonie et à compatir avec les personnes en difficulté.
En rappel, ces jeunes, femmes et enfants du groupe scout CELPA ont clôturé cette célébration par le partage d’un gâteau dans une ambiance joviale à son siège situé à l’institut Tumaini en ville de Bukavu.
L’Union Nationale des Travailleurs du Congo(UNTC) plaide pour l’amélioration des conditions de vie de travailleurs. Le tout en assurant la sécurité de leurs entreprises. Ceci pour favoriser un bon climat de travail à ces derniers. Cette structure l’a exprimée lors d’un point de presse tenu ce jeudi 1er Mai 2025 à Bukavu en marge de la journée internationale du travail.
Lors de ce point de presse , il a été question d’évaluer les conditions dans lesquelles les travailleurs exercent leurs métiers durant cette période de crise que traverse la RDC en général et en particulier la province du Sud-kivu .
Et d’ajouter les conditions de travail ont sensiblement régressé suite aux multiples guerres , qui ont conduit à la détérioration des conditions de vie et la fermeture de certaines sociétés , l’instabilité du taux de change , le chômage et la baisse du pouvoir d’achat du travailleur.
L’UNTC indique que cette journée est célébrée d’une manière exceptionnelle suite au faut que l’action syndicale en province du Sud-Kivu connaît des difficultés énormes dues à la fermeture des banques et coopératives d’épargne et de crédit depuis le mois de février 2025 .
Face à cette situation, Mme Ghislaine Kwinja CIVAVA, présidente de l’UNTC appelle les autorités à trouver une solution durable pour le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC.
Le tout pour favoriser un bon climat de travail aux travailleurs de cette région .
Occasion pour elle de compatir avec ses camarades travailleurs qui jusque-là n’ont pas de moyens de rejoindre leurs lieux de service suite à la fermeture de certaine entreprises depuis la prise de la ville par le mouvement M23.
Signalons que la journée Internationale du travail a été célébrée cette année sous le thème « Oeuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale» et sur le plan national cette journée est célébrée sous le thème: « Unis et solidaire pour la résilience en RDC
L’Attaque et l’occupation des écoles par des groupes armés ou les forces armées pendant les conflits armés constituent des violations graves des droits de l’enfant.
La Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant (CIDE) garantit l’accès à l’éducation à tous les enfants filles ou garçons sans distinction de races ni des langues.
Chaque enfant a droit à l’éducation et à des possibilités d’apprentissage de qualité
L’éducation joue un rôle très important dans la formation d’un être humain, elle vise à favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leur potentialité. CIDE, Art 28
L’éducation est un droit fondamental, un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever les niveaux de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité.
La finalité de l’éducation est l’amélioration de la qualité de vie d’une personne.
Pas d’éducation, pas d’Hommes formés, utiles pour la société.
L’enseignement primaire est obligatoire et gratuit pour tous
La gratuité de l’enseignement de base étant encore l’un des grands défis à révéler par le gouvernement Congolais, qui se bat jusqu’à présent pour son effectivité totale sur toute l’étendue du territoire Congolais.
Malheureusement , depuis l’aggravation de la situation sécuritaire en province du Sud-Kivu, des écoles ont été attaquées et d’autres sont toujours occupées.
Une situation qui prive à plusieurs enfants leur droit à l’éducation.
C’est le cas de l’école primaire KASHIE du centre évangélique viens et vois (CEVV) située à Ciriri en commune de Bagira, qui après avoir servi d’abri à certains éléments des FARDC blessés de guerre, s’est vue être démolie : Bâches des toilettes transformées en lits, bancs, pupitres transformés en bois de chauffage pour la cuisson de leurs aliments. Quelques tôles enlevées et vendues aux enchères.
Aujourd’hui, l’école est en difficulté de faire asseoir 413 élèves pour qu’ils étudient dans des bonnes conditions.
Pour rappel , cette école avait bénéficié de l’appui en Kits scolaire de la part de la fondation KMS-F en date du 14 Septembre 2024.
La Fondation KMS asbl dénonce et condamne cette grande violation de la loi portant protection de l’enfant, de la convention internationale des droits de l’enfant et des instruments juridiques , qui défendent la protection de l’enfant au niveau international, nationale et local.
A cet effet , la Fondation KMS-F lance un appel à tous les défenseurs internationaux, nationaux et locaux des droits de l’enfant, d’intensifier la sensibilisation auprès des responsables des groupes armés, les autorités plitico-administratives, les services de sécurité, sur la protection des droits de l’enfant pendant la période des conflits armés.
Les hôteliers , restaurateurs et tenanciers des espaces récréatifs décrivent le climat des affaires paralysé par la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC. Ce qui affecte le secteur touristique plus particulièrement les hôteliers qui s’insurgent. Ils l’ont fait savoir dans un entretien avec le reporter de la RTNK.
Tout est consécutif à la crise engendrée par le conflit armé dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
En ville de Bukavu par exemple, plusieurs tenanciers des hôtels font savoir que depuis un temps l’état de guerre et d’insécurité ne permet pas aux visiteurs du milieu et d’ailleurs de venir s’héberger dans leurs hôtels moins encore consommer leurs produits.
A eux d’ajouter que plusieurs personnes préfèrent acheter les minimums vitaux qu’aller s’acheter le repas à l’hôtel comme c’était le cas dans les temps passés.
Situation qui ne facilite pas la reprise normale et l’exercice de leurs activités quotidiennes en toute quiétude.
L’un d’eux qui a gardé l’anonymat fait savoir qu’il y a des jours qu’ils ne vendent pas même une bouteille d’eau pourtant les charges fixes restent les mêmes en titre d’exemple l’électricité, l’eau et les personnelles.
Il souligne que l’inactivité de la Bralima et de certains acteurs économiques se répercutent également sur eux.
Cela s’ajoute à la fermeture des banques qui a aggravé la situation limitant l’accès aux liquidités et entravant les transactions.
Notre source déplore que malgré le contexte du moment ils sont soumis aux taxes alors que les activités sont au ralenti si pas à l’arrêt.
Face à cette situation, les tenanciers des hôtels, restaurants et espaces récréatifs plaident pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC et que les partis en conflit s’attendent afin de restaurer la paix et la sécurité pour que la vie revienne au normal.
Ils estiment qu’un climat d’affaire favori et le retour urgent de la paix s’avèrent importants pour que l’effervescence soit encore au rendez-vous.
La Fondation Faida Faidika Faidisha (F3) vient de procéder au lancement du projet « Entreprendre avec Capital Zéro ». Ceci pour encourager l’entrepreneuriat féminin en province du Sud-Kivu grâce à la vente des pagnes et la valorisation des déchets textiles d’usine. C’était lors d’une cérémonie tenue ce samedi 26 Avril 2025 en ville de Bukavu
Durant 6 mois , ces femmes et jeunes filles seront coachées par des mentors sur plusieurs notions dont l’élaboration des plans d’affaires , la politique de vente ainsi que l’étude du marché.
Le tout pour aboutir à la vente des pagnes et la valorisation des déchets textiles d’usine suivant la vision de l’initiatrice de la Fondation Faida Faidika Faidisha F3 , Mme Faida Narugeta , vouée à l’épanouissement des femmes et jeunes filles.
Occasion Mme Furahi Citera chef des programmes de la Fondation F3 de préciser ce projet va contribuer à l’indépendance et l’autonomie des femmes et jeunes grâce à ses différents projets.
A cet effet, Mlle Wanny Kalumuna, point focal du projet « Entreprendre avec Capital Zéro», rassure que grâce à la Fondation F3, les bénéficiaires seront accompagnés pour impacter la communauté sur le plan social et économique.
Sentiment de satisfaction pour Mlle Balibuno Patricia, l’une des bénéficiaires qui remercie Mme Faida Narugeta pour cette initiative, qui arrive au moment opportun.
Signalons que ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat féminin exécuté par la Fondation Faida Faidika Faidisha (F3) dans plusieurs territoires de la province du Sud-Kivu.