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Sud-Kivu :Ce qu’il faut savoir des sanctions auxquelles s’exposent les auteurs de la justice populaire(Me Alfonce Chibembe)

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Dix cas de justice populaire ont été enregistrés dans la province du Sud-Kivu et dans la ville de Bukavu du samedi 02 Avril au lundi 4 Avril 2022. Le manque de confiance dans la justice et le relâchement des présumés bandits sont les principales causes de ce phénomène.

Face à cette recrudescence de cas de justice populaire Me Alphonse Cibembe éclaire l’opinion sur les sanctions auxquelles s’exposent les auteurs de justice populaire.

Qualifiés parmi les cas des homicides, lésion corporelles, meurtres, et assassinat, ces actes sont définis par le code pénal congolais à ses articles 43 à 56.

Me Chibembe explique :«La justice populaire est une infraction,un acte criminel interdit par la loi. La personnalité pénale est individuelle,Intuitu personae.Pour sanctionner un tel acte, l’on doit rechercher le rôle de tout un chacun et les actes qu’il a posé.C’est difficile de sanctionner la masse, la masse n’a pas d’âme, dit-on»

Et de poursuivre : «Cela trouve la base juridique sur la responsabilité pénale individuelle qui est un principe général de droit. La loi n’autorise pas la vengeance ou de se rendre justice.Le code pénal des articles 43 à 56 parle des infractions de l’homicide, meurtre et assassina

En conclusion,Me Alfonce Chibembe appelle la justice à faire de son mieux pour restaurer la confiance entre elle et la population pour une bonne collaboration et combattre ainsi la justice populaire devenue reçurente.

«Aujourd’hui s’il y a justice populaire c’est parce qu’il y a crise de confiance entre la population et les autorités compétentes.Il faut que les autorités restaurent la confiance perdu entre elles et la population en sanctionner comme il se doit les auteurs de différents actes criminels déférés devant la justice»

Il sied de noter que la justice populaire ne se définit pas comme concepte juridique mais plutôt comme un abus de droit en violation de la constitution et punit individuellement chaque personne ayant concouru à cet acte.

Kadutu :Un mort lors de l’écroulement d’une maison au quartier Nkafu

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Une fille âgée d’environ 14 ans vient de perdre la vie ce mardi 5 Avril 2022.Ceci suite à l’écroulement d’une maison de deux niveaux en pleine construction sur avenue Cibera au quartier Nkafu en commune de Kadutu.

A en croire la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, c’est vers 13h que cette maison s’est écroulée causant la mort d’une fille répondant au nom de Nabintu Iragi et plusieurs dégâts matériels.

A notre source d’ajouter que cet accident fait suite à la spoliation de la route du menant vers la mosquée de karhale et où était érigée maison et plusieurs autres maisons malgré plusieurs dénonciation des acteurs sociaux.

Face à cette situation,Patrick Munguakonkwa, président de la NDSCI en commune de Kadutu, appelle les autorités à procéder à la démolition de toutes ces maisons érigées dans cette voie publique de l’entrée de la mosquée de Karhale au centre de santé Maria.

Également,le président de la NDSCI Kadutu invite les autorités à interpeler toutes les personnes qui autorisent la construction sur ce site et les punir selon la loi.

Bukavu : La Mairie et le Fond Social appelés à prendre des mesures pour l’évacuation des déchets abandonnés sur la chaussée

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Le ministre provincial de l’urbanisme interpelle le maire de Bukavu et l’invite à sanctionner toutes les associations chargées de d’évacuer les déchets mais qui ne le réalisent pas.L’interpellation est couchée dans une correspondance adressée au maire et dont une copie nous est parvenue.

Dans cette correspondance signée par le ministre Jérémie Basimane, ce dernier salue l’initiative des travaux des balayeurs des artères principales de la ville de Bukavu.

Par contre, ce dernier dit avoir enregistré plusieurs dénonciations des habitants du fait que les balayeurs abandonnent les immondices en pleine chaussée.

Pour le ministre en chargé de l’environnement, il est temps pour que le maire ensemble avec la coordination de l’environnement et ses services techniques ainsi que le chef d’antenne du Fond Social de prendre des mesures urgentes et d’évacuer les immondices abandonnées sur la chaussée d’une part et d’autre que ces déchets sont déversés dans la chaussée.

Dans cette même correspondance, l’autorité en charge de l’environnement, interpelle le maire de Bukavu en vue de sanctionner les organisations de ramassage des déchets dont certaines profitent du temps pour les abandonner en pleine chaussée.

En rappel,il y a quelques jours, le maire de Bukavu Meschack Bilubi avait réuni les responsables de différentes organisations chargées d’évacuer les déchets afin qu’elles assument convenablement leurs tâches.

RDC : Le VPM de l’intérieur visé par une motion de défiance signée par 77 députés nationaux et portée par Didier Okito.

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Une motion de défiance a été déposée ce lundi 4 avril 2022 au bureau de l’Assemblée nationale contre le Vice-premier ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières Daniel Aselo Okito. Cette motion de défiance signée par 77 députés nationaux est portée par le député national  Didier Lutundula Okito. Ce dernier est membre de l’UDPS, parti au pouvoir.

Le député Okito a fait savoir que que cette initiative parlementaire fait suite aux réponses non convaincantes de M. Aselo à la question lui adressée sur la gestion de son secteur. Il a affirmé que ce ministère n’est pas géré au regard de plusieurs abus constatés dans ce secteur si sensible de la vie nationale.

«Le VPM est venu deux fois à l’Assemblée nationale, mon constat est qu’il était venu uniquement s’excuser par rapport à ses propos outrageux contre les députés nationaux et provinciaux, il n’a pas touché le fond des questions lui posées par les députés nationaux, avocat de son état, il est conscient qu’il est en train de faire la violation grave des lois et de la constitution de la République Démocratique du Congo»

Et de poursuivre : «Nous n’avons pas été satisfaits, il faut soit qu’il démissionne avant l’alignement de la motion contre lui, soit il se présente pour la troisième fois devant les députés nationaux pour présenter ses moyens de défense. Il y a la mauvaise gestion de la territoriale, l’insécurité grandissante dans toute la République Démocratique du Congo, la police est devenue incontrôlable que ça soit la police routière, que ça soit la police de proximité comme si on était dans un État bananière, jusque-là l’ANR n’a pas cessé avec ces petits cachots clandestins. Ce ministère n’est pas géré, ça pèse trop sur les épaules du VPM Daniel Aselo Okito», a expliqué à ACTUALITÉ.CD Didier Lutundula Okito, après le dépôt de sa motion au bureau de l’Assemblée nationale.

L’élu de Bukavu et les députés qui l’accompagnent ont préféré directement la motion de défiance au lieu d’autres procédures.

«C’est une motion de défiance qui est différente d’une question orale avec débat, on ne peut pas adresser à une même personne une question orale avec débat dans un délai d’un mois, c’est ce qui est interdit par notre règlement intérieur», a-t-il ajouté.

Cette démarche intervient quelques jours après la déchéance du ministre de l’économie nationale Jean-Marie Kalumba Yuma. Au terme d’un vote organisé à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la motion de défiance initiée contre le ministre et auquel ont pris part 368 députés nationaux, 277 ont voté pour, 79 ont voté contre et les 12 autres se sont abstenus. Le député Crispin Mbindule était l’initiateur de la motion.

Jean-Marie Kalumba Yuma est reproché d’être incompétent notamment sur sa gestion du dossier en rapport avec les chinchards commandés par le gouvernement pour les festivités de fin d’année 2021-2022. Bien plus, il est pointé du doigt au regard de la hausse de prix des biens de première nécessité constatée dans les différents marchés à travers l’ensemble du territoire national.

Avec actualite.cd

Bukavu/Dossier UOB: Le collège des étudiants suspendu en attendant l’issue des enquêtes judiciaires.

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La suspension du collègue des étudiants de l’UOB et les dispositions pour l’organisation du deuil de l’étudiant Jean-Paul Rusumba Birhakabulirwa décidé lors de la manifestation du samedi dernier au campus de l’UOB à Karhale.

Ceci figurent parmi les résolutions prises lors de la réunion organisée par le gouvernement provincial avec le comité de gestion de l’UOB,les différents corps de l’UOB(Corps académique, Corps scientifique,les PATO),le collège des étudiants et le délégué des étudiants manifestants et la conférence provinciale des chefs d’établissements de l’ESU.

Nous vous proposons les différentes résolution de cette rencontre tenue ce lundi 4 Avril 2022 au Nyamoma après une manifestation des étudiants de l’Université Officielle de Bukavu

«1-Le Comité de Gestion s’engage à afficher les échéances de paiement des frais académiques;
2- L’inhumation de l’étudiant se fera de façon digne et selon la volonté de safamille (SOS),les funérailles doivent être prises en charge par l’UOB ;
3 -La suspension du collège des étudiants,en attendant l’issue des enquêtes judiciaires.Le comité de gestion de l’UOB est chargé de prendre des mesures provisoires à travers les délégués facultaires et se fera assister par la Conférence Provinciale des Chefs d’Etablissements de l’Enseignement supérieur et universitaire du Sud-Kivu;
4-La Province prendra des dispositions nécessaires pour que la justice se fasse avec diligence;
5-Les représentants des manifestants s’engagent à prendre des précautions nécessaires pour protéger les membres du collège des étudiants et le patrimoine de l’université;
6 -La création d’un comité des funérailles composé de : le Comité de Gestion,les représentants des corps, des délégués facultaires et de la famille du défunt
»

Signalons que cette réunion était présidée par le gouverneur de province représenté par le ministre provincial de l’intérieur en présence du conseiller du ministre en charge des Affaires,du directeur de cabinet du gouvernorat et de la présidente de la conférence provinciale des chefs d’établissement de l’ESU.

Sud-Kivu : L’organisation PPI invite la justice à aider la population à limiter la justice populaire

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L’organisation Partenariat pour la protection Intégrée(PPI) invite la population à s’adresser à la justice pour juger des personnes accusées pour certains faits et à la justice de mieux enquêter avant de libérer les personnes accusées par la population.Cette structure l’a exprimée dans une interview avec la RTNK en réaction à la persistance des cas de justice populaire en province du Sud-Kivu.

A cette occasion,Me Pascal Mupenda condamne ces cas et appelle la population à acheminer les présumés bandits dans les structures de la police les plus proches pour qu’ils répondent de leurs actes.

Également,le chargé de programme du PPI,demande aux juges et magistrats de travailler en complicité avec les habitants pour avoir des preuves en fin de sortir un jugement fiable.

«Au regard de tous ces cas de justice populaire qu’on est entrain d’enregistrer,ça ne peut que chagriner le cœur, parceque qu’on se demande pourquoi les gens ne veulent plus s’adresser en justice pour que leurs causes soient entendues au lieu de mettre eux-mêmes à tuer parce qu’il s’agit des tueries, à mettre fin à la vie des autres et peut être c’est des innocentes personnes qui périssent dans telles situations»

A la justice,le PPI recommande: «Nous ne pouvons pas aussi jeter un chèque blanc aux autorités judiciaires parce que effectivement nous pensons que lors qu’elles sont saisies par la population pour tel ou tel cas de quelqu’un accusé d’un manquement quelconque,la justice devrait éviter de libérer immédiatement sans avoir vérifié et se rassurer que la personne qu’on leur a présentée ne soit réellement l’auteur des faits deletuel qu’on lui accuse»

En rappel,4 présumés bandits ont été brûlés vifs par les habitants en colère à la limite entre le quartier Mosala en commune de Kadutu et Cahi en commune de Bagira la nuit du samedi au dimanche 3 Avril 2022 dernier.

«Donc autant,nous invitons à la population à la responsabilité,à s’adresser à la justice lors qu’il y a des personnes qu’elle accuse pour avoir commis tel ou autre problème,tel manquement ou telle infraction.Autant aussi nous invitons les autorités judiciaires à bien vérifier,à bien enquêter sur des faits infractionels qui portés par de vers elle par la population afin que ce fléau puisse ce limiter» conclut-til

Bukavu : Deuxième jour des échauffourées après le meutre étudiant à l’UOB

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La colline de Karhale s’est réveillée sous une vive tension c’est lundi 4 Avril 2022, suite à la deuxième journée des échauffourées à l’UOB après la mort d’un étudiant lors des manifestations de revendication de la baisse des frais académique.


Pour ce deuxième jour, les manifestants exigent la démission du comité de gestion et la dissolution du collège des étudiants.

Sur place, les étudiants de l’UOB ont brûlé les pneus la matinée de ce lundi 4 Avril à l’entrée de leur institution pour exiger qu’une enquête soit menée afin que les auteurs du meurtre soient dénicher et qu’ils répondent de leur actes.

Habillés en couleur noir et sifflet à la bouche pour exprimer leur mécontentement, ils exigent la destitution du collège des étudiants et l’interpellation du comité de gestion pour éclairer la lenterne quant à ce.

Pour eux, il est inconcevable que les étudiants en pleine revendications soient infligés des coups des bâtons par certains de leurs collègues du collège des étudiants qui seraient manipulés par certaines autorités académiques.

Certains d’entre eux veulent qu’après que cela soit dequanter, le corps de leur camarade soit inhumé dans les enceintes de l’UOB et que cessent le phénomène brigade universitaire.

Contacté à ces propos, le recteur de l’UOB n’était pas joignable.


Dans l’après-midi, les manifestants se sont orienter au gouvernorat de province pour exprimer leur ras-le-bol et ensuite chez le défunt pour compatir avec la famille de l’illustre disparu.

Kabare/Délabrement la RN2: L’UCB et la société civile alertent

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La Société Civile de Kabare et l’Université Catholique de Bukavu (UCB) appellent le gouvernement provincial à trouver des solutions provisoire en attendant la réhabilitation de la Route Nationale numéro 2.Ces dernières l’ont exprimée suite au délabrement très avancé de cette route vers Kazingu à l’endroit dit chez les Chinois.

A cette occasion,le vice recteur aux affaires académiques à l’UCB déplore que cette route soit abandonnée.

Pourtant,cette figure parmi celles qui devraient être réhabilitées dans le cadre les travaux de 100 jours du chef de l’état mais en vain.

Prof Heri Kazi en parle :«Que le gouvernement provincial nous aide seulement à mettre une machine là-dessus et on peut rouler et les étudiants peuvent étudier normalement,il y a des étudiants qui arrivent à la maison à 20h,21 en quittant Kalambo.Donc c’est vraiment regrettable…»

Et de poursuivre: « C’est pourquoi nous passons le massage,il suffit que seulement de recharger la route, nous allons y rouler en attendant que le financement qui été donné pour qu’on répare cette route soit opérationne

Bagira: Un corps sans vie ramassé non loin de la société Pharnakina

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Le corps d’un homme âgé d’environ 50 ans vient d’être ramassé la matinée de ce lundi 4 Avril 2022 dans rivière Tshula au quartier Cikonyi non loin de la société Pharnakina et du Centre de Recherche Minière(CRM)en commune de Bagira.

A en croire la Nouvelle Dynamique de la société civile,il s’agit de Benito Musole,habitant du quartier cikonyi et agent au Centre de santé Uhaki.

Et de poursuivre que la victime laisse une veuve et plusieurs enfants.

Face à cette situation,Wilfried Habamungu,porte-parole provincial adjoint NDSCI Sud-Kivu condamne ce fait et appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour sécuriser la population et ses biens.

«Nous plaidons pour des enquêtes séreuses pour rechercher les auteurs de la mort de ce citoyens,les attraper et même les déférer devant les instances judiciaires pour qu’ils subissent la rigueur de la loi..»

Et de poursuivre :

«Nous plaidons également pour la sécurisation de la population de la ville de Bukavu,particulièrement celle de la commune de Bagira où chaque jour on enregistre des cas d’insécurité»

Signalons que les causes et les circonstances de cet enieme cas de corps sans vie ramassé en ville de Bukavu restent inconnues.

Bukavu/Meurtre d’un étudiant à l’UOB :La société civile de Nyakaliba hausse le ton

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Un étudiant répondant au nom de Jean-Paul Rusumba Birhakabulirwa,habitant de Panzi et inscrit en G3 Droit à l’université Officielle de Bukavu(UOB),vient de rendre l’âme suite aux coups de bâton lui infligé par l’un des brigadiers de l’UOB après une matinée agitée à la colline inspirée de Karhale ce samedi 2 Avril 2022. Ceci après des échauffourées des étudiants de l’UOB pour contester la hausse des frais académiques.

Tout est arrivé après que les étudiants aient barricadé l’entrée de leur institution en brûlant les pneus tôt le matin pensant que le collège des étudiants serait de mèche avec les autorités de l’UOB pour cette hausse des frais se sont retournés contre la brigade universitaire.

Des étudiants en colère ont saccagé le bureau du collège des étudiants pour exprimer leur ral-le-bol suite à la mort de leur camarade.

Occasion pour la Société Civile de Nyakalimba,de dénoncer le mauvais comportement de certains brigadiers de l’UOB et exige que les enquêtes soient menées et que l’auteur soient déférés devant la justice et répondent de leurs actes.

Signalons que le corps de la victime a été acheminé à la morgue de L’hôpital provincial de Bukavu en début d’après-midi.