Les écologistes de Casque Vert et du Club RFI ont manifesté ce 12 Novembre 2024. Ceci Bukavu pour dénoncer la destruction accélérée du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB), un joyau de la biodiversité mondiale classé au patrimoine de l’UNESCO.
Scandant des chansons de lutte et brandissant des pancartes aux slogans percutants, les manifestants ont exprimé leur colère face à la dégradation de cet écosystème fragile. « Non à la destruction du PNKB ! » et « Non aux pillages des ressources naturelles du PNKB ! » résonnaient dans les rues de la ville.
Selon les témoignages recueillis, des centaines de camions quitteraient chaque jour le PNKB chargés de braises et de planches, alimentant un marché noir florissant. Cette exploitation sans précédent met en péril l’équilibre écologique de la région et menace la survie de nombreuses espèces animales et végétales.
Les manifestants ont été reçus par le Directeur de Cabinet du Gouverneur, à qui ils ont demandé de prendre des mesures urgentes pour sauver le PNKB.
Ils appellent également l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et la société civile à s’unir pour faire face à cette crise.
Le PNKB, abritant une faune et une flore exceptionnelles, est un atout majeur pour la République Démocratique du Congo.
Sa destruction aurait des conséquences désastreuses sur le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des populations locales.
Face à l’urgence de la situation, il est indispensable que tous les acteurs concernés se mobilisent pour protéger le PNKB.
Les autorités doivent renforcer la surveillance du parc, lutter contre le braconnage et les activités illégales, et soutenir les initiatives de développement durable, indiquent ces manifestants
En somme, la société civile doit continuer à sensibiliser l’opinion publique et à exercer une pression sur les décideurs.
Le député national Maombi Katsongo Sosthène plaide pour l’ouverture d’une ligne budgétaire concernant la prime de risque des techniciens vétérinaires et réajustement de fonctions spéciales et spécifiques du ministère de pêche et élevage . L’élu de Lubero , l’a exprimé dans une lettre adressée au président de l’assemblée nationale et dont copie nous est parvenue ce lundi 11 Novembre 2024
Dans une correspondance, l’élu du territoire de Lubero, sollicite l’implication personnelle du président de l’assemblée nationale dans l’ouverture dans la loi des finances exercice 2025 une ligne budgétaire destinée au payement de la prime de risque des techniciens vétérinaires.
Ceci conformément aux engagements du gouvernement tels que repris dans les différents accords de Bibwa avec le banc syndical des cadres et agents du secteur de santé.
« Il ya lieu de préciser que le gouvernement à travers le Ministère de la fonction publique et celui de la santé ont depuis 2023 milité sans succès pour cette ligne budgétaire et ainsi il s’observe que jusqu’à présent aucun technicien vétérinaire n’a bénéficié de la dite prime bien que cela présente un droit qui leur est reconnu » . Précise la correspondance.
Également le député national Maombi Katsongo Sosthène ajoute que vu l’importance de cette catégorie d’agents intervenant dans la sécurité alimentaire et l’économie du pays et par ailleurs afin de mettre terme à la discrimination dont ils sont victimes depuis longtemps
Il s’avère nécessaire que la loi des finances de l’exercice 2025 sous examens prenne en compte cette préoccupation.
Très soucieux des conditions de vie de techniciens vétérinaires , selon ses analyses , l’élu de Lubero constate que la majorité des cadres et agents (administratifs) du ministère de la pêche et élevage ne bénéficient pas de la prime de fonctions spéciales et spécifiques et par contre les rares qui en perçoivent le montant leur alloué est nettement inférieur à celui d’autres ministres.
Signalons que cette correspondance est la deuxième dans un intervalle d’une semaine. La dernière était adressée à la première ministre , cheffe du gouvernement sur la nécessité de correction et d’assurer l’équité dans le paiement de la prime de risque due aux agents et cadres du secteur de santé.
Collecter les fonds pour assister les enfants malnutris de Mukongola en territoire de Kabare . Des jeunes artistes réunis au sein de l’organisation YALT , viennent d’organiser ce une journée culturelle dénommée « Main du cœur », le dimanche 10 Novembre 2024 dans la ville de Bukavu
De l’exposition des tableaux issus du recyclage des déchets et passent par des prestations des artistes slameurs et comédiens au rythme de la musique
Ces jeunes artistes de la ville de Bukavu , ont exprimé leur solidarité et amour envers les enfants malnutris de Mukongola en territoire de Kabare.
Pour Cikuru Cirimwami, coordinateur de l’organisation YALT, les fonds collectés serviront à l’organisation dans les jours qui viennent une action caritative en faveur des enfants malnutris en territoire de Kabare.
Ces derniers appellent les personnes de bonne volonté à soutenir cette action pour sauver des vies.
Signalons que l’organisation YALT compte plusieurs actions sociales en faveur des démunis dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu et ailleurs.
Soucieux de l’assainissement de la ville de Bukavu. Les militaires de la 33ème Région Militaire viennent d’effectuer des travaux communautaires le weekend dernier en commune de Kadutu . Sur place des caniveaux ont été débouchés et des monticules des déchets évacués. Un constat dressé par les reporters de la RTNK , ce lundi 11 Novembre 2024
Habillés en vert tenue de l’armée , ces militaires munis des outils aratoires et beaucoup d’autres équipements , ont exécuté des travaux d’assainissement en réponse à l’appel du gouvernement provincial à travers le ministre provincial de l’environnement , Me Didier KABI.
Ces militaires ont procédé au débouchage des caniveaux et à l’évacuation des différents déchets sur tronçon place de l’indépendance jusqu’à port Bisengimana en commune de Kadutu.
Une manière pour les militaires d’appeler la population à participer massivement aux travaux communautaires pour contribuer à l’assainissement de la ville de Bukavu.
A cette occasion , Me Didier Kabi , ministre provincial de l’environnement encourage les militaires et appelle la population à suivre leurs pas
Signalons que les travaux communautaires se tiennent à Bukavu chaque samedi suivant la vision du gouverneur de province , prof Jean-Jacques Purusi pour l’assainissement de la ville de Bukavu.
216 lauréats lancés sur le marché de l’emploi pour l’année académique 2023-2024 au sein de l’Université Catholique de Bukavu. A cela, l’UCB vient de réaliser 11,9% de réussite. Précision faite lors de la cérémonie de clôture de l’année académique et de collation des grades académiques sur le site de Kalambo dans le territoire de Kabare, le samedi 09 novembre 2024.
Devant un parterre d’invités, le chancelier de l’Université Catholique de Bukavu se réjouit des avancées significatives enregistrées dans le monde professionnel en RDC grâces aux compétences forgées à l’UCB. Fier de remettre les diplômes à une nouvelle génération de penseurs, innovateurs et experts, l’Archevêque François Xavier Maroy exhorte aux lauréats en toge de gloire de donner le meilleur d’eux-mêmes afin de concourir au bien-être de tous.
Occasion pour le recteur de l’UCB de demander aux lauréats de ne pas être des demandeurs d’emploi, mais de devenir des créateurs d’emplois grâce au bagage acquis à l’UCB. 11% pour le baccalauréat (BAC) et de 25% pour l’ancien système, sur un effectif de 216 étudiants inscrits à la première session.
Ces résultats sont justifiés par l’engagement du personnel académique et administratif, ainsi qu’à une prise de conscience accrue chez les étudiants renchérit le vice-recteur aux affaires académiques à l’UCB. Professeur Ingénieur Aimé HERI KAZI les invite à la performance dans le monde professionnel.
En somme, L’UCB annonce l’ouverture du bâtiment Mgr Mulindwa situé au Lycée Wima dans les jours qui suivent.
Le vice-Premier Ministre et Ministre du Plan GUYLAIN NYEMBO vient de réceptionner l’école Primaire Marhale, construites par le PNUD en Province du Sud-Kivu dans le cadre du Projet de Développement Local de 145 Territoires. La remise symbolique de cette infrastructure a été effectuée par le Représentant résident du PNUD en RDC Damien MAMA, ce Jeudi 08 Novembre 2024 , lors des cérémonies tenues à KAZIBA en territoire de Walungu.
La remise symbolique de cette école , vient s’ajouter à 31 infrastructures , notamment 17 écoles primaires , 10 Centre de santé et 4 Bâtiments Administratifs construites par le Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD en marge du Programme de Développement Local de 145 Territoire au Sud-Kivu, remises depuis le mois d’avril 2024 au Gouvernement Congolais.
Dans son mot de circonstance, le Représentant résident du PNUD en RDC Damien MAMA réaffirme l’engagement du PNUD dans la matérialisation de ce Programme du Gouvernement Congolais, qui vise à vaincre la pauvreté et réduire les inégalités entre les milieux ruraux et les milieux urbains en RDC.
Le moment Fort était la coupure du ruban symbolique par le Vice-Premier Ministre et Ministre du Plan GUYLAIN NYEMBO , accompagné du Professeur Jean Jacques PURUSI Gouverneur du Sud-Kivu , le représentant résident du PNUD en RDC Damien MAMA et les autorités locales, devant la population du milieu.
A part la construction des infrastructures suivra la composante de renforcement des capacités de la population pour accompagner le développement chacun dans son entité , et le développement des chaînes de valeurs agricoles, renseigne le Vice-Premier Ministre et Ministre du Plan GUYLAIN NYEMBO.
Ce dernier salut le travail abbatu par le PNUD dans ce programme du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
Signalons que le Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD compte remettre plusieurs autres infrastructures en phase de finissage , situées dans différents territoires parmi les 96 prévues au Sud-Kivu.
Inhumation ce 07 Novembre 2024 de la mère du président de l’assemblée provinciale et cadre de l’ANCE Ndirira Maramuke M’Nalinda à Burhinyi dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu.
Pour honorer le haut cadre de l’ANCE, une équipe conduite par l’interfédéral Bienvenue Abel a été déployée sur le lieu par l’autorité morale et Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima pour cette fin.
Pleurs , amertumes, sentiments de détresse, c’est ce qui était visible sur les visages de membres des familles, amis, proches, cadres et sympathisants de L’ANCE partis enterrées la mère du président de l’assemblée provinciale et cadre de l’ANCE Ndirira Maramuke M’Nalinda.
Sur place , une grande délégation du parti ANCE conduite par l’interfédéral Bienvenue Abel a été déployé par l’autorité morale, le sénateur et Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima.
Après plusieurs hommages, c’est le corps qui est déposé dans la tombe dans le Burhinyi profond.
Une perte énorme pour le président de l’assemblée Provinciale Feston Kabeza.
« Si et seulement si, si tu aimes une personne tu peux stopper sa mort, elle devrait toujours être en vie. J’ai tout fait mais Dieu a décidé que le temps est arrivé » a dit le député Feston Kabeza.
Il a profité de l’occasion pour remercier l’autorité morale de l’ANCE, le Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima pour ses soutiens et son assistance.
« Je suis député ANCE et grâce au Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima et il nous a soutenu, trop soutenu. Il nous a tenu la main et nous disons que Dieu lui bénisse » remercie Feston Kabeza.
Pour le président interfederal de l’ANCE Bienvenu Abel, ils sont partis compatir avec la famille du président Feston Kabeza et cadre de leur parti politique.
« Ça fait aujourd’hui deux ou trois jours que la mère biologique du président de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu a rendu l’âme, il fallait que celle-ci soit mise à partir de la terre de ses ancêtres, c’est pour cela il fallait qu’on se rende ici à Burhinyi pour procéder à son enterrement » dit Bienvenue Abel président inter fédéral de l’ANCE Sud-Kivu.
Cette délégation d’une trentaine des personnes a également apporté le message de compassion et des condoléances de l’autorité morale de l’ANCE, le Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima.
« Comme vous le savez, l’honorable président c’est notre premier mandataire ANCE parti cher au Mushamuka National Norbert Basengezi Katintima, le parti du social, il reste attaché à ses membres pendant les moments malheureux comme au moment heureux, il était de bonne la loi pour venir compatir avec l’honorable président et toute la famille éprouvée » renchérit Bienvenu Abel.
A Burhinyi, une grande délégation de l’assemblée provinciale avec une dizaine des députés étaient présents.
A leur tête, le vice-président de l’assemblée provinciale Nestor Balyahana qui sont venus compatir avec leur président.
« Nous sommes ici, une délégation des députés pour qu’ensemble nous puissions venir laisser notre maman à sa dernière demeure » a dit Nestor Balyahana
Née en 1934, la mère du président de l’assemblée provinciale et cadre de l’ANCE est décédée en 2024 soit 90 ans d’âge
La compagnie Mot Art vient de clôturer sa tournée artistique dans les pays de l’est de l’Afrique à travers le spectacle de la danse de création dénommée : « Pensée » . C’était lors d’un spectacle tenu le mercredi 6 Novembre 2024, dans la ville de Bukavu.
De l’Alliance française du Burundi passant par les alliances françaises de Nairobi et Kampala jusqu’à l’alliance française de Dar es Salam.
Des jeunes danseurs Darel Longundu , Inès Mangominja, Paulin Ndayishimiyze et Josué Mukuba , ont présenté au public le spectacle « Pensée »
Une manière pour eux de laisser les mots raisonner ,les corps danser et les âmes se rencontrer sous les ovations du public.
Pour Inès Mangominja, ce spectacle appelle les africains à barrer la route aux idées de colonisateurs et à travailler pour le développement de leurs pays.
De son côté , Darel Longundu, précise que ce spectacle s’inspire des réalités quotidiennes et vise à changer la manière de penser de la population.
Signalons que la tournée du spectacle « Pensée » chorégraphié par Darel Longundu s’inscrit dans le cadre du tremplin artistique en Afrique de l’Est soutenu par les instituts français de plusieurs pays de l’Afrique de l’est.
A Bukavu en province du Sud-Kivu comme dans d’autres provinces de la RDC , les violences conjugales deviennent de plus en plus , une réalité dans plusieurs ménages . La fréquence des actes de violences conjugales est si répandue qu’elle devient normale pour plusieurs personnes. Pourtant , elles exposent la santé physique et mentale des victimes et, dans certains cas, elles peuvent amener à la mort.
Selon une enquête du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre (RHEEG-RDC), rendue publique en Mars 2023 ?4, 80% de femmes mariées ne cherchent ni de l’aide et ne dénoncent car elles ne perçoivent pas les violences conjugales comme un mal , non seulement pour elles-mêmes , mais aussi pour la société.
Face à ce tableau sombre , la danseuse moderne, Prisca Kanga, a décidé de briser le silence des femmes et de militer pour leur épanouissement à travers son spectacle « Marre-Mythes».
Une tournée pour sensibiliser contre les violences conjugales
De Bukavu au Togo passant par le Congo Brazza , Prisca Kanga, était en tournée aux mois d’Octobre et Novembre, pour porter haut la voix des femmes
A ces endroits , la danseuse de la Compagnie Phoenix a présenté le spectacle : « Marre Mythes »
Une manière pour cette danseuse au service de la communauté d’aborder des thématiques profondément ancrées dans la société congolaise , notamment la violence à l’égard des femmes
Pour elle , son spectacle s’inscrit dans une démarche artistique visant à dévoiler les réalités alarmantes des abus conjugaux et à briser le silence qui entoure ces violences
Occasion pour Prisca Kanga de d’appeler les femmes à se lever pour barrer la route aux violences conjugales.
« Nous voulons encourager les femmes qui subissent les violences conjugales et appeler les hommes à soutenir les femmes pour leur épanouissement. Les violences conjugales n’ont pas la place dans notre communauté. Les femmes ont aussi droit à la parole, à la liberté et à la vie »
La danse pour militer contre les violences conjugales.
De son côté , le chorégraphe du spectacle Marre-Mythes , Darel Longundu , cette création artiste raconte par des pas de danse le quotidien des femmes qui subissent du jour au lendemain des violences conjugales.
Convaincu par le fait que la danse joue un rôle important dans la sensibilisation et la transmission des messages, Darel Longundu, indique que ce spectacle , va porter haut la voix des femmes victimes silencieuses des violences conjugales.
« Par les différents pas de danse avec un décor qui représente la vie de couple, les actes de violences et les moyens de résilience , nous voulons militer pour accorder aux femmes le droit de choisir, s’exprimer , de parler de leurs problèmes et vivre librement»
Pour lui , par la danse, c’est possible de passer un message et encourager les femmes à la prise de conscience pour barrer la route aux violences conjugales.
Un spectacle bien accueilli par le public.
Un spectacle reçu avec satisfaction par plusieurs observateurs qui estiment que l’heure est à la sensibilisation des hommes et femmes sur la lutte contre les violences conjugales dans la communauté.
« Je suis ravi par ce spectacle , je pense qu’il est temps de bannir les violences conjugales et accorder aux femmes la place qu’elles méritent dans la communauté . Nous devons dire non violences conjugales dans la communauté », indique un spectateur de ce spectacle à l’institut Français de Bukavu
Même son de cloche pour une spectatrice du Togo rassure que ce spectacle va apporter un plus dans la lutte contre les violences conjugales.
« Cette création sensibilise la population sur le fait que la femme n’est pas seulement faite pour être à la cousine mais au contraire , elle est aussi une personne qui capable de faire d’autres choses et performante dans c’est dans quoi, elle est engagée(….) Malgré le fait que la femme subissait des violences conjugales, elle ne s’est pas découragée, elle a continué à être résiliente, c’est la raison pour laquelle elle faisait la boxe, question de reprendre confiance en elle-même et d’avancer »
Marre-Mythes : « N’est pas seulement un simple spectacle mais aussi un appel à l’action et à la réflexion sur des problématiques qui touchent de nombreuses femmes en République démocratique du Congo et au-delà » conclut Prisca Kanga.
La société civile environnementale du territoire de Kalehe alerte sur l’abattage des arbres au sein du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) et plaide pour la protection de ce patrimoine mondial en péril . Cette structure citoyenne l’a exprimé dans un entretien avec la RTNK, ce jeudi 7 Novembre 2024
A en croire Jérémie Shanvu, président de cette structure citoyenne ,152 machines sont dans le PNKB pour l’abattage des arbres en détruisant l’écosystème du parc sans aucune intervention des autorités locales.
« 152 machines tronçonneuses des commerçants en provenance du territoire de Masisi et Goma dans la province du Nord-Kivu sont actuellement dans le parc pour l’abattage des arbres» regrette -t-il
Et d’ajouter que : « les bateaux viennent de Goma et chargent deux fois par semaine et cela au vu des autorités qui perçoivent les taxes des braises au port de Kasheke (territoire de Kalehe) »
Également regrette notre source des centaines de sacs de braises (charbons de bois) et planches sont embarqués presque chaque jour dans des bateaux et pirogues motorisées en provenance du PNKB pour le marché de Kituku en ville de Goma.
Une situation déplorée par Jérémy Shanvu , qui appelle les autorités à prendre des mesures pour protéger ce patrimoine mondial car conclut-il , la déforestation de ce patrimoine mondial expose la population à des conséquences énormes dont le réchauffement climatique.