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Sud-Kivu : La reprise des activités scolaires annoncée pour le lundi 24 Février 2025 (Communiqué)

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Le directeur provincial ai de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté du Sud-Kivu, Léon Musagi Mukambilwa , annonce la reprise des cours dans toutes les écoles de la province à partir du lundi 24 février 2025. Cette décision fait suite à une période de crise humanitaire , durant laquelle le droit à l’éducation des enfants reste une priorité absolue.

Dans une communication adressée aux gestionnaires et acteurs éducatifs, M. Mukambilwa souligne l’importance de préparer activement la rentrée.

Le personnel administratif et enseignant sont appelés à reprendre ses fonctions dès ce mercredi 19 Février 2025, afin de préparer les salles de classe pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles.

Les chefs d’établissement, les enseignants et les comités de gestion des écoles sont invités à évaluer et signaler tout problème susceptible de compromettre l’apprentissage des enfants dans un environnement sûr et protecteur.

Une attention particulière doit être portée aux engins non explosés et autres effets militaires de guerre qui pourraient se trouver dans les milieux scolaires.

L’objectif est de permettre aux équipes spécialisées de déminage d’intervenir dans les plus brefs délais, avant la reprise effective des cours.

La rentrée scolaire du 24 février 2025 pourrait marquer une étape importante dans le retour à la normale de la vie éducative au Sud-Kivu.

Par Loni Irenge et Isaac Musharamina

RDC/Reprise du trafic sur le lac Kivu : Un retour à la normale après des semaines de suspension

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Le trafic lacustre entre Bukavu et Goma vient de reprendre ce mardi 18 février 2025, marquant la fin de près de trois semaines de suspension . Cette reprise fait suite à un communiqué du gouverneur du régime du M23/AFC et à l’harmonisation du comité des armateurs du Lac Kivu ASALAKI.

Dès 8h40, le premier bateau, « Emmanuel » des établissements SILIMU, a quitté le port de Bukavu pour Goma, avec à son bord une centaine des passagers, principalement des opérateurs économiques et des familles.

L’activité a également repris sur plusieurs autres ports de Bukavu, avec des matelots présents dès le matin pour reprendre le service.

Cette suspension avait entraîné un manque à gagner important pour les travailleurs du secteur, ainsi que la montée des danrés alimentaires.

Le Directeur Administratif et Financier des Établissements Silimu, Lweni Ndale, confirme avoir reçu le communiqué de reprendre le trafic, d’avoir harmonisé avec le président des l’ASALAKI présent à Goma.

Concernant la possibilité de travailler 24h/24 comme indiqué dans le communiqué, Lweni Ndale précise qu’une concertation avec tous les services concernés était nécessaire pour étudier la faisabilité de cette mesure.

Pour rappel, la navigation sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu était suspendue depuis le 29 janvier 2025.

Par Isaac Musharamina

RDC : Le Programme Alimentaire Mondial(PAM) fustige le pillage de ses entrepôts à Bukavu

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Le Programme Alimentaire Mondiale a alerté sur la situation humanitaire préoccupante dans la partie Est de la RDC. Ce qui est exacerbé aussi par des scènes de pillages dont certains ont visé ses entrepôts à Goma il y a deux semaines puis à Bukavu, le week-end dernier. Ce que l’organisation des Nations Unies a vivement condamné et se dit prêt à reprendre quand les conditions seront réunies.

« PAM condamne le pillage de nos entrepôts à Bukavu, au Sud-Kivu, dans l’est de la RDC au cours du week-end. Les réserves alimentaires vitales stockées étaient destinées à fournir un soutien vital aux familles les plus vulnérables qui sont maintenant confrontées à une crise humanitaire croissante, et alors que la violence se propage tandis que l’accès à la nourriture est de plus en plus difficile, le PAM se tient prêt à reprendre l’aide alimentaire essentielle aux plus vulnérables dès que cela sera possible en toute sécurité » , indique le PAM.

En conséquence, la situation humanitaire devient de plus en plus critique, exposant de nombreuses personnes à des famines graves, surtout les déplacés. Le PAM appelle à ce que le droit international en la matière soit respecté.

« Nous appelons instamment toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris la protection des civils et des travailleurs humanitaires » , ajoute cette agence des Nations Unies.

La communauté internationale exhorte depuis plusieurs jours les différentes parties au conflit à privilégier le dialogue.

L’équipe d’experts internationaux en RDC a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire, marquée par des violences, des pillages et la mort de nombreux civils, militaires congolais et forces de maintien de la paix.

Ces experts insistent sur l’importance du respect des droits humains et du droit humanitaire international pour protéger les populations vulnérables.

Le Royaume Unie a même alerté sur l’urgence d’une réponse humanitaire rapide.

« Près d’un million de personnes ont déjà été déplacées par cette récente offensive et des centaines de milliers ont désormais désespérément besoin d’une aide vitale. Il est consternant que les routes d’aide vitales aient été coupées. Toutes les parties doivent rétablir l’accès humanitaire de toute urgence» , précisait un communiqué de ce dimanche 16 février.

Face à cette crise, les acteurs internationaux, y compris les Nations Unies et les organisations humanitaires, appellent à une mobilisation immédiate pour éviter une catastrophe humanitaire d’ampleur.

Lors de la 37ᵉ session spéciale du Conseil des droits de l’homme à Genève, Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, a exprimé son inquiétude face à la situation humanitaire alarmante à Goma, occupée par les rebelles du M23/AFC soutenus par le Rwanda appelant à l’ouverture de l’aéroport de Goma.

De l’autre côté, Global Protection Cluster (GPC) a intensifié son plaidoyer pour renforcer la protection des civils, garantir l’accès humanitaire et prévenir l’escalade des violences, face aux attaques, aux déplacements forcés et aux entraves à l’aide humanitaire.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a également tiré la sonnette d’alarme sur l’aggravation de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC.

L’accès à la nourriture représente un défi majeur pour de nombreuses familles déplacées et retournées.

D’après OCHA, elles ne disposent ni de réserves alimentaires ni de moyens d’en acheter. La quasi-totalité des cultures et provisions a été pillée par les groupes armés, aggravant la précarité des populations de retour.

Avec Actualite.cd

RDC/ crise dans l’Est : 26 corps ramassés et 176 blessés pris en charge par le CICR et la Croix-Rouge au Sud-Kivu

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La ville de Bukavu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, est actuellement fait face à une crise humanitaire. Des affrontements armés ont éclaté, causant un nombre de victimes. Dans cette situation d’urgence, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) se mobilise pour apporter une aide vitale aux personnes blessées par par balle.

Depuis le début des hostilités, l’afflux de blessés vers les structures de santé de la ville ne cesse de croître. L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu (HPGRB), soutenu par le CICR, a reçu à lui seul 39 blessés par arme entre vendredi 15 Février et lundi 17 Fevrier. Au total, ce sont 176 personnes blessées qui ont été hospitalisées jusqu’à présent, selon les informations communiquées par le CICR.

Les équipes du CICR sont déployées sur le terrain pour coordonner les opérations de secours et apporter une assistance directe aux victimes. Les volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, avec le soutien du CICR, procèdent au ramassage des corps dans différents quartiers de la ville. Selon François Moreillon, Chef de Délégation du CICR en RDC.

Outres, les corps sont transportés vers la morgue, où les familles pourront tenter de les identifier. Cette étape est cruciale pour permettre aux proches de faire leur deuil dans la dignité et d’organiser des enterrements respectueux.

En somme, il est impératif que les acteurs présents dans cette crise respectent le droit international humanitaire et de protéger les civils, les structures de santé et les travailleurs humanitaires en toutes circonstances.

Par Isaac Musharamina

Sud-Kivu : Les torchons brûlent au sein du mouvement citoyen OBAPG

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Certains militants du mouvement OBAPG/RDC condamnent les propos tenus par l’un d’eux soutenant une autorité morale d’un parti politique et informe l’opinion publique que cette déclaration n’engage que l’auteur.
Ceci est contenu dans un communiqué rendu public et déposé à la RTNK jeudi 13/Février.

Dans ce communiqué, les signataires s’indignent de ce qu’ils qualifient de violation de leurs objectifs et missions assigné par leur Collègue Amos BISIMWA pourtant défendu par leur ligne de conduite.
Bertin MABUNDA l’un des signataires décline les propos tenu par leur collègue à travers un point de presse et dit que cela est défendu par leur charte raison de leur indignation.

Lui et d’autres militants du mouvement citoyen OBAPG soulignent que leur structure est une Eglise au milieu du village et tous sont appelés à jouer ce rôle. Et d’ajouter que :

« nous sommes apolitique et nous mettons en garde toute personne tendance confondue, se permettra d’engager le mouvement dans des activités allant à l’encontre de sa mission, son idéologie et ses objectifs. Ceci parce que nous ne sommes pas des politiciens mais plutôt nous sommes et devons rester à côté de la population » renchérit Bertin MABUNDA.

Contacté à ces propos, l’incriminé Amos BISIMWA n’a pas voulu réagir.
Retenez que ces militants du mouvement citoyens OBAPG/RDC promettent des sanctions sévères à leur collègue en cas de récidive.

Par Eric CHOKOLA et Nathalie CIRIMWAMI

Bukavu : L’organisation PAMOJA DRC appelle la SNEL à mettre en place un système de paiement d’électricité(Cash Power) par mobile money

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L’Organisation Pamoja DRC plaide pour la mise en place d’un système de paiement d’électricité à travers le système de mobile money. Ceci pour pallier à l’insuffisance des guichets d’achat de l’électricité (Cash Power), dans plusieurs parties de la ville de Bukavu. Une proposition contenue dans une lettre adressée à Direction de la SNEL et consultée par la RTNK , Mercredi 12 Fevrier 2025.

Depuis trois ans , le système de prépaiement de l’électricité Cash Power est progressivement déployé à Bukavu.

Ce système apporte des améliorations notables dans la gestion de la fourniture d’électricité

La population locale bénéficie de la réduction des délestages intempestifs, de la fin de la facturation forfaitaire et de la lutte contre la fraude, indique l’organisation PAMOJA DRC

Néanmoins , cette dernière fustige l’insuffisance des guichets de paiement où des habitants de Bukavu se plaignent de devoir passer des heures , voire des journées entières pour recharger leurs compteurs.

Face à ce problème, l’organisation PAMOJA-DRC propose d’établir un partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile présents dans la province du Sud-Kivu.

Ceci pour mettre en place un système permettant aux usagers de payer leur électricité via leurs portefeuilles électroniques.

En somme , PAMOJA-DRC considère que cette solution va faciliter le paiement de l’électricité, de réduire les files d’attente devant les guichets et d’améliorer l’accès à l’électricité pour tous les habitants de Bukavu.

Par Isaac Musharamina

Sud-Kivu : « Nous demandons à la population d’être calme et de collaborer avec son armée» (Communiqué FARDC)

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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) fustigent des attaques répétées menées par l’armée Rwandaise et ses alliés du M23 AFC contre les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en violation flagrante des accords de cessez-le-feu signés à Luanda et à Dar es Salaam.

Dans un communiqué du commandant de la troisième zone de défense , Lieutenant Général, Pacifique Masunzu , lu ce mercredi 12 Février 2025, par le Major Nestor Mavudisa , des attaques ont eu lieu les 10 et 11 février 2025 dans différentes localités du territoire de la RDC à Kalehe au Sud-Kivu ainsi qu’à Ndoluma et Lubango au Nord-Kivu.

« Le Commandant de la Troisième Zone de Défense , le Lieutenant-Général MASUNZU PACIFIQUE porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC continuent à attaquer les positions occupées par les FARDC en violation des dispositions pertinentes des accords de LUANDA et récemment ceux de DAR ES SALAM sur le cessez-le feu immédiat et obligatoire sur toutes les lignes de front »

Et de préciser que les FARDC ont réussi à repousser les assaillants et ces incursions ont malheureusement causé des pertes humaines parmi les civils.

« Pour la énième fois , ils viennent d’attaquer les positions des FARDC basées à IHUSI et KALEHE CENTRE dans le territoire qui porte le même sur le front du SUD KIVU; à NDOLUMA et LUBANGO dans le territoire de LUBERO au front du NORD KIVU, ce lundi 10 et mardi 11 février 2025, avant d’être repoussés par les vaillants militaires des FARDC qui ne jurent que par la défense de l’intégrité du territoire national.Ces attaques ont causé plusieurs pertes en vies humaines parmi les civils »

Occasion pour les FARDC d’appeler le population au calme et à faire confiance aux vaillants militaires qui se battent pour protéger l’intégrité du territoire national.

« Le Commandant de la Troisième Zone de Défense, tout en dénonçant l’attitude belliqueuse de l’armée Rwandaise et ses pantins du M23, souligne qu’aucune barbarie terroriste ne sera tolérée en cette période et que nos positions seront énergétiquement défendues contre toute attaque d’où qu’elle vienne (…..) A cet effet, nous demandons à la population d’être calme et de collaborer avec son armée, en dénonçant tout mouvement ennemi auprès des services de défense et de sécurité de la RDC œuvrant dans les provinces du SUD KIVU et du NORD KIVU car tout est mis en œuvre pour sécuriser la population sans distinction aucune»

Sud-Kivu : Des cadres , militants et sympathisants de l’UNC exigent l’arrestation des auteurs des menaces de mort proférées en l’endroit de Vital Kamerhe

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L’Union pour la Nation Congolaise condamne avec la dernière énergie les menaces de mort qui pèsent sur le Président national de l’UNC et Président de l’Assemblée Nationale Vital KAMERHE et les tentatives de déstabilisation de son leadership parlementaire au travers des stratégies médiatiques initiés par ces jaloux et haineux. Tout est contenu dans une déclaration rendue publique Mardi 11/Février.

Cadres, militants et sympathisants de l’Union pour la Nation Congolaise UNC au Sud-Kivu, s’indigent contre ce qu’ils qualifient de médisances, de diabolisations et menaces de mort proférées en l’endroit de leur président national et président de l’Assemblée Nationale, Vital KAMERHE.

Le tout par des personnes identifiées membres ou sympathisants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social Tshisekedi (UDPS-Tshisekedi) qui auraient établi délibérément un plan de mettre fin à la vie de Vital KAMERHE et d’étouffer l’UNC son parti.

Pour eux, cette menace n’a aucun soubassement car Vital KAMERIE est un patriote de premier rang comme il l’avait prouve en 2009 en s’opposant à la présence des troupes étrangères sur le sol congolais jusqu’à renoncer au perchoir de l’Assemblée nationale qu’il dirigeait pourtant de main de maitre.

L’UNC déplore qu’au moment où le pays fait face à une agression lui imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23 dans sa partie Est, il s’observe la mobilisation d’une bande médiatique pour détruire Vital KAMERHE à travers des messages distillés dans les réseaux sociaux payés à cette fin.
Face à cette situation, le parti cher à Vital KAMERHE exige l’arrestation de tous les auteurs de ces cabales et l’interpellation avant la poursuite judiciaire.

Les dernières en date sont les sorties médiatiques et sur les réseaux sociaux proférant ouvertement des menaces de mort par un certain aigris Bokwala ELONGI membre de l’UDPS. Incitant à une opinion publique négative par un certain Zacharie BABABASWEbet autres prétendus communicateurs de l’UDPS contre le Président de l’Assemblée Nationale sur l’épineuse question de guère de l’Est du Pays où nous perdons les nôtres. Les menaces de mort à l’endroit de Vitale KAMERHE déclaré par une certain Gully BOKWALA membre de l’UDPS sur une chaîne de télévision de Kinshasa et peu avant lui d’autres communicateurs de l’UDPS sont des cas récidives qui corroborent l’existence d’un plan de la criminalité indique l’interfédération de l’UNC/Sud-Kivu.

En somme, l’UNC encourage et soutient les efforts à restaurer la paix dans les deux Provinces du Nord et Sud-Kivu et sur toute l’étendue du territoire national.
Le tout avec son soutien aux FARDC et les combattants Wazalendo pour leur dévouement à protéger l’intégrité territoriale jusqu’au sacrifice suprême.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : Des acteurs sociaux alertent sur les risques que présentent des armes et effets militaires ramassés à plusieurs endroits

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Les acteurs sociaux alertent sur le ramassage des armes à feu et des effets militaires à Bukavu et ses périphéries en cette période. Dans un entretien avec le reporter de la RTNK lundi 10 Février, ces derniers craignent le fait que cette situation expose la population à la criminalité. D’où l’urgence de pallier à cette problématique.

Cette alerte est consécutive aux récents cas enregistrés en commune de Bagira et dans le territoire de Kabare.
Dans tous ces coins ce sont des armes à feu, cartouche et d’autres effets militaires qui ont été ramassés par les paisibles citoyens, déplore le porte-parole provincial adjoint de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile à Bukavu.



Mé Wilfried ABAMUNGU souligne qu’après des munitions abandonnées par les militaires à Bagira sur le lieu communément appelé « petit pont », 10 autres cartouches ont été ramassées à Kabare et déposées dans les mains des services militaires.
Situation qui met en panique les habitants des milieux et expose les badauds et vendeurs de « _mabende_ » à la criminalité si rien n’est fait dans l’urgence.



Face à cette situation, Mé Wilfried ABAMUNGU invite les responsables de sites et charroi automobile à la bonne gestion des effets militaires ramassés et l’instauration des patrouilles pour dénicher la provenance de ces armes et effets militaires.

Même son de cloche pour le bourgmestre de la Commune de Bagira.
Patience BENGEHYA précise que les munitions récemment ramassées dans son entité seraient abandonnées par les militaires.



A lui d’ajouter que les commanditaires étaient appréhendés et transférés au commandement régional afin de répondre de leurs actes.
Toutefois, ce dernier appelle ses administrés à rester calme et ne pas paniquer pour ne pas renforcer la psychose au sein de la population.

Pour lui, il est impérieux de ne faire confiance qu’aux FARDC tout en renforçant la collaboration civilo-militaires afin de barrer la route aux ennemis de la paix.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : Ce qu’il faut savoir de la prévention de l’épilepsie

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Reconnaître que la personne est épileptique, accepter la maladie de l’épilepsie et ensuite se faire soigner par les experts. Ceci figure parmi les mécanismes de prévention des crises de l’épilepsie. Précisions faites par des spécialistes en psychiatrie en marge de la célébration de la journée contre l’épilepsie, lundi 10 Février 2025 .

L’un d’eux, Docteur Amani BUSANE souligne que plusieurs causes sont liées à cette maladie entre autres la cause génétique, la consommation de la viande du Porc mal cuite laissant des ténias dedans, la consommation irresponsable de l’alcool et des drogues.

A cela celui-ci ajoute la cause cryptologique et étiologique qui attaque le niveau cérébrale avec plusieurs problèmes à la base notamment l’accident cérébral. D’où la nécessité de se faire soigner à temps réel.

De son côté, Docteur Isanda PONTIFE du centre hospitalier Biopharm ajoute que l’épilepsie est une maladie neurologique caractérisée par plusieurs signes entre autre le signe de convulsion qui se traduit par des décharges électriques au niveau cérébrale et les secousses au niveau des membres.


Des signes qui s’ajoutent aux signes toniques caractérisés par la révulsion oculaire, le relâchement sphinctérien, la perte de connaissance, la chute brutale, et le signe d’agressivité notamment les bagarres.

Face à cela, Docteur Isanda PONTIFE invite la population à éviter l’automédication, à ne pas recourir aux herboristes car cette maladie ne se gère qu’à l’hôpital et se traite religieusement par les spécialistes.

En somme, tous exhortent à la population d’éviter la stigmatisation à l’égard des épileptiques tout en retenant que l’épilepsie n’est pas une maladie contagieuse.

Par Eric CHOKOLA et Douce CIBINDA