«Le prix Nobel 2018 Dénis Mukwege plaide pour un tribunal pénal international pour le crime commis pour restaurer la paix dans l’est de la RDC»,c’était devant les députés provinciaux ce mercredi 2 juin 2021 au cours d’une matinée politique sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles le modèle d’assistance holistique de Panzi ce mercredi à Bukavu.

Devant les députés provinciaux du Sud-Kivu, docteur Mukwege a dressé le tableau sombre de violences utilisées comme arme de guerre au sud Kivu,

Pour le prix Nobel 2018, dans l’est de la RDC le viol est méthodique, parfois collectif, (en moyenne trois hommes sur une femme) dans nos village et en public, des exactions qui se font par des tortures,
Le prix Nobel de la paix encourage la création d’un tribunal pénal pour le crime commis en RDC et demande aux députés de prendre conscience de cet Etat de chose.

Pour le député provincial Homer Bulakali, le docteur Dénis Mukwege mérite le soutien de la population dans le combat de la création d’une justice pour le crime commis au Congo

Au prix Nobel de la paix 2018 d’ajouter que : «nous sommes tous redevable aux générations futures si nous n’agissons pas maintenant ce n’est pas bien,nous devons tous lutter afin que l’état s’engage d’avantage dans la sécurisation de notre population»

Les actrices de paix et groupes communautaires accompagnés par les organisations membres de Rien Sans Les Femmes bénéficient d’une formation sur le leadership transformationnel,négociation et résolution pacifique des conflits.Objectif :« Maitriser les techniques pour la transformation pacifique des conflits dans l’Est de la RDC».Cet atelier de deux jours soit du 2 au 3 Juin se tient dans la salle de réunion du dépôt pharmaceutique DCMP situé non loin de la mairie de Bukavu.

Elles sont au total vingt femmes réunies autour d’une table qui discutent sur les approches fondamentales pour conduire le dialogue communautaire en vue d’améliorer la participation des femmes à la consolidation de la Paix au Sud-Kivu.

Ces assises reviennent dans le cadre du projet «Tufaulu Pamoja» appuyé par CAFOD, et veut que les 20 femmes formées soient à mesure comprendre le conflit, le transformer en paix, à travers l’influence de la prise de décision et plaidoyer auprès des autorités.

A en croire Alice Kube,point focal adjointe du mouvement Rien Sans les Femmes au Sud-Kivu,cette approche de l’amélioration des capacités et compétences des bénéficiaires se fonde sur l’amplification de la voix et la représentativité des femmes et jeunes dans la sphère de prise de décision.

Notons que cet atelier sera sanctionné par la remise des cerficats de mérite aux participantes et la mise en place d’un noyau de paix dans les communes non installées selon les réalités de chaque axe.

La société civile de la province du Sud-Kivu exige la création d’un tribunal pénal pour le Congo et met un accent un accent sur le fait que les crimes commis à l’Est doivent être punis.Cette structure citoyenne vient d’organiser ce Mardi 1er Juin 2021 un sit in à l’Institut Français de Bukavu en réaction aux propos négationnistes de Paul Kagame et aussi pour saisir la communauté internationale sur l’impunité des crimes commis au Congo.

Assis par terre, vêtus en tenue de deuil, scandant des chansons de détresse les manifestants venus des différentes structures et forces vives ne jurent que pour une justice équitable et le retour de la paix à l’Est de la RDC.

Ils réclament la réparation aux crimes graves et massacres à grande échelle commis contre les Congolais depuis 1993 jusqu’en 2003.Des messages visibles sur les calicots qu’ils portaient.

Pour le président du bureau de coordination de la société civile Adrien Zawadi, les victimes de ces différentes atrocités réclament justice.Il encourage la mise sur pied d’une justice transitionnelle gage d’une paix durable en RDC.

«Des crimes graves ont été commis contre les congolais principalement par des troupes Rwandaise et ougandaises à Kisangani et au Kivu à cause de cette présence des réfugiés chez nous : Massacre à grande échelle,des tueries ciblées telle celle de monseigneur Christophe Muzihirwa et bien d’autres,des viols comme arme de guerre contre nos mamans et nos soeurs,des femmes enterrées vivantes,des pillages systématiques des ressources naturelles etc.Plusieurs rapports dont le rapport Mapping,on fait etat de plus de six millions des morts»

Au-delà de ce Sit-in, une marche occasionnelle a eu lieu de l’institut français jusqu’au bureau de coordination de la société civile. Dans leurs mots de circonstances, tous ont condamné les propos négationnistes du président Rwandais Paul Kagame.

Les ressortissants de Bunyakiri en territoire de Kalehe dénoncent les tracasseries dont sont victimes les leurs à travers deux barrières de péage route érigée à Kafurmae entre Miti et Chivanga et une autre au niveau de Bitale.

Dans une interview accordée au reporter de la RTNK ce lundi 31Mai, ils fustigent qu’une association sans but lucratif fait payer aux usagers de cette route un montant de 20 000 Fc par camion et 500 Fc par moto et cela par course au vu et au su de tous.

L’un d’eux, Dunia Buhenge s’étonne que sur cet axe il n’y a ni cantonnier ni machine y est présent pour croire que c’était une organisation activée dans la réhabilitation de ce tronçon routier.

En somme,Dunia Buhenge saisi l’autorité provinciale pour que cela soit mise au claire avant que le pire n’arrive.

La vie des sinistrés de l’incendie survenue le week-end dernier au quartier Nkafu en commune de Kadutu mènent une vie difficile suite à plusieurs difficultés dont le manque de logements et d’autres besoins de base.un constat fait par votre radio ce lundi 31 mai 2021 lors d’une décente sur terrain.

Mains aux joues,un visage triste,Bienvenue Ibungu,un homme âgé d’une trentaine, père de 4 enfants est victime de cet événement malheureux survenu la soirée du samedi

Toute sa maison calcinée, rien n’a été sauvé.Les enfants n’étudient plus, aucun objet scolaire n’est resté.Tout est parti. Sa seule position est la main sur la joue.

De l’autre côté, c’est madame Alliance,mère de deux enfants, victime de ce feu.Elle a accueillie certains déplacés de Goma avec qui elle passe une vie de calvaire.

Ainsi vivent plusieurs familles victimes de l’incendie sur avenue Cibera au quartier Nkafu en commune de Kadutu.Ces dernières demandent l’assistance des autorités et des personnes de bonne volonté en cette période difficile qu’elles traversent.

Pour rappel, l’avenue Cibera au quartier Nkafu a été victime de l’incendie survenue la nuit du samedi à 20h.Au moins 17 maisons ont été calcinées, 26 familles sans abris.Parmi les victimes, des sinistrés venus de Goma n’ont pas échappé à ce drame.