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Sud-Kivu : L’Asbl Jenga Tumaini offre des fournitures scolaires aux enfants vulnérables de Bukavu et Kashusha

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200 enfants de la ville de Bukavu, du village kashusha et ses environs viennent de bénéficier des fournitures scolaires pour la rentrée scolaire 2025-2026.

Un don de l’asbl Jenga Tumaini qui annonce également la formation de 51 femmes autochtones vivantes autour de Kavumu, Miti en couture moderne, fabrication de sacs et en entrepreneuriat.
Issus des familles vulnérables ces enfants sont pris en charge par l’asbl Jenga Tumaini depuis des années.

Une association qui investit dans l’éducation des enfants vulnérables car pour elle ces enfants constituent un avenir de la RDC et du monde en général.

Pour le Président du Conseil d’Administration de l’asbl Jenga Tumaini sans l’éducation le développement ne peut pas avoir lieu. Ce qui fait que l’éducation soit la clé.

Patrick BULAMBO exhorte à d’autres bienfaiteurs d’envoyer sa contribution via le lien #paypal ou encore se renseigner pour plus des détails sur Jengatumainiasbl@gmail.com afin de devenir parrain d’au-moins un enfant.

D’une pierre deux coups, il annonce la formation des plusieurs femmes autochtones en couture moderne, fabrication de sacs et en entrepreneuriat afin de créer les unités génératrices de revenus qui leurs permettront de pérenniser leurs activités.

Ceci dans le cadre de la protection de la biodiversité et l’intégration sociale.
L’objectif est de leur assurer une indépendance financière propice à leur intégration sociale, ajoute le PCA de Jenga Tumaini.

Après quatre mois de formation intensive, ces femmes vont passer non seulement les examens nationaux, mais recevront chacune une machine à coudre plus un accompagnement intégral pour démarrer son activité.
En somme, il remercie le partenaire qui a soutenus Jenga Tumaini dans l’organisation de cette activité communautaire.

Cette opération vient résoudre le problème des traumatismes allant de la stigmatisation à la perte de culture consécutivement au manque de l’éducation et l’exclusion sociale qu’ont subi certaines femmes pygmées.

Tournoi BOMOKO : promouvoir la jeunesse et l’unité par le basketball

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Réunir la jeunesse kinoise, promouvoir les talents locaux et renforcer la solidarité à travers le sport. Tel est l’objectif du tournoi BOMOKO, lancé le 19 août 2025 au terrain omnisports Gentiny Ngobila, à Salongo.

L’initiative porte la signature de Yannick Isasi, ancien joueur des Léopards Basketball de la RDC. Selon lui, ce projet est avant tout une réponse aux défis rencontrés par les jeunes sportifs.

« J’ai été joueur, je connais les difficultés auxquelles les jeunes basketteurs font face. À travers BOMOKO, je veux leur offrir une opportunité de s’exprimer et de croire en leurs rêves », explique-t-il.

La compétition rassemble des équipes venues des quatre coins de Kinshasa. Elle se veut différente des autres tournois par son esprit communautaire.

« BOMOKO n’est pas seulement une compétition. C’est un cadre où les jeunes apprennent la discipline, le respect et le vivre-ensemble », souligne Jimmy Ilunga, coordonnateur du tournoi.

Le calendrier prévoit les quarts de finale les 26 et 27 août, les demi-finales le 28 août et la grande finale le samedi 30 août à 14h30.

Les meilleures équipes recevront des récompenses : 500 dollars pour l’équipe championne, 300 dollars pour la vice-championne, 200 dollars pour la troisième et une bourse académique ou scolaire d’une année pour le MVP (meilleur joueur).

Pour les organisateurs, l’ambition dépasse le cadre du sport.

« Le basketball m’a beaucoup apporté, et je veux redonner à la jeunesse ce que j’ai reçu. Ce tournoi est une école de vie où chacun peut apprendre que la persévérance et la discipline ouvrent toutes les portes », insiste Yannick Isasi.

Coordonné par Jimmy Ilunga et Héritier Bokolo, le tournoi BOMOKO entend devenir un rendez-vous incontournable du basketball à Kinshasa et un levier d’espoir pour la jeunesse.

Kisangani : L’humoriste de Christian El Kabwe de Beni apporte un message de l’unité et de cohésion sociale à la 15 ème édition du festival Ngoma

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Célébrer l’unité et la cohésion sociale à travers l’art . Tel est le message de l’artiste humoriste Christian El Kabwe . Ceci en prélude de sa participation à 15e édition du festival Ngoma du 24 au 30 Août 2025 dans la ville de Kisangani en province de la Tshopo

Dans un entretien avec la RTNK, cet artiste de Beni au Nord-Kivu indique que ce festival représente un moment de partage , de créativité, de rencontre entre les artistes et une communion avec le public.

RTNK : Vous allez participer à la quinzième édition du festival Ngoma à Kisangani du 24 au 30 Août 2025. Que représente cet événement culturel pour vous ?

Christian el Kabwe : « Le Festival Ngoma représente pour moi un moment privilégié de partage, de créativité et de rencontre avec d’autres artistes et le public. Cette édition est très spéciale, car elle marque non seulement les 15 ans du Festival Ngoma, mais également les 30 ans du groupe Taccems et les 25 ans du groupe Africalia. Être sélectionné parmi les festivaliers est une considération énorme et une marque de confiance envers l’art que nous représentons. C’est également une opportunité incroyable de partager la scène avec d’autres artistes talentueux, d’échanger des expériences et de retrouver le public qui nous manque après chaque édition. Je suis impatient de participer à cet événement et de contribuer à la célébration de l’art et de la culture ».

RTNK : Quel message comptez-vous passer par vos prestations à ce grand rendez-vous culturel ?

Christian el Kabwe : « À travers mes prestations au Festival Ngoma, je compte passer un message de cohésion sociale et de « vivre ensemble ». Je crois que c’est un message particulièrement important pour notre pays en ce moment. La chaleur d’une main qui se tend et qui offre un salut est plus forte que la froideur d’une épée qui tranche la vie de son prochain. Le « vivre ensemble » est plus précieux que tout, et c’est pourquoi notre spectacle s’intitule « Le monde est fou ». Nous allons explorer nos us et coutumes, et montrer que, malgré nos différences, nous sommes tous semblables. Notre objectif est de promouvoir l’unité et la compréhension mutuelle à travers l’humour »

RTNK: Que dites-vous à la population de l’Est du pays qui traverse un moment difficile suite à la guerre depuis plusieurs mois déjà ?

« À la population de l’Est du pays qui traverse un moment difficile d’ailleurs j’en fais partie, je voudrais dire : il est important de restez forts et résilients. Malgré les défis et les épreuves que nous traversons , ne laissons pas la situation actuelle nous empêcher de vivre et d’espérer un avenir meilleur. Les temps difficiles sont éphémères, et rien ne dure pour toujours. Je souhaite que la paix règne dans nos cœurs et que le rire nous accompagne toujours. Continuons à espérer et à croire en un lendemain meilleur ».

Signalons que la quinzième édition du Festival Ngoma est placée sous le thème « Tous solidaires avec l’Est », se déploie dans cette aspiration. Cette dernière est dédiée aux populations de l’Est de la RDC , écrasées par le poids d’une guerre aux conséquences humanitaires dévastatrices .

À travers une programmation riche , plurielle et vibrante , le festival offre l’occasion de rencontrer des artistes de tous horizons : danseurs, slameurs , comédiens, humoristes, musiciens pour célébrer la paix et le vivre ensemble.

Par Loni Irenge Joël

Bukavu : SOS Prema et ses partenaires solidarisent avec les victimes de l’incendie au quartier Nkafu

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Dans le but d’accorder du sourire aux familles victimes en ville de Bukavu et contribuer à la préparation de la rentrée scolaire pour les enfants des sinistrés. L’organisation SOS Prema et ses partenaires viennent de tenir une action de solidarité dénommée « La force du collectif», ce dimanche 24 Août 2025 au quartier Nkafu dans la ville de Bukavu.

Touchés par la souffrance des victimes des incendies , les associations réunies autour de l’asbl SOS Prema à travers le projet : « la force du collectif », ont décidée de solidariser avec plusieurs familles , qui passent des nuits à la belle étoile

Des jeux , danses ainsi que la coiffure des enfants ont auréolée cette journée dans un climat de paix , d’amour et de convivialité

Dans leurs gibecières , ces associations offrent aux familles victimes de la nourriture , des habits, souliers et un lot des cahiers pour mieux préparer la rentrée scolaire.

Sentiment de satisfaction pour les bénéficiaires qui appellent les autres à faire de mêm

De son côté , Mme Rolande Nsimire Baruti , coordinatrice de l’asbl SOS Preme , remercie ceux qui ont participé à la réussite de cette activité en faveur des victimes de ces incendies.

Signalons que cette action sociale était possible grâce à la mobilisation des organisations SOS Prema RDC , NZURI PLUS TÉLÉVISION , RTNK , YALT , MAISON ACOIRA et KIVU JOYCE SERVICE

Par Loni Irenge Joël

Bukavu : Le vice gouverneur Dunia Masumbuko Bwenge communie avec avec les fidèles de l’Eglise 55è CEBCE Cidasa

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Le passage du M23 n’est pas nuisible mais plutôt une transition vers la terre de la promesse et un oasis de paix. Propos du Vice Gouverneur en charge des questions juridiques, administratives et politiques au Sud-Kivu, lors d’un culte d’action de grâce à l’Eglise 55è CEBCE Cidasa.

Pour y parvenir, Dunia MASUMBUKO BWENGE DOUX prêche la persévérance, le vivre ensemble, l’unité et l’amour du prochain.

Pour lui, il est temps de bannir les discours de haine, la discrimination et l’injustice afin de parvenir au développement de la RDC et du Sud-Kivu en particulier.

Occasion pour le Vice-Gouverneur en charge des questions politiques, juridiques et administratives d’inviter les Sud-Kivutiens à la persévérance malgré certaines difficultés connues car une bonne planification et le succès y ressort.

Devant les chrétiens de la l’Eglise 55è CEBCE Cidasa, il rappelle que le Pays et la Province disposent de plusieurs potentialités et pour en jouir ils doivent être des artisans de la réconciliation et de la cohésion sociale dans leurs milieux respectifs.

Un message salué par le représentant légal de l’église 55è CEBCE Cidasa et ses fidèles.
Il trouve en la personne du Vice-Gouverneur un homme voué au développement et à l’unité.
Retenez que ce message tombe au moment où un accord de paix se négocie entre le mouvement AFC/M23 et le gouvernement de Kinshasa afin de parvenir à la révolution et concourir au décollage de la RDC et du Sud-Kivu.

Sport/Buda et EDK : Les portes feuilles des présidents sacrifiés par leurs supporters

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Les clubs phares du Sud-Kivu, l’OC Bukavu Dawa (Buda) et l’Étoile du Kivu (EDK), traversent des difficultés financières majeures. Les assemblées générales ordinaires de ce mois d’août rapportent une réalité inquiétante. les supporters, jadis piliers de la survie de leurs équipes, semblent désormais abandonner le 90% des charges dans les mains de leurs présidents de coordination.

Réunis respectivement les 16 et 20 août 2025, les membres de l’OC Bukavu Dawa et de l’Étoile du Kivu ont dressé le bilan sportif et financier de la saison 2024-2025. Si sur le terrain les résultats ont été mitigés, dans les caisses, la situation est encore plus préoccupante.

Bukavu Dawa, un club qui vit par son président !

Le rapport financier de l’OC Bukavu Dawa fait état de 538 000 dollars de recettes pour la saison écoulée, contre 536 000 dollars de dépenses. Mais un détail interpelle, 96 % de ce budget provient du président de coordination, Aimé Boji Sangara.
Les recettes issues des matchs, des cotisations des membres et des transferts de joueurs ne représentent qu’à peine 13 000 dollars, illustrant la dépendance quasi totale du club vis-à-vis de son numéro un.

Pourtant, les objectifs fixés restent ambitieux : se maintenir en Ligue 1 de la Linafoot et décrocher une place en compétitions interclubs de la CAF. Des perspectives qui nécessitent plus de moyens financiers, un effectif renforcé et surtout une mobilisation accrue de toutes les parties prenantes.

Étoile du Kivu, la même équation !

Au FC Étoile du Kivu, le constat n’est pas différent. Le rapport présenté affiche 81 476 dollars de recettes, dont l’essentiel, plus de 28 000 dollars, provient de l’apport personnel des présidents de coordination Calvin Kasembele 28 200$ et Mushi Bonane 30 115. La contribution des supporters 3 421, via les billets des matchs, reste marginale.
Les dépenses, elles, atteignent 81 470 dollars, ce qui laisse très peu de marge de manœuvre au club pour envisager sereinement l’avenir.

Malgré tout, le nouveau comité affiche des ambitions claires : renforcer l’effectif, viser une place de premier rang, jouer l’Afrique dans les années à venir et développer des équipes d’âge ainsi qu’une section féminine. Mais ces perspectives semblent difficiles à réaliser sans une implication financière des fans et partenaires.

Quand les supporters applaudissent seulement

Dans les deux clubs, les dirigeants pointent les mêmes difficultés dont l’arrêt du championnat, manque de sponsors, rareté des infrastructures et absence de certains membres influents.

À cela s’ajoute une autre réalité, les supporters, souvent prompts à réclamer des victoires, ne mettent presque rien dans la caisse, avec comme résultat, les présidents de coordination se retrouvent sacrifiés, contraints de porter seuls le fardeau financier de clubs qui devraient normalement être soutenus par une large communauté.

Une question de survie

Si rien ne change, Bukavu Dawa et Étoile du Kivu risquent de voir leur avenir compromis dans l’élite du football congolais.

La passion des gradins doit se transformer en soutien concret, faute de quoi les ambitions africaines resteront un rêve et la survie même des clubs sera en jeu.

Par Isaac Musharamina

RDC : Ce qu’il faut retenir du père Georges Defour 13 ans après sa mort !

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21 Août 2012 au 21 Août 2025 , 13 ans déjà depuis la mort du Père Georges Defour après 72 ans de sacerdoce, dont 65 vécus au Kivu (à Bukavu) . La Radio Télévision Ngoma ya Kivu (RTNK) vous replonge dans l’histoire de cet icône de l’éducation en RDC et au Sud-Kivu, en particulier.

A en croire le blog Babunga.alobi.cd , Georges Defour a été à la fois fondateur du Mouvement XAVERI , du Centre BANDARI et du Centre d’Etude et d’Expérimentation des Technologie Appropriées (CEETA).

Après une année d’humanités modernes dans un pensionnat laïc à Dolhain , il passe aux gréco-latines chez les Jésuites à Verviers.

En 1932 , il fait 2 ans de philosophie à Boechout puis, de 1934 à 1935 , il fait des études de théologie à Heverlee. C’est là qu’il sera ordonné prêtre, le 30 avril 1939.

En 1942 , il termine à Louvain une licence en Sciences Pédagogiques avec grande distinction et une candidature en droit avec distinction.

Sa carrière professionnelle commence tout juste après sa licence. Il est nommé, en 1942 , professeur de philosophie à Thy-le-Château

En 1945, il devient aumônier de l’A.E.P. (Aide aux Enfants du Pays) en Belgique francophone . A la fin de la deuxième guerre mondiale (le 11 mai 1946 exactement), il décide de s’envoler pour le Kivu, au Congo-Belge.

A son arrivée au Kivu , il est immédiatement nommé professeur à l’Ecole Normale de Nyangezi et responsable de l’Ecole des Mulâtres.

Une année après (en août 1947), il est nommé directeur-inspecteur de l’Enseignement pour l’Archidiocèse de Bukavu.

C’est à ce moment-là qu’il fonde et dirige le Centre Pédagogique (édition de livres scolaires, d’une revue pour les enseignants, élaboration de programmes, fabrication de matériel didactique…).

En septembre 1952, il fonde le Mouvement XAVERI (sans aucun doute l’œuvre de sa vie) qui s’inspire du scoutisme et qui aujourd’hui est implanté dans 14 autres pays d’Afrique.

Fort du succès du mouvement Xaveri , il se décide, en mai 1966 , de fonder le Centre BANDARI pour la formation des cadres de jeunes. Il compose et édite un cours par correspondance, sur le plan national et international, pour la formation systématique des responsables de groupes de jeunes.

En 1974, il est chargé des cours en psychologie appliquée à l’Institut Supérieur de Sciences Sociales (ISES) de Bukavu.

Trois ans après , il en devient le Secrétaire Académique et on lui confie la mission de transformer l’ISES en Institut de Développement Rural ; ce qui devient ISDR.

En juillet 1986, alors âgé de 73 ans, il réussit avec distinction son doctorat en pédagogie à l’Université de Kisangani. La même année, il est nommé Secrétaire Général Académique de l’ISDR, fonction qu’il occupera jusqu’en 1994.

En mai 2007, il rentre en Belgique où il s’installe à la Maison de Repos et de Soins St-Joseph à Liège et y retrouve d’autres confrères.

En somme, le 21 août 2012, il s’éteint doucement et son corps sera transféré à Bukavu où il est enterré au Centre Bandari, siège international du Mouvement Xavéri.

Par Loni Irenge Joël

Sud-Kivu : 402 candidats participent aux épreuves certificatives de fin de formation professionnelle

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Au total 402 candidats dont 172 filles participent aux épreuves certificatives de fin de formation professionnelle, organisée par l’inspection général de la formation professionnelle au niveau national à partir de ce mercredi 20 au 26 Août 2025.

Une précision faite par le conseiller de l’autorité provinciale qui à procéder au lancement officiel de ces épreuves dans la ville de Bukavu.

Au nom de l’autorité provinciale , c’est son Conseiller en charge des infrastructures et affaires foncière, ÉLIE KABOY qui a procédé au lancement officiel de ces épreuves certificatives à l’académie des métiers Guido Maria conforti des missionnaires xaveriens situé sur avenue industrielle dans la commune de kadutu , en présence du maire de la ville de Bukavu, Ladis Muganza.

Dans son allocution, l’inspecteur principal provinciale de la formation professionnelle au Sud-Kivu FERNAND HEMBE , indique l’évaluation concerne ceux qui ont suivi les formations d’une durée de 2 ans à 3 ans dans les écoles de formation professionnelle et technologiques , ainsi que les instituts de formation professionnelle.

Le jury provinciale sera également organisé en province du 15 au 26 septembre 2025 après le report à trois reprises , d’abord en décembre 2024, en février 2025 et en juin 2025.

Ceux qui sont concernés par le jury provincial sont ceux-là qui ont fait une formation de 6 mois dans les centres de formation professionnelle et de 12 mois dans les académies de métiers, indique le conseiller de l’autorité provinciale .

En somme , ce denier precise que ce effectif faible est dû à l’existence d’un faible nombre d’écoles de formation professionnelle et technologiques, des Instituts de formation professionnelle ou encore en phase de progresser et l’absence des candidats dans certains territoires.

Sud-Kivu : Le programme Bokundoli tient une journée de réflexion sur la manière d’écrire et enseigner l’histoire de la RDC et de l’Afrique

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«Revisiter l’histoire de l’Afrique et du Congo : Enjeux épistémologiques et didactiques ». Thème au centre d’une journée de l’histoire organisée par le programme Bokundoli en partenariat avec le Nichoir des acteurs scientifiques pour la sauvegarde de l’environnement (NASSE) et d’autres acteurs. Une séance d’échange tenue ce mardi 19 Août 2025 en faveur des historiens et autres scientifiques dans la ville de Bukavu.

Lors de cette rencontre le CT Jean-Marie Vianey Kazunguzibwa de ISP/Bukavu , Prof Justin Sheria de l’UOB) , Prof Jacques Usungo Ulungu- Kinyamba de l’ISP/Bukavu et Dr Christian Chiza de l’ISP/Bukavu , ont édifiée les participants sur les enjeux et épistémologie de l’histoire, l’Histoire et autres disciplines: antagonisme ou complémentarité ? , l’ enseignement de l’histoire de l’Afrique et du Congo d’hier à aujourd’hui et la plateforme Bokundoli comme une innovation pédagogique pour l’histoire en RDC

Pour le professeur Jacques Usungo , cette journée scientifique va permettre aux participants de développer une compréhension critique et renouvelée de l’histoire de l’Afrique et du Congo en tenant compte des manières de produire des savoirs et de les enseigner.

Ce dernier estime que l’histoire de la RDC doit être écrite et enseignée par les congolais.

De son côté , le Docteur Christian Chiza précise que la plateforme Bokundoli offre aux enseignants d’histoire différentes ressources pour mieux enseigner la vraie histoire de la RDC et de l’Afrique

Signalons que cette journée de l’histoire était organisée par le programme Bokundoli , initié par les professeurs Elikia M’Bokolo et Jacob Sabakinu d’heureuse mémoire en partenariat (IDLP) , le NASSE , Investing in people (IIP), l’ONG belge CEC et l’asbl Habari RDC.

Par Loni Irenge Joël

Bukavu : Le Bourgmestre de la commune d’Ibanda interdit la circulation des camions de plus de 3 tonnes sur les routes pavées

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Le bourgmestre de la commune d’Ibanda interdit toute circulation des camions poids lourds de plus de 3 tonnes sur les routes pavées, ainsi que celle des gros camions poids lourds sur l’Avenue Patrice Emery Lumumba entre 7h et 20h.

Cette mesure est contenue dans un communiqué officiel daté du 18 août 2025, consulté par la RTNK ce mercredi 20 août 2025.

Ce communiqué interdit aussi la circulation des véhicules avec vitres teintées et des motos sur l’artère principal de la ville.

Cette décision fait suite aux mesures d’accompagnement émanant du gouverneur de la province du Sud-Kivu, daté du 13 juillet et du 25 juillet.

Dans son communiqué, le bourgmestre précise que toute infraction entraînera des amendes significatives.

Entre autres , 1 000 dollars américains pour tout camion intercepté sur le boulevard entre 7h et 20h, et 10 000 dollars pour tout camion poids lourd circulant sur les routes pavées.

De plus, une moto interceptée sur le boulevard en violation du communiqué sera saisie pour une durée de trois mois, accompagnée d’une amende de 500 dollars.

Seuls les véhicules militaires et les cortèges officiels sont autorisés à circuler avec vitres teintées.

Concernant le stationnement illégal sur le boulevard, les amendes seront fixées comme suit : 100 000 FC pour les bus, 80 000 FC pour les taxis , 50 000 FC pour les motos et 60 000 FC pour les Bajaj, avec quittance payable à la CADECO.

Tous les contrevenants seront convoqués devant la Direction provinciale de sécurité et de renseignements (DSR) pour une éducation de base, indique le bourgmestre de la commune d’Ibanda.