Dans le but d’accorder du sourire aux familles victimes en ville de Bukavu et contribuer à la préparation de la rentrée scolaire pour les enfants des sinistrés. L’organisation SOS Prema et ses partenaires viennent de tenir une action de solidarité dénommée « La force du collectif», ce dimanche 24 Août 2025 au quartier Nkafu dans la ville de Bukavu.
Touchés par la souffrance des victimes des incendies , les associations réunies autour de l’asbl SOS Prema à travers le projet : « la force du collectif », ont décidée de solidariser avec plusieurs familles , qui passent des nuits à la belle étoile
Des jeux , danses ainsi que la coiffure des enfants ont auréolée cette journée dans un climat de paix , d’amour et de convivialité
Dans leurs gibecières , ces associations offrent aux familles victimes de la nourriture , des habits, souliers et un lot des cahiers pour mieux préparer la rentrée scolaire.
Sentiment de satisfaction pour les bénéficiaires qui appellent les autres à faire de mêm
De son côté , Mme Rolande Nsimire Baruti , coordinatrice de l’asbl SOS Preme , remercie ceux qui ont participé à la réussite de cette activité en faveur des victimes de ces incendies.
Signalons que cette action sociale était possible grâce à la mobilisation des organisations SOS Prema RDC , NZURI PLUS TÉLÉVISION , RTNK , YALT , MAISON ACOIRA et KIVU JOYCE SERVICE
Le passage du M23 n’est pas nuisible mais plutôt une transition vers la terre de la promesse et un oasis de paix. Propos du Vice Gouverneur en charge des questions juridiques, administratives et politiques au Sud-Kivu, lors d’un culte d’action de grâce à l’Eglise 55è CEBCE Cidasa.
Pour y parvenir, Dunia MASUMBUKO BWENGE DOUX prêche la persévérance, le vivre ensemble, l’unité et l’amour du prochain.
Pour lui, il est temps de bannir les discours de haine, la discrimination et l’injustice afin de parvenir au développement de la RDC et du Sud-Kivu en particulier.
Occasion pour le Vice-Gouverneur en charge des questions politiques, juridiques et administratives d’inviter les Sud-Kivutiens à la persévérance malgré certaines difficultés connues car une bonne planification et le succès y ressort.
Devant les chrétiens de la l’Eglise 55è CEBCE Cidasa, il rappelle que le Pays et la Province disposent de plusieurs potentialités et pour en jouir ils doivent être des artisans de la réconciliation et de la cohésion sociale dans leurs milieux respectifs.
Un message salué par le représentant légal de l’église 55è CEBCE Cidasa et ses fidèles. Il trouve en la personne du Vice-Gouverneur un homme voué au développement et à l’unité. Retenez que ce message tombe au moment où un accord de paix se négocie entre le mouvement AFC/M23 et le gouvernement de Kinshasa afin de parvenir à la révolution et concourir au décollage de la RDC et du Sud-Kivu.
Les clubs phares du Sud-Kivu, l’OC Bukavu Dawa (Buda) et l’Étoile du Kivu (EDK), traversent des difficultés financières majeures. Les assemblées générales ordinaires de ce mois d’août rapportent une réalité inquiétante. les supporters, jadis piliers de la survie de leurs équipes, semblent désormais abandonner le 90% des charges dans les mains de leurs présidents de coordination.
Réunis respectivement les 16 et 20 août 2025, les membres de l’OC Bukavu Dawa et de l’Étoile du Kivu ont dressé le bilan sportif et financier de la saison 2024-2025. Si sur le terrain les résultats ont été mitigés, dans les caisses, la situation est encore plus préoccupante.
Bukavu Dawa, un club qui vit par son président !
Le rapport financier de l’OC Bukavu Dawa fait état de 538 000 dollars de recettes pour la saison écoulée, contre 536 000 dollars de dépenses. Mais un détail interpelle, 96 % de ce budget provient du président de coordination, Aimé Boji Sangara. Les recettes issues des matchs, des cotisations des membres et des transferts de joueurs ne représentent qu’à peine 13 000 dollars, illustrant la dépendance quasi totale du club vis-à-vis de son numéro un.
Pourtant, les objectifs fixés restent ambitieux : se maintenir en Ligue 1 de la Linafoot et décrocher une place en compétitions interclubs de la CAF. Des perspectives qui nécessitent plus de moyens financiers, un effectif renforcé et surtout une mobilisation accrue de toutes les parties prenantes.
Étoile du Kivu, la même équation !
Au FC Étoile du Kivu, le constat n’est pas différent. Le rapport présenté affiche 81 476 dollars de recettes, dont l’essentiel, plus de 28 000 dollars, provient de l’apport personnel des présidents de coordination Calvin Kasembele 28 200$ et Mushi Bonane 30 115. La contribution des supporters 3 421, via les billets des matchs, reste marginale. Les dépenses, elles, atteignent 81 470 dollars, ce qui laisse très peu de marge de manœuvre au club pour envisager sereinement l’avenir.
Malgré tout, le nouveau comité affiche des ambitions claires : renforcer l’effectif, viser une place de premier rang, jouer l’Afrique dans les années à venir et développer des équipes d’âge ainsi qu’une section féminine. Mais ces perspectives semblent difficiles à réaliser sans une implication financière des fans et partenaires.
Quand les supporters applaudissent seulement
Dans les deux clubs, les dirigeants pointent les mêmes difficultés dont l’arrêt du championnat, manque de sponsors, rareté des infrastructures et absence de certains membres influents.
À cela s’ajoute une autre réalité, les supporters, souvent prompts à réclamer des victoires, ne mettent presque rien dans la caisse, avec comme résultat, les présidents de coordination se retrouvent sacrifiés, contraints de porter seuls le fardeau financier de clubs qui devraient normalement être soutenus par une large communauté.
Une question de survie
Si rien ne change, Bukavu Dawa et Étoile du Kivu risquent de voir leur avenir compromis dans l’élite du football congolais.
La passion des gradins doit se transformer en soutien concret, faute de quoi les ambitions africaines resteront un rêve et la survie même des clubs sera en jeu.
21 Août 2012 au 21 Août 2025 , 13 ans déjà depuis la mort du Père Georges Defour après 72 ans de sacerdoce, dont 65 vécus au Kivu (à Bukavu) . La Radio Télévision Ngoma ya Kivu (RTNK) vous replonge dans l’histoire de cet icône de l’éducation en RDC et au Sud-Kivu, en particulier.
A en croire le blog Babunga.alobi.cd , Georges Defour a été à la fois fondateur du Mouvement XAVERI , du Centre BANDARI et du Centre d’Etude et d’Expérimentation des Technologie Appropriées (CEETA).
Après une année d’humanités modernes dans un pensionnat laïc à Dolhain , il passe aux gréco-latines chez les Jésuites à Verviers.
En 1932 , il fait 2 ans de philosophie à Boechout puis, de 1934 à 1935 , il fait des études de théologie à Heverlee. C’est là qu’il sera ordonné prêtre, le 30 avril 1939.
En 1942 , il termine à Louvain une licence en Sciences Pédagogiques avec grande distinction et une candidature en droit avec distinction.
Sa carrière professionnelle commence tout juste après sa licence. Il est nommé, en 1942 , professeur de philosophie à Thy-le-Château
En 1945, il devient aumônier de l’A.E.P. (Aide aux Enfants du Pays) en Belgique francophone . A la fin de la deuxième guerre mondiale (le 11 mai 1946 exactement), il décide de s’envoler pour le Kivu, au Congo-Belge.
A son arrivée au Kivu , il est immédiatement nommé professeur à l’Ecole Normale de Nyangezi et responsable de l’Ecole des Mulâtres.
Une année après (en août 1947), il est nommé directeur-inspecteur de l’Enseignement pour l’Archidiocèse de Bukavu.
C’est à ce moment-là qu’il fonde et dirige le Centre Pédagogique (édition de livres scolaires, d’une revue pour les enseignants, élaboration de programmes, fabrication de matériel didactique…).
En septembre 1952, il fonde le Mouvement XAVERI (sans aucun doute l’œuvre de sa vie) qui s’inspire du scoutisme et qui aujourd’hui est implanté dans 14 autres pays d’Afrique.
Fort du succès du mouvement Xaveri , il se décide, en mai 1966 , de fonder le Centre BANDARI pour la formation des cadres de jeunes. Il compose et édite un cours par correspondance, sur le plan national et international, pour la formation systématique des responsables de groupes de jeunes.
En 1974, il est chargé des cours en psychologie appliquée à l’Institut Supérieur de Sciences Sociales (ISES) de Bukavu.
Trois ans après , il en devient le Secrétaire Académique et on lui confie la mission de transformer l’ISES en Institut de Développement Rural ; ce qui devient ISDR.
En juillet 1986, alors âgé de 73 ans, il réussit avec distinction son doctorat en pédagogie à l’Université de Kisangani. La même année, il est nommé Secrétaire Général Académique de l’ISDR, fonction qu’il occupera jusqu’en 1994.
En mai 2007, il rentre en Belgique où il s’installe à la Maison de Repos et de Soins St-Joseph à Liège et y retrouve d’autres confrères.
En somme, le 21 août 2012, il s’éteint doucement et son corps sera transféré à Bukavu où il est enterré au Centre Bandari, siège international du Mouvement Xavéri.
Au total 402 candidats dont 172 filles participent aux épreuves certificatives de fin de formation professionnelle, organisée par l’inspection général de la formation professionnelle au niveau national à partir de ce mercredi 20 au 26 Août 2025.
Une précision faite par le conseiller de l’autorité provinciale qui à procéder au lancement officiel de ces épreuves dans la ville de Bukavu.
Au nom de l’autorité provinciale , c’est son Conseiller en charge des infrastructures et affaires foncière, ÉLIE KABOY qui a procédé au lancement officiel de ces épreuves certificatives à l’académie des métiers Guido Maria conforti des missionnaires xaveriens situé sur avenue industrielle dans la commune de kadutu , en présence du maire de la ville de Bukavu, Ladis Muganza.
Dans son allocution, l’inspecteur principal provinciale de la formation professionnelle au Sud-Kivu FERNAND HEMBE , indique l’évaluation concerne ceux qui ont suivi les formations d’une durée de 2 ans à 3 ans dans les écoles de formation professionnelle et technologiques , ainsi que les instituts de formation professionnelle.
Le jury provinciale sera également organisé en province du 15 au 26 septembre 2025 après le report à trois reprises , d’abord en décembre 2024, en février 2025 et en juin 2025.
Ceux qui sont concernés par le jury provincial sont ceux-là qui ont fait une formation de 6 mois dans les centres de formation professionnelle et de 12 mois dans les académies de métiers, indique le conseiller de l’autorité provinciale .
En somme , ce denier precise que ce effectif faible est dû à l’existence d’un faible nombre d’écoles de formation professionnelle et technologiques, des Instituts de formation professionnelle ou encore en phase de progresser et l’absence des candidats dans certains territoires.
«Revisiter l’histoire de l’Afrique et du Congo : Enjeux épistémologiques et didactiques ». Thème au centre d’une journée de l’histoire organisée par le programme Bokundoli en partenariat avec le Nichoir des acteurs scientifiques pour la sauvegarde de l’environnement (NASSE) et d’autres acteurs. Une séance d’échange tenue ce mardi 19 Août 2025 en faveur des historiens et autres scientifiques dans la ville de Bukavu.
Lors de cette rencontre le CT Jean-Marie Vianey Kazunguzibwa de ISP/Bukavu , Prof Justin Sheria de l’UOB) , Prof Jacques Usungo Ulungu- Kinyamba de l’ISP/Bukavu et Dr Christian Chiza de l’ISP/Bukavu , ont édifiée les participants sur les enjeux et épistémologie de l’histoire, l’Histoire et autres disciplines: antagonisme ou complémentarité ? , l’ enseignement de l’histoire de l’Afrique et du Congo d’hier à aujourd’hui et la plateforme Bokundoli comme une innovation pédagogique pour l’histoire en RDC
Pour le professeur Jacques Usungo , cette journée scientifique va permettre aux participants de développer une compréhension critique et renouvelée de l’histoire de l’Afrique et du Congo en tenant compte des manières de produire des savoirs et de les enseigner.
Ce dernier estime que l’histoire de la RDC doit être écrite et enseignée par les congolais.
De son côté , le Docteur Christian Chiza précise que la plateforme Bokundoli offre aux enseignants d’histoire différentes ressources pour mieux enseigner la vraie histoire de la RDC et de l’Afrique
Signalons que cette journée de l’histoire était organisée par le programme Bokundoli , initié par les professeurs Elikia M’Bokolo et Jacob Sabakinu d’heureuse mémoire en partenariat (IDLP) , le NASSE , Investing in people (IIP), l’ONG belge CEC et l’asbl Habari RDC.
Le bourgmestre de la commune d’Ibanda interdit toute circulation des camions poids lourds de plus de 3 tonnes sur les routes pavées, ainsi que celle des gros camions poids lourds sur l’Avenue Patrice Emery Lumumba entre 7h et 20h.
Cette mesure est contenue dans un communiqué officiel daté du 18 août 2025, consulté par la RTNK ce mercredi 20 août 2025.
Ce communiqué interdit aussi la circulation des véhicules avec vitres teintées et des motos sur l’artère principal de la ville.
Cette décision fait suite aux mesures d’accompagnement émanant du gouverneur de la province du Sud-Kivu, daté du 13 juillet et du 25 juillet.
Dans son communiqué, le bourgmestre précise que toute infraction entraînera des amendes significatives.
Entre autres , 1 000 dollars américains pour tout camion intercepté sur le boulevard entre 7h et 20h, et 10 000 dollars pour tout camion poids lourd circulant sur les routes pavées.
De plus, une moto interceptée sur le boulevard en violation du communiqué sera saisie pour une durée de trois mois, accompagnée d’une amende de 500 dollars.
Seuls les véhicules militaires et les cortèges officiels sont autorisés à circuler avec vitres teintées.
Concernant le stationnement illégal sur le boulevard, les amendes seront fixées comme suit : 100 000 FC pour les bus, 80 000 FC pour les taxis , 50 000 FC pour les motos et 60 000 FC pour les Bajaj, avec quittance payable à la CADECO.
Tous les contrevenants seront convoqués devant la Direction provinciale de sécurité et de renseignements (DSR) pour une éducation de base, indique le bourgmestre de la commune d’Ibanda.
Le gouverneur du Sud-Kivu , Patrick Busu Bwangwi, vient d’annoncer une série de mesures visant à renforcer la sécurité et l’administration dans les zones désormais sous la gestion de l’AFC/M23. C’était lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 15 Août à Nyamoma, dans la ville de Bukavu.
Au cours de cette conférence , le gouverneur du sud Kivu sous l’AFC/M23, a annoncé la formation imminente, dans un délai de 48 heures, d’une nouvelle équipe exécutive provinciale chargée de l’épauler dans la mise en œuvre de ses missions.
Il a également déclaré que des éléments de la police récemment formés seront déployés dans un délai de dix jours pour appuyer les efforts de maintien de l’ordre et sécuriser les citoyens et leurs biens.
Sur le plan judiciaire , l’autorité provinciale a souligné l’importance d’installer une structure judiciaire complète, incluant des cours et parquets, dans les zones concernées afin de garantir une justice fonctionnelle et accessible.
Ces annonces s’inscrivent dans une volonté affirmée par les autorités locales de stabiliser durablement la région et de restaurer la présence de l’État dans toutes les entités du Sud-Kivu.
L’Association paysanne pour de développement de Kamisimbi (APADEKA) plaide pour l’assistance du centre de santé de Muku en groupement de Kamisimbi. Ceci après le pillage de cette structure de santé, qui fonctionne difficilement. Cette association l’a exprimé dans un entretien avec nos confrères du journal le Souverain Libre.
Selon cette association, la situation sécuritaire affecte des structures sanitaires dans le territoire de Walungu dont le centre de santé de Muku en groupement de Kamisimbi.
Le président de l’Association paysanne pour de développement de Kamisimbi, APADEKA en sigle Méthode Cilabarha, indique que depuis que des hommes en armes et non identifiés ont fait irruption dans cette structure médicale , cette dernière peine à se relever.
Et d’ajouter que ces malfrats ont réussi à emporter les biens de valeur y compris les médicaments, de l’argent et autres objets nécessaires pour le fonctionnement.
Depuis lors , la structure sanitaire située en groupement de Kamisimbi dans le territoire de Walungu manque presque de tout, précise le président de l’APADEKA.
Le personnel se démène en cette période pour faire fonctionner la structure en s’efforçant de répondre tant soit peu aux besoins des patients.
A cet effet, l’APADEKA lance un appel aux organisations humanitaires et aux personnes de bonne volonté d’apporter un appui logistique et intrants à cette structure sanitaire de la communauté Baptistes d’Afrique Centrale, CBCA en sigle.
En rappel, plusieurs structures de santé ont été victimes de pillage dans plusieurs parties de la province du Sud-Kivu.
D’où l’importance de la sécurisation et l’appui de ces structures de santé pour sauver des vies.
«La jeunesse face aux crises : acteurs de solutions à l’ère du numérique». Thème au centre d’une conférence-débat organisée par Woman and Youth for Climate le mercredi 14 Août 2025 dans la ville de Bukavu en marge de la journée internationale de la jeunesse
A cette occasion , les intervenants ont exploré le rôle crucial des jeunes dans la lutte contre les crises environnementales et sécuritaires , tout en examinant les avantages et les inconvénients du numérique dans ces contextes.
A cette effet , Mme Sarah Ndebo , coordinatrice de WYC, précise que cette rencontre vise à amener les jeunes à devenir acteurs des solution à l’ère du numérique
Prenant la parole, le représentant le service de protection civile et de prévention des risques dans la province du Sud-Kivu, invite les jeunes à faire preuve de discipline , à bannir le désespoir et à sensibiliser sur les problèmes environnementaux.
Ce dernier encourage chacun à contribuer à la réduction des déchets plastiques et à limiter l’utilisation de produits toxiques pour devenir des exemples concrets de changement dans leur entourage.
Occasion pour Mr Don Patrick Makiro , coordonnateur de l’organisation écologique Congo Vert , d’inviter les jeunes à réfléchir sur l’utilisation responsable du numérique pour promouvoir un changement positif à s’arrangeant derière les énergies renouvelables , le recyclage des appareils numériques et l’utilisation de l’art comme méthodes de résolution pacifique de conflit et la protection de l’environnement.
Signalons que cette rencontre s’est clôturée par une session interactive durant laquelle les participants ont partagé leurs expériences.
Ces échanges riches ont abouti à l’identification des pistes d’action concrètes pour renforcer leur engagement dans ces domaines cruciaux.