Assainirle littoral du lac Kivu en particulier et toute la ville de Bukavu en général. Tel est l’objectif d’une campagne active organisée par le réseau des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement tenue ce samedi 17 Mai 2025 en ville de Bukavu.
Dans un contexte marqué par l’insalubrité grandissante en ville et particulièrement sur le littoral du lac Kivu , les jeunes du réseau des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement s’engagent activement à travailler pour résoudre ce problème de santé publique.
Munis de sacs et autres outils de travail , ces jeunes se sont engagés à ramasser les déchets plastiques sur le littoral du lac Kivu au marché Bondeko en commune de Kadutu.
A cette occasion Nelson ZAGABE, Président de cette association, appelle les habitants de Bukavu à une gestion responsable de déchets plastiques afin de protéger l’écosystème.
Aux jeunes, ce dernier demande de se joindre à eux pour barrer la route à ce fléau et accorder aux générations futures une terre où il fait beau vivre.
Il sied de noter que le réseau des jeunes professionnels de l’eau et de l’assainissement est un collectif des jeunes issus de plusieurs autres associations qui militent pour la conservation de la nature.
Les acteurs impliqués dans l’éducation au Sud-Kivu sont conviés à travailler main dans la main pour valoriser les personnels de soutien à l’éducation et ensuite marier le vivre ensemble en paix à travers l’éducation des enfants. Appel lancé le weekend dernier lors d’une triple commémoration de la journée mondiale des personnels de soutien à l’éducation, celle du vivre ensemble en paix et la journée mondiale de la lumière.
Cette triple commémoration donne de la valeur au vivre ensemble et concours à la promotion de l’éducation des enfants. Les commémorations qui marient le lien direct avec l’amélioration de la qualité de l’éducation offerte aux enfants.
Cikuru Mufariji, Directeur général de l’Ecoles de formation des accompagnateurs scolaires estime qu’il est impérieux que les intervenants dans le secteur de l’éducation unissent les efforts ensemble pour le rayonnement de l’éducation au Sud Kivu.
Le tout à travers le soutien de la communauté des accompagnateurs scolaires.
Prenant la parole, Alexandre Mbwenge Kimbunde, Secrétaire administratif à la Direction provincial de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté et représentant du Proved, salue l’initiative de la création de la CAS et souhaite voir d’autres acteurs s’en approprier car l’éducation des enfants est une affaire de tous.
Occasion pour Emmanuella Bahindwa, journaliste membre du RJAE et encadreur chez Watoto News de démontrer qu’il y a une corrélation entre le vivre ensemble en paix et l’éducation des enfants. Ceci car le vivre ensemble en paix contribue à une meilleure qualité de l’éducation des enfants et leur épanouissement.
Il sied de noter que la commémoration de la journée mondiale dédiée aux personnels de soutien à l’éducation a coïncidée avec celle du vivre ensemble en paix et la journée de la lumière. Cette journée a été co-organisée par le Potentiel, RJAE, GEC, Go-Shop et Mashujaa art Center
Différentes communautés du Sud-Kivu et certains activistes des droits de l’homme prêchent l’harmonie, la cohabitation pacifique et la tolérance. Le tout pour mettre les congolais toute tendance confondue ensemble envie de booster le vivre ensemble et préserver la paix. Message lancé le 16/Mai en marge de la commémoration de la journée du vivre ensemble.
Tout est consécutif à la stigmatisation, discrimination et marginalisation linguistique dont seraient victimes la communauté Banyamulenge dans l’Est de la RDC, certains Swahili à Kinshasa et Kasaiens au Katanga.
Indexés aux Rwandais, les Banyamulenge se trouvent parfois menacés suite à leur taille, langue ou dialecte presque identique au Kinyarwanda. Situation qui conduit à la haine fustige l’un d’eux.
Affecté par l’absence du vivre ensemble dans l’Est de la RDC, il déplore qu’il soit difficile pour un Munyamulenge de passer par la Plaine d’Uvira en provenance de Fizi suite à sa morphologie et sa dialecte.
« J’ai failli rater les Exetats dans le temps passé et j’étais écarté sur la liste des candidats d’un parti politique lors des élections de 2023 suite seulement à cette discrimination » ajoute Joseph MUSHENGERO
Face à cette situation, il suggère le pardon, l’unité entre communautés et le renforcement des échanges intercommunautaires à travers un dialogue franc et une éducation collective pour mettre fin à la discrimination, stigmatisation, marginalisation linguistique et la haine.
« Le tout car le Vivre ensemble c’est une valeur humaine, une force et une opportunité permettant à chacun d’être utile à l’autre dans l’harmonie, la cohabitation pacifique et la tolérance à l’instar des ancêtres » indique-t-il
Retenez que le même cas est vécu à Kinshasa où les Swahili seraient stigmatisés car accusés d’être Rwandais ou soutenir ce Pays responsable des violences qui secouent le Pays. Dans ce coin, ils sont parfois victimes d’intimidation et d’insultes de la part d’autres Congolais.
Situation similaire presque au Katanga où les personnes originaires de la Province du Kasaï seraient visées à travers des discriminations qu’ils subissent au quotidien. D’où la raison de susciter les Congolais à réfléchir sur les valeurs congolaises, africaines et bantous pour leur émergence. Le Thème retenu pour l’année 2025 est « participation et vivre ensemble »
Le centre de formation professionnelle Jenga Tumaini a récemment bénéficié d’une dotation significative comprenant des machines à coudre, des machines industrielles en broderie et d’autres fournitures essentielles. Ces équipements ont été octroyés grâce au projet PROMOST IV (Promouvoir le développement des compétences orientées vers les besoins du marché et la création d’emplois dans la région des Grands Lacs), une initiative de la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC), mise en œuvre par son partenaire Swisscontact.
Cette information a été confirmée par le président du comité de gestion de Jenga Tumaini dans un message adressé à la rédaction centrale de la RTNK.
Selon le Président du Comité de structure, cette réponse favorable fait suite à un projet déposé par Jenga Tumaini auprès de Swisscontact, visant à renforcer leurs capacités d’action en faveur des populations vulnérables.
Il souligne que ces nouvelles machines et fournitures amélioreront considérablement l’encadrement des personnes marginalisées et vulnérables, leur offrant de meilleures conditions d’apprentissage.
Le Docteur Patrick BULAMBO a ajouté que cette dotation permettra de moderniser les équipements vieillissants du centre et d’accroître sa capacité d’accueil, face au nombre croissant de personnes souhaitant acquérir un métier pour leur autonomie future.
Pour lui, il s’agit d’un signe d’espoir pour l’indépendance des bénéficiaires résidant à Kashusha et dans les environs. Il se dit confiant que cela permettra d’atteindre, voire de dépasser, les objectifs fixés.
Il a également souligné que cette dotation arrive à un moment crucial, marqué par la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, constituant ainsi un encouragement majeur pour l’équipe de Jenga Tumaini.
Tout en remerciant la DDC pour son soutien et Swisscontact pour la facilitation de ce partenariat, il a promis d’utiliser et de gérer les machines reçues avec responsabilité.
Le Docteur Patrick BULAMBO a également exprimé sa gratitude envers tous ceux qui continuent de soutenir les activités du centre.
Pour rappel, Jenga Tumaini intervient dans divers domaines avec pour devise : « faciliter l’éducation, donner Espoir et préparer le future_ ».
15 Mai 2024-15 Mai 2025, une année déjà depuis la création de la Fondation Asifiwe Baseme Napoléon (ABN). Une occasion pour le jeune leader et prometteur de cette fondation au service des démunis s’exprimer sa compassion envers les habitants du Nord et Sud-Kivu, victimes de la guerre depuis plusieurs mois.
Dans un entretien avec la RTNK, ce vendredi 15 Mai 2025, en marge de son anniversaire et celui de sa fondation.
Mr Asifiwe Baseme Napoléon précise que malgré plusieurs défis dont la guerre dans l’Est de la RDC, sa fondation a réalisé certaines actions pour accorder du sourire aux personnes en difficulté.
Parmi les réalisations , ce jeune au service des vulnérables note : « Une visite réalisée à Bukavu au Centre Herí Kwetu à Bukavu où nous avons apporté des vivres et non vivres aux personnes vivant avec handicap. Toujours au Sud-Kivu dans le territoire de Kabare, nous avons apporté notre soutien aux personnes vulnérables de troisième âge à Birava. Au Nord-Kivu dans le camp des déplacés de Kanyaruchinya, nous avons apporté des vivres et non vivres et d’autres biens pour soulager la souffrance des personnes en situation difficile »
Occasion pour le jeune leader, Asifiwe Baseme Napoléon de rassurer que sa fondation est déterminée à apporter encore son soutien aux populations du Nord et Sud-Kivu en cette dure période qu’elles traversent.
«(…) Nous avons le privilège de vous informer, chers parents , frères et sœurs de Goma et Bukavu ainsi que tous les territoires du Nord et Sud-Kivu , que nous réitèterons notre engagement à poursuivre la mission et les objectifs de la fondation , alignés autour de l’amour que nous portons envers les personnes démunies et celles en besoin d’assistance. Nous saisissons cette occasion pour vous rassurer que la fondation peaufine des stratégies pour voir dans quelles mesures tant soit peu, cette dernière viendra en aide à nos compatriotes en détresse dans l’est de notre pays »
En somme, ce dernier appelle la population à cultiver la paix et l’amour : « Chers amis , cultivons la paix, l’unité et l’amour entre nous. Il y plus de bonheur à donner qu’à recevoir comme nous dit Actes 20 vert 35»
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue ce mardi 13 Mai 2025 , le Réseau MWANGAZA, précise que le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a fait adopter en décembre 2024, par le Conseil des Ministres du Gouvernement de la RDC, un projet d’ordonnance-loi modifiant et complétant la loi n° 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité, une démarche qui avait surpris les parties clés au secteur, dont le Réseau Mwangaza, l’Association Congolaise pour les Énergies Renouvelables (ACERD et d’autres acteurs privés).
« Après cette adoption non inclusive et contre toute attente, le Réseau Mwangaza apprendra qu’en date du 05 février 2025, le Président de la République a signé et promulgué l’ordonnance-loi n°25/025 modifiant et complétant la loi relative au secteur de l’électricité, pendant que le Parlement était en vacances, et sans que cela soit autorisé par loi n°24/012 du 20 décembre 2024 portant habilitation du Gouvernement, et ce, en violation des dispositions de l’article 129 de la Constitution de la RDC du 18 février 2006 tel que modifiée et complétée en 2011»
Et de poursuivre : « Sur ce, outre la démarche précipitée du Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité , les irrégularités constatées et le caractère incomplet de la réforme d’un secteur aussi vital et indispensable pour le développement durable de la RDC »
Le Réseau Mwangaza déplore le fait que les contributions des parties prenantes clés (la Société Civile et certaines entreprises privées ne soient pas prises en compte dans cette action.
Il s’agit notamment :
« -Du besoin de renforcer l’effectivité de la décentralisation énergétique, et non de réduire le pouvoir d’action provincial à 5 MW. Cette modification est malheureusement en violation de l’esprit de la constitution sur la décentralisation ;
-De la nécessité de développer une fiscalité adaptée aux ambitions de la RDC décrite dans l’article 48 de la constitution, qui consacre l’accès pour tous à l’énergie, est un droit. De nouveau, la modification ne renforce pas cette ambition ;
-Du besoin de renforcer les institutions existantes, pour plus d’efficacité, en lieu et place d’en vouloir créer des nouvelles, renforçant ainsi les risques de chevauchement et de l’inefficacité des actions ;
-De la non-opportunité du besoin de créer une Société Nationale pour le dispatching d’énergie, mais plutôt le besoin se fait sentir pour la création d’une institution qui doit gérer le transport de l’électricité, ce qui pourra également impliquer le dispatching et bien d’autres services techniques ;
-Du fait que la réforme proposée n’a pas intégré la dimension de la garantie que l’État doit mettre en place pour faciliter et favoriser les investissements pour des projets de développement énergétique dans certaines zones considérées comme non rentable et qui sont souvent victimes de la marginalisation en ce qui concerne l’accès pour tous à l’énergie ;
-Du besoin que la loi intègre le principe de la Planification Énergétique Inclusive et Intersectorielle, comme une obligation légale.
-Du fait que la réforme proposée s’arroge le droit de légiférer sur les matières transversales, telles que la transition énergétique.
-De l’ambiguïté de vouloir faire passer certains marchés, des concessions et licences’ sous forme des marchés spéciaux sans que cela suivent la procédure des passations des marchés publics.»
Ainsi, considérant que cette ordonnance-loi n’est pas encore ratifiée par le Parlement d’une part et que les lacunes relevées doivent impérativement être comblées avant sa ratification d’autre part,
Le Réseau Mwangaza appelle le gouvernement congolais à ne pas procéder à la vulgarisation d’un tel texte encore sous examen au niveau de la Commission Énergie de l’Assemblée Nationale.
A cet effet, le Réseau Mwangaza invite, en outre :
-Les partenaires techniques et financiers de la RDC, notamment la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, à prendre acte de la non-ratification de cette loi par le Parlement et des lacunes persistantes. Par conséquent, à surseoir à tout appui à la vulgarisation de cette ordonnance, pour s’assurer d’une ratification qui intègre les propositions d’amélioration par les parties prenantes clés, à savoir la société civile et la corporation des opérateurs du secteur de l’électricité ;
-Le Parlement congolais a associé les parties prenantes clés (Société Civile, acteurs privés ainsi que les autres institutions clés( aux travaux techniques de la Commission en charge de l’électricité pour parvenir à combler les lacunes relevées ;
-Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité ne doit pas procéder au forcing, mais s’assurer de l’accompagnement des parties prenantes clés au secteur, pour une inclusivité et une appropriation de la réforme qui devra aboutir à des résultats probants en ce qui concerne l’amélioration de l’accès pour tous à l’électricité en RDC » conclut le réseau Mwangaza dans son communiqué signé le 12 mai 2025 à Kinshasa par son coordonnateur Me Emmanuel Musuyu.
Le 11 mai, à travers le monde, la communauté Rastafarienne commémore la Journée internationale de Rastafari. Contacté par la RTNK, Moïse Chirhalwirwa Masonga, défenseur de cette culture, cette journée est bien plus qu’une simple célébration.
Instituée pour honorer la richesse spirituelle et culturelle du mouvement Rastafarien, cette journée vise aussi à faire connaître ses valeurs fondées sur la paix, la tolérance, l’égalité et la justice sociale.
Né dans les années 1930 en Jamaïque, le mouvement Rastafari s’est étendu à l’échelle mondiale, en particulier dans les années 1960 grâce à la musique reggae. Figures emblématiques du genre, Bob Marley, Peter Tosh ou encore Burning Spear ont contribué à porter la voix des Rastafariens au-delà des frontières caribéennes, chantant l’amour universel, la résistance contre l’oppression et la foi en Jah, le Dieu unique des Rastafariens.
Ces derniers reconnaissent également en l’empereur éthiopien Hailé Sélassié Ier une figure divine, incarnation vivante du Messie dans leur foi. Leur mode de vie est marqué par des signes distinctifs : dreadlocks, couleurs rouge, jaune et vert symbolisant le sang, la richesse africaine et la nature, ainsi que des rituels mêlant chants, prières et danses.
Pour Moïse Chirhalirwa, cette journée est l’occasion de rappeler que le Rastafarisme est un message vivant, utile à tous.
« Ce que nous prônons, c’est l’harmonie entre l’homme et son environnement, la justice pour les opprimés et l’unité entre les peuples. Le monde gagnerait à écouter ce message. »
Alors que les tensions sociales, les inégalités et les conflits persistent dans de nombreuses régions du globe, les enseignements du Rastafarisme trouvent une résonance particulière, celle d’un appel à la conscience, à l’amour fraternel et à la construction d’un monde plus équitable.
Plusieurs femmes enceintes décédées depuis le mois de Mars jusqu’au mois de Mai/2025 en Province du Sud-Kivu. Ceci suite aux stress consécutivement aux atrocités dans l’Est de la RDC, la faible prise en charge sanitaire et le manque de suivi et tant d’autres problèmes. L’alerte est des sages-femmes lors d’un entretien avec le reporter de la RTNK lundi 5/Mai/2025 en marge de la journée des sages-femmes.
Les cas sont légion dans les territoires de Kabare, Kalehe, Idjwi et Walungu. Dans tous ces coins le suivi des femmes enceintes est devenu hypothétique.
Si certaines ont du mal à se faire consulter d’autres ne savent pas se déplacer avec le contexte sécuritaire détérioré au Sud-Kivu. Le même contexte qui ne permet pas aux Sage-Femmes de bien jouer leur rôle en cette période de crise.
« Les sages-femmes sont en insécurité, des turbulences liées à la crise sécuritaire au Sud-Kivu où certaines structures sanitaires ont été pillées, détruites, et autres fermées pendant la guerre, les femmes enceintes traversent un moment difficile.Cette situation s’ajoute aux stress et cela accentue la mort maternelle » déplore la vice-présidente de la corporation provinciale des sages-femmes Estelle Bahati.
Même son de cloche pour le vice coordinateur provincial des sages femmes chargé de l’administration au niveau de la province.
« L’insécurité ne permet pas aux sages femmes de travailler dans leur condition habituelle moins encore aux femmes enceintes d’atteindre les structures sanitaires à temps réel pour faire le suivi de la grossesse et le retard dans la prise des décisions posent problème et sont à la base des morts maternelles » indique Nestor Bafunyembaka.
De son côté Espérance Namanvu Mudimo secrétaire exécutive provinciale du syndicat des sages-femmes ajoute que les conséquences sont multiples notamment le fait que les femmes soient exposées aux infections «post-partum» et le décès des enfants.
Elle craint que cela ne s’aggrave si aucune intervention n’est faite dans l’urgence.
En somme Francine Bagalwa Bulonza secrétaire de l’ordre des sages femmes au Sud-Kivu de solliciter la protection de leurs collègues, le renforcement de la sécurité et l’équipement des structures sanitaires afin de limiter les décès maternel en Province et sauver des milliers des vies.
L’année 2025, la journée dédiée aux Sages-Femmes a été célébrée sous le thème : «Sage-Femme indispensable dans la crise»
1er Mai 2000-1er Mai 2025, 25 ans déjà depuis la création du groupe scout CELPA en ville de Bukavu. Pour rendre ce jour mémorable , les jeunes de ce groupe scout de l’église protestante, viennent d’organiser deux apostolats aux centres de santé de la CELPA à Muhungu et en face de la 33 ème Région Militaire en ville de Bukavu.
A en croire le responsable de ce groupe scout, Mr Iragi Espoir dit Narval Laborieux , ces apostolats, sont des bonnes actions scoute pour accorder du sourire aux malades.
A ces endroits, ces scouts, guides et enfants de la meute, ont offert aux malades des vivres et non vivres dans un climat de joie et de compassion.
Occasion pour lui de sensibiliser la population de Bukavu sur l’existence du mouvement scout dans la communauté CELPA et son rôle important dans la formation de la jeunesse.
Ce dernier invite les autres jeunes à vivre en harmonie et à compatir avec les personnes en difficulté.
En rappel, ces jeunes, femmes et enfants du groupe scout CELPA ont clôturé cette célébration par le partage d’un gâteau dans une ambiance joviale à son siège situé à l’institut Tumaini en ville de Bukavu.
L’Union Nationale des Travailleurs du Congo(UNTC) plaide pour l’amélioration des conditions de vie de travailleurs. Le tout en assurant la sécurité de leurs entreprises. Ceci pour favoriser un bon climat de travail à ces derniers. Cette structure l’a exprimée lors d’un point de presse tenu ce jeudi 1er Mai 2025 à Bukavu en marge de la journée internationale du travail.
Lors de ce point de presse , il a été question d’évaluer les conditions dans lesquelles les travailleurs exercent leurs métiers durant cette période de crise que traverse la RDC en général et en particulier la province du Sud-kivu .
Et d’ajouter les conditions de travail ont sensiblement régressé suite aux multiples guerres , qui ont conduit à la détérioration des conditions de vie et la fermeture de certaines sociétés , l’instabilité du taux de change , le chômage et la baisse du pouvoir d’achat du travailleur.
L’UNTC indique que cette journée est célébrée d’une manière exceptionnelle suite au faut que l’action syndicale en province du Sud-Kivu connaît des difficultés énormes dues à la fermeture des banques et coopératives d’épargne et de crédit depuis le mois de février 2025 .
Face à cette situation, Mme Ghislaine Kwinja CIVAVA, présidente de l’UNTC appelle les autorités à trouver une solution durable pour le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC.
Le tout pour favoriser un bon climat de travail aux travailleurs de cette région .
Occasion pour elle de compatir avec ses camarades travailleurs qui jusque-là n’ont pas de moyens de rejoindre leurs lieux de service suite à la fermeture de certaine entreprises depuis la prise de la ville par le mouvement M23.
Signalons que la journée Internationale du travail a été célébrée cette année sous le thème « Oeuvrer pour la paix et la stabilité afin de favoriser l’industrialisation, le commerce et le travail décent pour la justice sociale» et sur le plan national cette journée est célébrée sous le thème: « Unis et solidaire pour la résilience en RDC