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Bukavu : Les locataires du campus de Karhale exigent le rétablissement de l’eau et de l’électricité

La situation était tendue toute la matinée de ce mercredi 22 Septembre 2021entre le lycée Wima-ISTM,les étudiants logeant au campus de Karhale en colère ont barricadé la route pour réclamer l’eau potable et le courant électrique.

De l’école Lycée Wima au Centre psychiatrique SOSAME, tout était perturbé.De centaines d’étudiants mécontents de passer plus d’une semaine sans courant électrique ni eau de la REGIDESO ont érigé deux barricades pour réclamer ces deux éléments essentiels pour leur survie dans le campus.

Sur place, les habitants assistent à de jeux des pierres entre étudiants et chauffeurs qui se soldent par quelques blessés.

Pour eux, cette réclamation intervient après avoir supporté plus d’une semaine sans cuisson par manque de l’eau et du courant.

Selon Nehema Divine, porte-parole des étudiants de l’ISTM/ BUKAVU c’est depuis hier Mardi qu’ils ont commencé la manifestation pour exiger le rétablissement de la fourniture en eau et l’électricité pour la survie au campus de Karhale.

La situation est redevenue normale après un bref entretien entre le maire et les manifestants.

Occasion pour Darius Sumuni de rassurer aux étudiants qu’il va plaider leur cas auprès de la SNEL et la Regideso.

«Il y a des machines qui sont en panne et nous attendons que ces services terminent les travaux et que la fourniture en eau et en électricité soit rétablie.Raison pour laquelle je suis monté pour expliquer aux étudiants et on se compris parce que je leurs ai dit que je serai leur porte parole auprès de la Regideso et la SNEL pour amener à ce que ces deux services soient de manière permanente entrain de fournir le service en eau et en électricité dans le site universitaire

Signalons que cette situation vécue par les étudiants est devenue presque monnaie courante à Bukavu.Sans eau, des habitants sillonnent des quartiers entiers à la recherche de cette denrée rare.Les uns dans les quartiers huppés achètent un bidon d’eau à 1000 francs alors que dans les quartiers périphériques c’est ça se négocie entre 100 et 200 francs.Une situation qui met mal à l’aise la population.

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