Une vive tension vient d’être observée dans la ville de Goma en province du Nord-Kivu, ce mardi 26 septembre 2022, suite à la journée ville morte décrétée par la société civile, mais transformée en manifestation violente dans plusieurs coins de la ville volcanique. Ceci suite aux altercations entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Des coups de feu ont été entendus notamment dans les quartiers Ndosho, Majengo, Katoyi et Buhene où les éléments de la police ont usé des tirs de sommation pour disperser les manifestants et ainsi dégager certaines routes barricadées.
Selon des sources locales, plusieurs écoles de Goma n’ont pas ouvert leurs portes et des élèves ont été obligés à rebrousser chemin. Egalement, certains parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison.
Même situation observée également au marché central de Virunga où plusieurs dépôts sont restés fermés. Des étalages étaient aussi vides tout l’avant-midi.
Et de préciser que des blessés ont été enregistrés, lors des altercations entre les manifestants et les services de sécurité, dans plusieurs coins chauds de la ville de Goma depuis la soirée du dimanche 25 Septembre 2022.
Dans un communiqué rendu public par le maire de Goma, il avait interdit toute manifestation sur la voie publique. Pour ce dernier, les habitants devraient vaquer librement à ses occupations. Des mesures peu suivies par la population de Goma.
En rappel, La société civile et les mouvements citoyens du Nord-Kivu ont décrété deux journées ville morte. Ceci pour exiger la levée de l’état de siège, le départ de la Monusco ainsi que la libération de Bunagana ainsi que d’autres localités occupées depuis plus de 100 jours par les rebelles du M23.