36 nouveaux cas de violations et abus contre les défenseurs des droits humains , les journalistes et les médias ont été documentés au cours du mois de juin 2024 par l’organisation partenariat pour la protection integrée PPI. Statistiques livrées dans un feuillet Monitoring dont copie nous est parvenue , ce lundi 8 juillet 2024 par la RTNK.
Dans ce feuillet , l’organisation PPI note l’augmentation de 12 cas sur 24 cas documentés au cours du mois de Mai 2024.
Notamment un journaliste a été agressé à Bukavu en province du Sud-Kivu alors qu’il couvrait un match de Basket ball et les bureaux d’une radio communautaires qui ont été scellés après l’exigence du payement de fiscalité elevé à plus de 2000 dollars.
Suivis de 4 activistes pro-démocratie arrêtés par les éléments de la police en pleine manifestation citoyenne lancée sur toute l’étendue de la République.
A Kamituga, un journaliste arrêté par un officier militaire lors de la collecte des informations pendant les travaux communautaires effectués par la population locale.
Un journaliste sous menace de mort en territoire D’idjwi pendant qu’un notre a été séquestré pendant qu’il réalisait un reportage dans une école qui venait de s’ecrouler dans la ville de Goma au Nord kivu.
Également l’organisation PPI note l’arrestation de 12 autres activistes des droits humains par les forces de l’ordre alors qu’ils manifestaient contre les tueries de 16 civiles à Beni
Également, cette organisation note les cas des autres journalistes et défenseurs de droits humains arrêtés arbitrairement plusieurs parties de la République Démocratique du Congo.
Au regard de ce tableau sombre , l’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) recommande:
Au gouvernement congolais : De veiller au respect strict de tous les textes légaux qui promeuvent les droits des DDH, journalistes et médias afin de garantir la liberté de la presse et celle d’expression en RDC.
Au parlement : De renforcer les actions du contrôle parlementaire afin de se rassurer que le gouvernement exécute et respecte les lois votées et tous les textes juridiques qui promeuvent les droits des DDH, journalistes et médias en RDC.
Aux forces de l’ordre : De garantir l’ouverture de l’espace civique en encadrant les manifestations pacifiques en lieu et place de les réprimer.
Et enfin aux dirigeants des clubs sportifs et organisateurs des manifestations : Des rappeler les militants et fanatiques de leurs équipes à l’ordre, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre les atteintes à la liberté de la presse et à l’intégrité du journaliste dans et en dehors de l’exercice de son travail.
Par Lydia Cibale et Adélaïde Musimwa