L’organisation Partenariat pour la Protection
Intégrée (PPI) propose la réforme de la loi portant l’impératif pour la consolidation de l’état de droit en RDC. Un seul soucis voir la nouvelle loi être publiée pour réduire l’impunité qui caractérise la plupart des violations de la liberté de la presse et le droit de l’homme. Précision faite lors d’un atelier organisé par l’organisation PPI ce 17/Août/2022 à Bukavu.
Devant les journalistes et défenseurs des droits de l’homme réunies autour d’une table, PPI déplore que ces derniers font l’objet des arrestations, détention arbitraires, enlèvements, tortures et menace de mort suite à la loi y afférente non actualisée et en suite pas du tout appliquée.
D’où l’importance de l’adapter au contexte actuel en province du Sud-Kivu jugée zone où se commettent un bon nombre de violation des droits de l’homme et de la liberté de presse.
Occasion pour Me Pascal Mupenda, chef des programmes au sein de PPI estime que cette réforme s’avère importante.
«Plusieurs dispositions du Code pénal, si on les appliquait à la presse présentement, en tout cas ce sont tous les médias qui peuvent être fermés et leur signal coupé. D’autres peuvent même croupir en prison parce qu’on va les imputer de diffamation, des imputations dommageables, offense au chef de l’État et atteinte à la sûreté. Tout cela, on a pensé qu’il était impérieux de réfléchir ensemble sur certaines réformes. Pour que désormais, il y ait diffusion des information en toute indépendance et sans entraves»
Tour à tour, les intervenants du jour sont revenus sur les mécanismes et stratégies de sécurité et de protection du journaliste, l’autorégulation de la profession journalistique et la régulation des médias comme alternative aux poursuites judiciaires ainsi que la dépénalisation des délits de presse en RDC.
Il sied de rappeler qu’au cours de l’année 2021, l’organisation PPI a répertorié 441 cas de violations et abus de droit des journalistes et les défenseurs de droit humain ainsi que 14 cas d’assassinat et d’enlèvement.