«Notre planète, notre santé»,c’est sous ce thème que l’humanité commémore la journée mondiale de la santé ce jeudi 7/Avril.Au Sud-Kivu les médecins généralistes et acteurs de la société civile sensibilisent contre l’automédication et l’inégalité dans la prise en charge sanitaire.
Certains d’entre eux qui se sont confiés au reporter de la RTNK pensent qu’il est temps l’autorité provinciale s’y implique pour faire face aux conséquences y afférentes.
D’une part, cette journée attire plus l’attention de la communauté sur les mesures pour préserver la santé des êtres humains et d’autre part suscite le vœu de voir l’attention particulière attachée sur le bien-être et la santé saine pour tous.
Voilà pourquoi la nouvelle dynamique de la société civile souhaite voir les frais de consultation soient revues à la baisse et que ça ne soit pas une priorité avant toute consultation comme cela s’observe dans plusieurs structures sanitaires.
De son côté,Dr Chiyubagala Basimane Aboubacar,un des médecins des urgences et catastrophes insiste sur les maladies sexuellement transmissibles souvent causées le problème d’accès au meilleur soin de santé, les rapports sexuels irresponsables et les toilettes mal soignées.
Occasion pour lui d’inviter les femmes au respect des règles hygiénique pour prévenir le développement des infections qui finissent par conduire à la stérilité.
Signalons que cette journée est célébrée dans un contexte où dans plusieurs maisons carcérales au Sud-Kivu l’on ne cesse de décrier la mauvaise prise en charge sanitaire.