L’Union nationale de la presse du Congo UNPC Sud-Kivu dénonce avec la dernière énergie la manière avec laquelle la consœur Esther Kanga a été arrêtée et appelle les agents de l’ordre au respect strict des droits des journalistes.

La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit la journaliste Esther Kanga directrice de Jambo FM être inquiétée par des personnes se faisant passer comme agents de la justice.

Après des tollés,elle sera relâchée quelques heures après. Mais déjà l’image est partie, la consœur a été brutalisée et malmenée par ces agents.

Esther Kanga indique qu’elle est victime de son travail après avoir réalisé une vidéo dénonçant l’insalubrité dans un centre d’encadrement des enfants.

« J’ai réalisé un reportage sur l’état actuel d’insalubrité et la gestion du centre DINA situé à Panzi mais, malheureusement mon reportage n’a pas été très bien perçu par certaines personnes qui ont envoyé des gens avec un mandat d’amener sans vraiment rien dire. Ils m’ont rencontré à mon bureau et m’ont pris d’assaut. Je remercie toute la corporation des journalistes et les organisations de défense de droits de l’homme et la promotion de la femme qui ont intevenu pour ma libération,j’ai fait deux heures du temps d’arrestation et pendant ce temps, ils se sont mobilisés pour cette cause. Les images circulent et les personnes qui m’ont infligé à cette ridicule arrestation sont sont bien connues et j’espère que la justice faira vraiment son travail», a-t-elle expliqué après sa libération.

L’UNPC ne tarde pas à réagir, elle dénonce cet acte et appelle au respect des droits des journalistes d’une part et de la femme d’autre part.

En rappel,Esther Kanga est directrice de la Radio FM et cadre à l’Institut Supérieur de journalisme et de communication, une journaliste de longue date ayant déjà remporté même le prix DDH de l’organisation JDH

Une partie du cercle récréatif de Kadutu est partie en fumée la matinée de ce vendredi 27 Mai 2022.Ceci après un incendie qui s’est déclaré dans ce bâtiment public.

Sur place, ce sont des débris des locaux qui ont été calcinés qui sont visibles. Des églises ont été touchées et presque tout a été rendu en poudre.

A part ces édifices, des papiers des bureaux sont éparpillés partout. L’incendie a ravagé une boite de nuit, des temples du Seigneur, des universités et un dépôt relais Bralima.

A en croire Hypocrate Marume président de la société civile commune de Kadutu,des nganda universités,églises et un dépôt de la Bralima,qui logent dans ce bâtiment ont été détruits par cet incendie

Un bilan confirmé par le bourgmestre de cette commune Munyabeni Nyembo qui rassure que les activités reprendront très bientôt dans ce bâtiment.

A l’approche de la saison sèche,cet incendie est donc interpellateur.A Bukavu, ces deux mois plusieurs cas d’incendie sont signalés par-ci, par-là, des maisons calcinées dans des conditions non élucidées.

Il est donc important pour que les autorités mettent en place des mécanismes pour épargner la population des incendies d’une part et d’autre part que les habitants usent de la prudence tout au long de cette saison sèche.

La perception de la taxe d’étalage a sa complexité et dépend beaucoup des aléas du climat. Telle serait la justification de la faible mobilisation des recettes issues de la taxe d’étalage commune de Bagira.Cette précision est de la Dynamique Gilbert Kankonde(DGK) en réaction à la lettre de la société civile de Bagira dénonçant la faible mobilisation des recettes suite à la perception de la taxe d’étalage dans différentes marchés de cette commune par la DGK.

A en croire Ruzuba Bagalwa Marc, coordinateur de la Dynamique Gilbert Kankonde :«L’autorité avait préféré me faire un essaie de supervision de certains axes pour une durée de trois mois renouvelable une fois pour lui permettre d’évaluer l’opportunité d’appliquer les dispositions de l’article 87 de la loi N O I 8/016 du 09 Juillet 2018 relative au PPP.Vous faites allusion à une potentialité des recettes qui serait de 8.000.000FC pourtant on ne mobilise qu’environ 3.200.000FC par mois, la perception de la taxe d’étalage à sa complexité et dépend beaucoup plus des aléas du climat»

Et d’ajouter que les marchés supervisés par la DGK n’ont pas la capacité de mobiliser les montants évoqués par la société civile car ajoute-t-il, la plupart des étalages restent vides à Ciriri, Brasserie, Central Bagira et la commune de Bagira n’a pas un marché au quartier Cahi.

En somme, la DGK appelle la société civile de Bagira à rapprocher l’autorité communale pour recevoir la vrai information au lieu de créer un flou et aux autorités habilitées de procéder à une contre- vérification afin d’éclairer la population sur cette situation.

L’organisation Accountability Lab RDC,vient de présenter 5 courts métrage.Ceci dans le cadre du programme :«Renforcer l’intégrité en RDC».La projection de ces films est intervenue le mercredi 25 Mai 2022 à l’Institut Français en ville de Bukavu.Ceci pour encourager l’excellence et la prise de conscience par le cinéma.

Parmi ces films on peut citer :«Bukavu et ses constructions illégales»,J’ai droit à mon histoire», «Les larmes des sinistrés des inondations»,«Adhoka», ainsi que «Sécurité routière, théâtre de corruption»

A en croire Evariste Loketo,chef des programmes chez Accountability Lab RDC,ces jeunes cinéastes boursiers ont produits des courts métrages écrits et réalisés par eux mêmes, sur les thèmes de la redevabilité et de l’Intégrité et qui serviront de plaidoyer utile et clair.

Ceci pour permettre aux dirigeants congolais d’apporter le changement nécessaire dans la communauté.

Accountability Lab RDC est cette organisation qui a pour mission, la promotion des valeurs culturelles, l’autonomisation de la femme et la valorisation des atouts de la jeunesse.

Au Sud-Kivu Accountability Lab RDC est reconnue pour ses actions menees dans plusieurs domaines pour l’amélioration des conditions des vies des habitants.

La Société Civile sous noyau de Bagira dénonce la faible mobilisation des recettes suite à la perception de la taxe sur étalages par la dynamique Gilbert Kankonde. Cette structure citoyenne l’a exprimée dans une correspondance adressée au maire de la ville de Bukavu et dont copie nous est parvenue ce 25 Mai 2022

La société civile de Bagira fustige ce qu’elle qualifie d’un détournement organisé par un groupe d’individus couvert par un contrat de performance.

Dans cette correspondance la société civile sous noyau de Bagira estime que la commune avec ses agents est capable de mobiliser autour de 8 millions de francs congolais sur la taxe d’étalage, mais depuis que cette dynamique mobilise ce taxe, la société civile note une faible mobilisation à hauteur de trois millions deux cents milles francs,

La société civile de Bagira parle d’un contrat qui serait hypothèque car les projets de développement de 10 quartiers que compte réaliser la commune de Bagira dépendent de ces recettes.

Prince Cintwali vice président de la société civile de bagira dénonce avec la dernière énergie cet état de choses et invite les autorités à résilier ce partenariat pour le bien de la population.

Cette taxe sur étalage est mobilisé dans six marchés de la commune de Bagira par la dynamique Gilbert kankonde, c’est notamment Lwakabiri à ciriri, Nkafu-brasserie, Cikonyi, Cahi, Buholo carrière, hôpital général et au marché de Kumbe.

Nos efforts pour atteindre la Dynamique Gilbert Kankonde précité n’ont pas aboutis.