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Sud-Kivu : Des acteurs sociaux alertent sur les risques que présentent des armes et effets militaires ramassés à plusieurs endroits

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Les acteurs sociaux alertent sur le ramassage des armes à feu et des effets militaires à Bukavu et ses périphéries en cette période. Dans un entretien avec le reporter de la RTNK lundi 10 Février, ces derniers craignent le fait que cette situation expose la population à la criminalité. D’où l’urgence de pallier à cette problématique.

Cette alerte est consécutive aux récents cas enregistrés en commune de Bagira et dans le territoire de Kabare.
Dans tous ces coins ce sont des armes à feu, cartouche et d’autres effets militaires qui ont été ramassés par les paisibles citoyens, déplore le porte-parole provincial adjoint de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile à Bukavu.



Mé Wilfried ABAMUNGU souligne qu’après des munitions abandonnées par les militaires à Bagira sur le lieu communément appelé « petit pont », 10 autres cartouches ont été ramassées à Kabare et déposées dans les mains des services militaires.
Situation qui met en panique les habitants des milieux et expose les badauds et vendeurs de « _mabende_ » à la criminalité si rien n’est fait dans l’urgence.



Face à cette situation, Mé Wilfried ABAMUNGU invite les responsables de sites et charroi automobile à la bonne gestion des effets militaires ramassés et l’instauration des patrouilles pour dénicher la provenance de ces armes et effets militaires.

Même son de cloche pour le bourgmestre de la Commune de Bagira.
Patience BENGEHYA précise que les munitions récemment ramassées dans son entité seraient abandonnées par les militaires.



A lui d’ajouter que les commanditaires étaient appréhendés et transférés au commandement régional afin de répondre de leurs actes.
Toutefois, ce dernier appelle ses administrés à rester calme et ne pas paniquer pour ne pas renforcer la psychose au sein de la population.

Pour lui, il est impérieux de ne faire confiance qu’aux FARDC tout en renforçant la collaboration civilo-militaires afin de barrer la route aux ennemis de la paix.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : Ce qu’il faut savoir de la prévention de l’épilepsie

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Reconnaître que la personne est épileptique, accepter la maladie de l’épilepsie et ensuite se faire soigner par les experts. Ceci figure parmi les mécanismes de prévention des crises de l’épilepsie. Précisions faites par des spécialistes en psychiatrie en marge de la célébration de la journée contre l’épilepsie, lundi 10 Février 2025 .

L’un d’eux, Docteur Amani BUSANE souligne que plusieurs causes sont liées à cette maladie entre autres la cause génétique, la consommation de la viande du Porc mal cuite laissant des ténias dedans, la consommation irresponsable de l’alcool et des drogues.

A cela celui-ci ajoute la cause cryptologique et étiologique qui attaque le niveau cérébrale avec plusieurs problèmes à la base notamment l’accident cérébral. D’où la nécessité de se faire soigner à temps réel.

De son côté, Docteur Isanda PONTIFE du centre hospitalier Biopharm ajoute que l’épilepsie est une maladie neurologique caractérisée par plusieurs signes entre autre le signe de convulsion qui se traduit par des décharges électriques au niveau cérébrale et les secousses au niveau des membres.


Des signes qui s’ajoutent aux signes toniques caractérisés par la révulsion oculaire, le relâchement sphinctérien, la perte de connaissance, la chute brutale, et le signe d’agressivité notamment les bagarres.

Face à cela, Docteur Isanda PONTIFE invite la population à éviter l’automédication, à ne pas recourir aux herboristes car cette maladie ne se gère qu’à l’hôpital et se traite religieusement par les spécialistes.

En somme, tous exhortent à la population d’éviter la stigmatisation à l’égard des épileptiques tout en retenant que l’épilepsie n’est pas une maladie contagieuse.

Par Eric CHOKOLA et Douce CIBINDA

Sud-Kivu: Le gouverneur Jean-Jacques Purusi annonce des mesures appropriées pour barrer la route aux ennemis de la paix

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La dotation aux FARDC des équipements appropriés et de la ration alimentaire, le paiement des soldes . Ceci figurent parmi les mesures prises par le conseil de sécurité pour renforcer la base militaire sur le front dans des zones en proie de l’insécurité. . Précision faite par le gouverneur de province après le conseil extraordinaire de sécurité tenu à Bukavu samedi 9 Février 2025.

C’est dans ce sens que l’autorité provinciale rassure que la situation reste sous contrôle contrairement à la campagne numérique utilisée par l’ennemi pour intoxiquer la population qu’il y a une grande insécurité au Sud-Kivu.

Concernant la question que rebelles seraient à Katana, Birava ou Kavumu, le gouverneur de province rassure que c’est de l’intoxication pire et simple. Toutefois Professeur Jean Jacques PURUSI reconnait le relèvement des forces de sécurité sur terrain par les nouvelles unités afin de renforcer toujours la base militaire.

Occasion pour l’autorité provinciale de condamner les violations des droits de l’homme à travers les morts d’hommes et blessés enregistrés récemment à Kavumu dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu.

Face à cela, il précise que le commandant de la 33è Région et le Ministre de l’intérieur ont été dépêchés sur terrain pour détecter les responsables afin qu’ils soient jugés à travers les audiences foraines sur le lieu du drame.

Professeur JJ PURUSI présente ses sincères condoléances aux familles qui ont perdu les leurs et rassure son soutien total aux FARDC, aux Éléments Burundais en appuis et aux Wazalendo.

En somme, il invite la population de rester calme de ne pas céder à l’intoxication des ennemis et à chacun de vaquer librement à ses occupations.

Aux institutions supérieures et universitaires ainsi qu’aux écoles primaires et secondaires de poursuivre le programme académique et scolaire comme prévu par le ministère de tutelle car les vaillants FARDC, éléments Burundais en appuis et aux Wazalendo continuent à défendre l’intégrité du territoire et assurent la sécurité de la population.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : Essoufflés par l’insécurité, les ressortissants de l’axe Miti-Katana accordent un moratoire des 48 aux militaires à la base des atrocités.

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Des habitants des villages  Miti – Bughore – Kavumu – Katana ont manifesté dans les artères principales de la ville de Bukavu pour exprimer leur mécontentement dû aux tueries à répétition par des hommes armés qu’ils identifient aux militaires de l’unité Guepards basé sur le lieu.

Dans leur memorandum adressé aux autorités, ces habitants n’avaient qu’une recommandation principale, accordé un moratoire de 48h aux autorités en charge de la sécurité pour déguerpir les guépards à Kabare.
Cela est contenu dans un momorendum déposé au Gouverneur de Province samedi 8/Février/2025.

Pour les ressortissants de Miti-Bughore-Kavumu-Katana, il est inconcevable que les carnages s’accentuent  en province du Sud-Kivu au vu et au su de tous.
Ces derniers déplorent la mort de personnes qui seraient tuées par certains éléments des FARDC.
L’un d’eux, souhaite que les militaires qui ont le sens de pouvoir protéger la population y soit installer.

Dans le cas contraire, lui avec ses collègues promettent de se prendre en charge.
Consterné par ce carnage, le Gouverneur de Province indique que la situation est suivie de prêt et l’objet de cette situation a fait état d’un conseil spécial de sécurité urgent au Sud-Kivu.

Professeur Jean Jacques PURUSI souligne qu’une commission d’enquête vient d’être instituée et dans les 48h les résultats seront produits pour savoir qui a été responsable de cette tragédie.

Et d’ajouter que « _le dossier est suivi de prêt pour que les responsables de cette tragédie soient évacués de lieu le plus tôt possible et que la paix soit au rendez-vous sur place._
_Je vais mettre en place une audience foraine pour que les auteurs soient traduits en justice et punis conformément à la loi et cela devant la population victime de cette tragédie_ » souligne Jean Jacques PURUSI.

L’autorité provinciale invite la population de ne point céder aux intoxications car les efforts sont en cours pour bouter les ennemis hors d’état de nuire.
S’agissant des rumeurs qu’il serait au Burundi, le gouverneur de province dément ces allégations et demande à la population de vaquer librement à leurs occupations car la situation est sous contrôle.

Ce carnage enregistré à Kavumu arrive dans une situation caractérisée par la panique au Sud-Kivu après l’attaque de M23 en territoire de Kalehe.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : Le commandant de la troisième zone de défense appelle la population au calme (Communiqué)

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Le commandant de la troisième zone de défense, le Lieutenant-Général Masunzu Pacifique appelle la population au calme et à ne pas céder aux rumeurs propagées par l’ennemi. Ce dernier l’a exprimé après une tournée dans en territoire de Kalehe passant le territoire de Kabare, le jeudi 6 Février 2025.

Dans un communiqué lu par le Major, Nestor Mavudisa Kamba Mayoyo , coordinateur du service de communication et de l’information , le commandant de la troisième zone de défense précise que ce déplacement l’a mené jusqu’à Ihusi , en passant par les localités de Katana, Kabamba, Kasheke et Mishebere.

Et d’ajouter que cette tournée, effectuée sur toutes les lignes de front , visait à mettre un terme aux rumeurs propagées par l’ennemi , prétendant que l’armée Rwandaise et ses alliés du M23 auraient pris le contrôle de cette entité administrative.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) réaffirment leur engagement à protéger l’ensemble de la population et à défendre l’intégrité du territoire national.

À cet effet , il appelle la population du Sud-Kivu, et en particulier celle de Bukavu , à garder son calme et à faire confiance à son armée , les FARDC.

« Les FARDC , sont prêtes et continuent à assurer la sécurité de toute la population, sans distinction aucune, ainsi que la défense de l’intégrité du territoire national en ce qu’aucun centimètre de la RDC ne sera laissé au profit de l’armée Rwandaise et ses supplétifs de l’AFC/M23 »

Et d’ajouter :

« Nous appelons toute la population de la province du Sud-Kivu en général et celle de la ville de BUKAVU au calme et à faire confiance à son unique armée, les FARDC et de ne pas prêter oreilles aux messages mensongers propagés par les ennemis de la République dans les réseaux sociaux, ne jamais les relayer sous quelques formes que ce soit»

En somme , les FARDC remercient les congolais de toutes catégories sociales , qui s’engagent pour la paix et soutiennent les FARDC.

« Nous profitons de cette opportunité pour remercier tous les compatriotes congolais , toutes catégories confondues, engagés pour la paix et qui soutiennent leur armée de diverses manières»

Par la Rédaction

Sud-Kivu : Lutte contre la MPOX, l’Union des Etudiants de Katana sensibilisés aux mesures préventives

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L’union des étudiants d’Irambi Katana exhorte aux habitants de Kabare à renforcer les mesures préventives contre le MPox. Ceci pour limiter les cas de contamination accru dans cette partie du Sud-Kivu.
Elle l’a fait savoir lors de son assemblée extraordinaire tenu dimanche 2/Février à Bukavu.

Face à cette situation, ces étudiants prêchent l’isolement de toutes les personnes atteintes de mpox, la distanciation sociale, la recherche des cas contacts et leurs surveillance, la vaccination des adultes et contacts à risque ainsi que le lavage des mains au désinfectant ou bien avec l’eau à savon.

A en croire le président de cette structure, il est temps d’amener toute la communauté à comprendre la nécessité de s’approprier cette lutte. Une manière d’éviter la propagation de cette maladie, indique Modeste BULONZA.

Occasion à ces étudiants de passer à la révision de la constitution qui réagisse leur structure avant de couronner certaines personnalités de Kabare pour leur apport dans la lutte contre le MPox et le développement d’Irambi Katana.

Le cas est de Étienne MULINDWA, couronné pour l’intensification de sensibilisations contre le MPox à travers le média et l’appuie à la jeunesse du milieu.

Cette lutte contre le MPox s’ajoute à tant d’autres initiées déjà par des organisations non gouvernementales pour faire face à ce fléau.

Par Eric CHOKOLA

Sud-Kivu : ça pleure partout, les consequences néfastes des M23 atteignent le panier de la ménagère

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Les impacts négatifs de la guerre menée par les M23 commencent à se faire sentir dans le panier de la ménagère au Sud-Kivu.
A part, la flambée des prix sur le marché, le taux de chômage est également en hausse en province.
Constat fait par le reporter de la RTNK mardi 4 Février 2025.

Des bureaux humanitaires fermés, la navigation sur le Lac Kivu suspendu, perturbations des activités dans le service public…des cas sont légions pour expliquer la misère et le chômage que traversent les habitants ces derniers temps.
Selon plusieurs personnes renvoyées au chômage forcé il s’agit entre autres d’un concours de mauvaises circonstances liées à la rareté et la hausse des produits sur le marché.
Et comme qui dirait que le malheur ne vient jamais seul, après que leurs organisations aient fermé leurs portes et d’autres en service minimum par crainte de la situation sécuritaire les prix ont galopé au Sud-Kivu.

C’est le cas d’un sac de braises passé de 65000 à 100000 FC ou encore un sac de 50 kilos de farine de maïs qui est parti de 50.000 FC à 65.000 FC dans l’intervalle de deux semaines.
Et d’ajouter que la détérioration de la situation sécuritaire aurait perturbé l’activité économique et l’accès aux marchés lointains ainsi qu’aux ressources rares.
Le tout puisque l’Est de la RDC est en proie à l’insécurité avec la guerre imposée par le mouvement des terroristes M23.

Certains experts en gestion financière craignent que cela ait impacté la perturbation du taux de change avec l’insuffisance des devises étrangères et la baisse du taux d’importation des matières premières vers l’occident pour la vente en échange aux dollars.

A cela s’ajoute la difficulté d’accéder aux Francs Congolais qui sont imprimés à Kinshasa mais n’arrivent pas à destination aux Nord et Sud-Kivu faute de la fermeture de l’aéroport de Goma où l’atterrissage n’est pas d’actualité.

Il sied de signaler que les perspectives de croissance de l’économie restent favorables pour faire face à cela.
Les lamentations sont du même ordre pour d’autres produits. Ce qui gêne davantage, c’est l’instabilité monétaire sur le marché de différents produits divers.

Par Eric CHOKOLA

RDC : L’ANCE soutient les FARDC et plaide pour la création d’un couloir humanitaire en faveur de la population au Nord-Kivu

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Face à la situation critique dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le parti politique Alliance des Nationalistes pour un Congo Émergent (ANCE) , appelle à la solidarité nationale. Ceci pour renforcer les efforts des FARDC et barrer la route aux ennemis de la paix . Un appel lancé par le parti cher au sénateur Norbert Basengezi Katintima dont copie nous est parvenue, ce mercredi 29 Janvier 2025

Dans cette déclaration le parti politique Alliance des nationalistes pour un Congo Émergent ANCE fustige la situation dégradante de guerre qui se vit dans l’Est de la RDC principalement à Goma au Nord-Kivu et Minova au Sud-Kivu imposée à travers l’attaque du M23 soutenu par le Rwanda.

Vu la situation humanitaire calamiteuse , la perte des nombreuses vies humaines , la coupure du courant et de l’électricité ainsi que la destruction de l’écosystème, l’ANCE demande aux jeunes à se faire enrôler dans l’armée pour défendre la patrie en danger.

L’ANCE demande tous les cadres de l’administration et des institutions de la République entre autres le président de la République, l’Assemblée Nationale , sénat gouvernement national cours et tribunaux , institutions d’appui à la démocratie, conseils économiques et social , les assemblées provinciales, les secrétaires généraux et tant d’autres, de libérer mensuellement 10% de leurs émolument ,salaire et frais de fonctionnement pour l’effort de guerre en faveur en faveurs des FARDC qui se donnent pour défendre l’intégrité du pays .

Également ce parti cher au sénateur Norbert Basengezi Katintima appelle la communauté internationale et la MONUSCO à créer un couloir humanitaire en vue du rétablissement de l’eau et de l’électricité pour sauver les nourrissons, les déplacés , les blessés de guerre jusqu’àux enfants de 2 ans dont les photos circulent partout sans abris et sans secours .

En somme , l’ANCE souhaite la fin de la guerre pour que les centaines des milliers de déplacés rentrent dans leurs milieux d’origine et que le pays de la sous-région de grands lacs retrouvent leurs traditions échanges d’avant 1993 et 1994 moment où tous les problèmes étaient réglés à travers la CEPGL .

Par Douce Cibinda

RDC : Le député national Nyamangyoku Ishibwela Obedi appelle la population à l’unité et à la solidarité en cette période de guerre

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Le député national NYAMANGYOKU OBEDI appelle les citoyens congolais à l’unité et à la solidarité en cette période de guerre dans l’Est de la RDC . Cet élu de Fizi l’a exprimé dans une déclaration rendue publique et dont copie nous est parvenue ce mercredi 29 Janvier 2025.

Dans cette déclaration, le député national NYAMANGYOKU OBEDI a exprimé sa compassion envers les déplacés de guerre et encourage les militaires des FARDC et leurs alliés les Wazalendo pour leur sacrifice.

Malgré cette situation de crise, l’élu de Fizi appelle les congolais à garder espoir pour un Congo indivisible, fort et prospère.

Également , ce dernier appelle tous les congolais à la prise de conscience et aussi à approfondir l’éducation patriotique solide pour refonder la nation congolaise.

« Une population unie et soudée est la plus grande des armées et aucune force extérieure ne peut la vaincre» A-t-il ajouté.

En somme , le professeur NYAMANGYOKU OBEDI sollicite l’implication du gouvernement pour l’encadrement et le soutien aux Wazalendo afin que ces derniers continuent à apporter leur appui aux FARDC pour le retour de la paix en provinces du Nord et Sud-Kivu

Par Antoine Ruhamya et Natasha Mingu Andrea

Bukavu : L’humoriste Irène Ziyiruka annonce sa tournée locale avec son spectacle d’humour « Et si je ne l’étais pas ? » pour le mois de Mars 2025

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La comédienne et humoriste Irène Ziyiruka , après un début de carrière impressionnant, se prépare à marquer de nouveau les esprits avec le lancement de sa tournée locale à Bukavu.

En mars 2025, elle revient sur scène avec son One-Woman-Show dénommé : « Et si je ne l’étais pas ?» , un spectacle qui mêle humour, réflexion et engagement social.

Née le 25 juin 2006 à Bukavu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, Irène Ziyiruka incarne la relève de la scène humoristique de la région.

En 2024, après avoir fait ses débuts dans des festivals de renom tels que le Festival Zéro Polemik à Bukavu et la Caravane du Rire à Kigali, Irène a rapidement conquis le cœur du public.

Son premier One-Woman-Show, « Et si je ne l’étais pas ? », présenté en août 2024, a été un franc succès, marquant ainsi le début d’une belle ascension dans le monde du rire.

Son parcours exceptionnel l’a menée sur les scènes les plus prestigieuses de la région des Grands Lacs, à Bukavu, Goma, et Kigali.

De sa capacité à jouer avec les mots à son don pour aborder des sujets délicats avec humour, Irène Ziyiruka s’impose comme l’une des figures montantes de l’humour Bukavien.

Dans son spectacle solo, « Et si je ne l’étais pas ? » , Irène Ziyiruka se lance dans une déconstruction des stéréotypes et des pressions sociales qui pèsent sur les femmes, en particulier celles liées à l’apparence physique.

À travers des sketchs percutants, elle invite le public à réfléchir sur la manière dont les femmes sont souvent réduites à leur corps, et comment ces stéréotypes façonnent leur identité.

Avec un mélange subtil de comédie et de moments plus intimes , Irène aborde des thématiques profondes telles que la résilience féminine face aux jugements sociaux et la pression constante exercée sur les femmes pour répondre à des attentes irréalistes.

Loin de se contenter d’amuser, ce spectacle va bien au-delà du simple divertissement : il interroge, déconstruit et invite à une révision de nos perceptions de la beauté et de l’identité féminine.

Le mois de mars, mois internationalement dédié à la célébration de la femme, est une période idéale pour le lancement de ce spectacle. Irène Ziyiruka choisit d’en profiter pour transmettre un message fort, soulignant l’importance de porter les voix des femmes tout au long de l’année.

C’est avec ce contexte en tête qu’elle a décidé de partir à la rencontre du public Bukavien dans plusieurs centres culturels de la ville.

À travers cette tournée locale, Irène souhaite faire résonner ses paroles et son message au cœur même des communautés.

Les dates de la tournée locale sont les suivantes :

  • 1er mars : Centre Culturel Délia Ndaro Art Culture (Labotte)
  • 7 mars : Centre Bantu Kingdom (Muhumba)
  • – 8 mars (Journée internationale des femmes) : Espace Culturel Kwetu Art (Bagira)
  • 13 mars : Centre Culturel MotArt (Labotte)
  • 14 mars : Institut Français de Bukavu

« Et si je ne l’étais pas ?» n’est pas simplement un spectacle de comédie. C’est une invitation à réexaminer nos jugements , à repenser nos perceptions et à construire ensemble une société plus inclusive et respectueuse de la diversité. Loin des clichés et des banalités, Irène Ziyiruka utilise l’humour pour briser les tabous, secouer les mentalités et ouvrir de nouvelles perspectives sur des enjeux qui touchent de près la vie de chaque femme.

Le rire, pour Irène, est une arme puissante. Une arme de transformation sociale, capable de bousculer les idées reçues, de remettre en question les stéréotypes et de célébrer la richesse de notre diversité.

Dans cette tournée, elle invite les habitants de Bukavu et ses environs au rire mais aussi à réfléchir et à agir.