L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section du Sud-Kivu, organise une série d’activités en prélude de la commémorer la Journée Internationale de la Liberté de la Presse. Le lancement de ces activités a eu lieu ce mardi 16 Avril 2024 à son siege provincial à Bukavu

Placée sous le thème « Quelles urgences pour les journalistes au Sud-Kivu ?» , cette célébration a été l’occasion pour les professionnels des médias de la région de réfléchir aux défis auxquels ils sont confrontés et de proposer des solutions pour améliorer leurs conditions de travail.

Lors d’un point de presse tenu ce matin, le président de l’UNPC/Sud-Kivu , Darius Kitoka, a dressé un tableau sombre de la situation des journalistes dans la province. Il a notamment dénoncé les agressions physiques et verbales dont ils sont victimes, les menaces et intimidations, ainsi que les difficultés d’accès à l’information.

M. Kitoka a également plaidé pour l’amélioration du statut social et économique des journalistes, soulignant qu’ils sont souvent contraints de travailler dans des conditions précaires.

Parmi les autres activités organisées par l’UNPC/Sud-Kivu à l’occasion de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, il y avait plusieurs formations avec leurs paires des provinces voisines, une marche pour plaider en faveur de la protection environnementale des quatre villes du Sud-Kivu (Baraka, Kamituga, Uvira er Bukavu) et une soirée de gala.

La Journée Internationale de la Liberté de la Presse est célébrée chaque année le 3 mai. Cette date a été choisie par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 pour commémorer l’adoption de la Déclaration de Windhoek, une déclaration historique sur le pluralisme des médias et la liberté de la presse.

Par Isaac Musharamina

Dans le but de promouvoir la cohésion sociale entre les ouvriers qui interviennent dans ce projet de modernisation du poste frontalier Ruzizi 2 et habitants du milieu. L’organisation Trade Mark Africa (TMA) vient d’organiser un Match de Football entre l’équipe du chantier de Ruzizi II. Une rencontre tenue le weekend dernier au terrain Cercle Hippiques dans la ville de Bukavu.

Juste avant le coup d’envoi de cette rencontre , point focal du gouvernement congolais dans ce projet , Hemedi SODA, directeur de cabinet au ministère de transport et les responsables de ce projet, ont procédé à la remise des équipements sportifs aux joueurs.

Tenue dans un climat de joie et de convivialité, cette rencontre s’est soldée sur un score de 2 buts contre 1 en faveur de l’équipe de la population du quartier Ndendere.

Occasion pour Hemedi SODA de préciser que l’objectif principal de cette rencontre était de promouvoir la cohésion sociale et la promotion du vivre ensemble entre les ouvriers qui interviennent dans l’exécution dudit projet et la population voisine du site d’exécution de ce projet.

Présent dans cette activité , les cadres de base du milieu saluent les efforts de l’organisation Trade Mark Africa et son partenaire OIM pour cette initiative.

Luc Mazoga , chef d’avenue des anciens combattants II, plaide pour le recrutement d’une main d’œuvre locale.

En rappel, Yung jin est un projet de l’organisation Trader Mark et vise la modernisation du poste Frontalier Ruzizi 2, appuyé financièrement par l’Union Européenne à travers l’OIM.

Par Eddy Malekera

Plus de 70 jeunes filles du camp des déplacés de Kanyarucinya en province du Nord-Kivu, viennent de bénéficier des serviettes hygiéniques. Un don de l’humoriste de Goma, Prisca Mwenge, dit the Drunker, lors d’une descente dans ce camp, le weekend dernier

A en croire Prisca Mwenge , cette action vise à protéger ces jeunes filles contre les maladies occasionnées par la mauvaise hygiène menstruelle

Occasion pour cette dernière de remercier les personnes de bonne volonté qui ont contribué à la réussite de cette action sociale en faveur des filles déplacées en situation difficile

En somme , Prisca Mwenge, propose l’organisation des formations des ces jeunes filles en entrepreneuriat pour assurer leur autonomie.

Par Loni Irenge Joël

Par la chanson «Yaka to Fanda», les artistes Naomie Kashibura et John FM , veulent montrer la vraie valeur du mariage qui se base sur l’amour et non sur les intérêts au détriment du consentement des mariés. La sortie de cette chanson est prévue pour ce vendredi 12 Avril 2024

Dans cette chanson réalisée par l’organisation Leaders Race , ces artistes engagés de la ville de Bukavu , édifient la communauté sur les vraies valeurs du mariage , qui doit être basé sur l’amour et le consentement des mariés

Occasion pour Naomie Kashi et le rappeur gospel John FM, d’appeler les familles à arrêter de conditionner le mariage par des intérêts , la visibilité, l’ l’argent et autres sans tenir compte de la volonté des enfants à donner en mariage.

Pour Naomi Kash , Yaka to Fanda , est une manière de barrer la route aux antivaleurs et mauvaise mentalité sur le mariage dans la communauté.

« Cette chanson est un appel à l’éveil de conscience pour que les personnes puissent comprendre que le mariage n’est pas tout simplement , une satisfaction sociale ou bien une preuve que nous devons faire à nos voisins, à notre société, que les parents doivent prouver aux autres que les enfants se sont bien mariés ou bien ont créé des liens avec des personnes aisées par exemple ou des personnes qui leur sont proches mais plutôt , que le mariage est une institution divine qui doit se faire entre deux personnes, qui à la base, se sont choisies et ont décidé d’être ensemble ».

Et d’ajouter :

« C’est juste un appel pour dire : Arrêtons de forcer les jeunes à épouser des personnes qu’ils n’aiment pas, à cause des aspects soit physique, soit des problèmes financiers (…) Nos filles ne sont pas des marchandises, nos garçons ne sont pas des investissements, les gens doivent se mettre ensemble parce qu’ils aiment et doivent continuer ensemble parce qu’ils ont décidé d’être ensemble.. »

Signalons que cette chanson a connu la participation de plusieurs autres artistes comme Doujay et différentes maisons dont Imagin’art et Adjua atelier sous la production de Papy Love.

Par Loni Irenge Joël

La place de l’enfant n’est pas dans la rue mais plutôt dans la famille . Un message lancé par l’organisation Congo Hope initiative , lors d’un entretien avec la RTNK , en marge de la journée internationale des enfants de la rue , célébrée ce vendredi 12 Avril 2024.

Profitant de la célébration de la journée des enfants des rues , Mme Colette Salima exhorte la communauté à changer la consideration de ces enfants et à ne pas traiter ces derniers de manière agressive , car Ils ont aussi besoin de vivre en paix comme les autres enfants.

A cet effet , Mme Colette Salima estime que le gouvernement congolais devrait prendre des mesures pour la protection et la prise en charge des ces enfants.

Ceci par la mise en place des centres d’encadrement et de formation professionnelles pour les métiers afin qu’ils soient utile et capable de se prendre en charge dans les jours suivants.

Également , Mme Colette Salima plaide pour le retour de la paix dans le mieux rural pour favoriser la relance des activités agricoles et réduire ainsi le taux des enfants dans les rues.

Signalons qu’une activité est prévue ce samedi 13 Avril 2024 en marge de la journée internationale dans la ville pour réfléchir sur cette thématique et décourager les enfants à la vie dans les rues.

Par Lydia Cibale et Dorcas Fundi

Les routes de la ville de Bukavu sont desertes depuis le mardi 9 Avril 2024 . L’appel des associations des transporteurs et acteurs sociaux a été respecté . Ces derniers protestent contre les tracasseries routières dans la ville de Bukavu.

Dès les premières heures de la matinée du mardi dernier , les rues de Bukavu étaient quasi vides.

Les bus , taxis et motos étaient invisibles, laissant les habitants à pied.

Les parkings de Kavumu , de la place de l’indépendance allant vers le Lycée Wima , celui allant vers industriel , étaient vides.

Même chose pour les coins chauds comme la place feu rouge , place de l’independance , place de la paix , Major Vangu , Route d’Uvira , pour ne citer que cela.

Biamungu Kazmiri , acteur de la société civile , a salué le succès de cette journée et remercié les chauffeurs, motards et conducteurs de moto-tricycles pour leur mobilisation .

Il a également appelé les transporteurs à se mettre en ordre avec les documents.

A noter que les chauffeurs et motards se plaignent des tracasseries incessantes de la part des agents de la police de circulation et des services de sécurité. Ils exigent l’arrêt de ces pratiques qui les appauvrissent et les exposent à des abus.

La journée sans transport a eu un impact important sur la vie quotidienne des habitants de Bukavu . Les élèves et les étudiants, les travailleurs se sont rendus difficilement à leurs destinations.

Par Isaac Musharamina