Bukavu exposé aux dégâts matériels et humains lors de la saison de pluie qui s’annonce bientôt suite au bouchage des caniveaux et différents collecteurs rempli des immondices. Un phénomène, jusqu’à présent ignoré pourtant déséquilibre l’écosystème ainsi que la faune et la flore.
Constat dressé par le reporter de la RTNK ce mercredi 23/Aout/2023 dans plusieurs coins de la ville.
Le cas est de la rivière Kahuwa traversant les communes d’Ibanda et Kadutu transformée en dépotoir par les riverains avec l’accumulation des immondices. Sur place de déchets sont rejetés dans la rivière Kahuwa jusqu’à un niveau très élevé.
Des déchets toute catégorie confondues, les uns ménagés, d’autres bouteilles plastiques arrivent même à empêcher l’écoulement des eaux en ce moment de saison sèche.
Même situation observée sur le collecteur Luziba se trouvant au quartier Nyalukemba en commune d’Ibanda.
Malheureusement, des dégâts sont vécus depuis quelques jours.
Des habitants ont envahi même le lit de cette rivière, conséquence, la rivière Luziba est étouffée et se déverse dans les domiciles de ces derniers au vu et au su des autorités.
Pour plusieurs personnes, le risque s’annonce grand.
Premièrement, durant toute la saison sèche, aucune goutte d’eau n’est tombée. Des Experts craignent l’accumulation de toutes les eaux.
Deuxièmement, il n’y a pas un bon drainage des eaux dans la ville, les caniveaux sont bouchés, des maisons construites sur les collecteurs, les tuyaux en état de délabrement avancé mais le plus pire dans tout ça, les maisons ont été érigées même sur les servitudes publiques qui facilitaient la coulée des eaux.
Nombreuses personnes insistent sur pour un réveil patriotique et un civisme environnemental pour les habitats qui vivent aux alentours afin de limiter les dégâts qui peuvent subvenir dans les jours qui suivent.
Des mesures sévères suivi de la sensibilisation de la population sur l’importance de la gestion et recyclage des déchets s’imposent afin d’atténuer cette menace grandissante de vies humaines et de l’écosystème.
Eric CHOKOLA