Les acteurs de la société civile ville de Bukavu alertent sur les cas d’enlèvements qui deviennent récurrents ces derniers jours à Bukavu. En dehors des étudiants portés disparus, d’autres femmes étaient récemment enlevées à destination inconnues. Fort malheureusement les kidnappeurs exigent une rançon avant de libérer les kidnappés.
Cette situation met en panique plusieurs habitants de Bukavu qui craignent que cette autre forme d’insécurité ne bloque les paisibles citoyens à vaquer librement à leurs occupations.
Parmi les cas répertoriés, plusieurs sont enregistrés dans la commune d’Ibanda où un réseau des malfaiteurs a récemment enlevé deux jeunes étudiants de l’ISTM/Bukavu logés à Muhungu La voix. Ces derniers ont été amenés à destination inconnus et les ravisseurs exigent jusqu’à présent 25mille dollars via les messages téléphoniques pour les libérer.
Un autre cas d’enlèvement est celui de la nommée Apolline RULIMBA Inès étudiante en L2 Français à l’ISP/Bukavu enlevée par cette équipe des ravisseurs mais par la grâce retrouvée trois jours après vers Nyangezi après que les membres de la famille aient payé une rançon aux ravisseurs.
Tout en condamnant cet acte ignoble, les acteurs sociaux déplorent que parmi ces cas, il y a surtout les étudiants qui auraient perdu les frais académique via l’arnaque par internet «Otto» et qui se feraient enlevés pour qu’ils puissent avoir l’argent auprès de leurs membres des familles.
Une opération à travers laquelle les ravisseurs profitent également pour opérer jour et nuit.
Les acteurs de la société civile demandent aux services de sécurité de diligenter une enquête pour dénicher ce réseau des malfaiteurs afin qu’ils soient punis selon la loi.
Il sied de signaler que d’autres cas d’enlèvement ont été signalés dans les territoires la semaine dernière. Voilà pourquoi les autorités sont conviées de renforcer les mesures sécuritaires pour protéger la population et mettre fin à ce fléau.