Dans son discours d’ouverture de la session de Mars 2022,président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a plaidé pour l’adoption d’une loi électorale qui va promouvoir la transparence et l’inclusivité lors des élections.
«Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel. Une des priorités est d’examiner et d’adopter la proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la Loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, provinciales, urbaines, municipales et locales. Je plaide pour que cette loi puisse prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de soixante-dix pourcents du corps électoral», a déclaré Christophe Mboso cité par actualite.cd
L’actuelle loi électorale comporte ce qu’on peut qualifier des «obstacles» à certaines catégories de la population à participer aux élections. C’est notamment la caution élevée à payer pour le dépôt des candidatures, et le seuil électoral qui ne permet pas à toutes les formations politiques.
Pour Mboso, «l’adoption de cette loi [électorale] permettra ainsi à notre Chambre de lever une des contraintes prévues par la Feuille de route du processus électoral publiée par la CENI»
Lors de la présentation de sa feuille de route, le Président de la commission électorale nationale indépendante Denis Kadima avait averti sur les contraintes auxquelles il faut vite donner des solutions pour voir le pari de réussir les meilleures élections pour 2023 tenir.
Parmi ces contraintes, il y avait entre autres le retard dans le financement des opérations électorales, la volonté politique, la production à temps des lois essentielles (réforme électorale), la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs qui doit être faite sans lenteur pour respecter le délai constitutionnel.
Avec actualite.cd