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Sud-Kivu : le Docteur Denis Mukwege et la Fondation Panzi condamnent le meurtre de Anne Marie Buhoro

Le Docteur Mukwege et la Fondation Panzi ont réagi ce 01 Février, au sujet du meurtre de l’activiste des droits humains et membre de cette organisation à Minova au Sud-Kivu. Ils condamnent « fermement » l’acte, et recommandent des sanctions exemplaires aux autorités judiciaires congolaises.

Dans un communiqué rendu public ce 01 février 2022, le docteur Denis Mukwege et la Fondation Panzi dénoncent et condamnent ce meurtre et appelle à l’ouverture d’une enquête.

« Nous avons perdu une collègue, une activiste pro démocratie, combattante pour la justice, une lanceuse d’alerte, un agent de changement, une sœur et une mère. Lors du drame de MINOVA de 2012 où le corps des femmes était utilisé comme champ de bataille, Anne Marie Buhoro s’était illustrée dans la lutte contre les violences basées sur le genre, fustigeant le viol utilisé comme arme de guerre. Cela lui a valu une reconnaissance populaire aussi bien à Minova au Sud-Kivu que dans la Province du Nord-Kivu », peut-on lire dans un communiqué rendu public cet avant-midi.

Anne Marie Buhoro Mwabireke occupait le poste de staff du projet Réparation intérimaire de la Fondation Panzi. Elle est décédée des suites des balles qu’elle a reçu dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 janvier 2022 à Minova (Groupement de Buzi en Territoire de Kalehe au Sud – Kivu). Ces balles ont été tirées par le Capitaine Jérémie Saleh Bin Saleh des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo, avec qui elle cohabitait.

Pour la Fondation Panzi, ce meurtre illustre les risques que prennent les femmes qui voudraient changer leur vie en se battant sur tous les fronts pour élever les leurs dans un environnement qui ne garantit pas la sécurité à tous.


La Fondation Panzi dénonce cet énième assassinat ignoble qui fragilise les efforts des femmes engagées à reconstruire leur tissu social détruit par les violences subies.

Plusieurs organisations de la société civile réclament également justice pour Marie Jeanne Buhoro.

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