Les activités sont suspendues déjà plus d’un mois à l’assemblée provinciale du Sud-Kivu. Et c’est après un télégramme du vice premier ministre en charge de l’intérieur Peter Kazadi convoquant les deux bureaux qui s’auto proclamé.
Dans le couloir de l’assemblée provinciale, les bureaux sont presque fermés, la salle de plénière n’est pas opérationnelle depuis plusieurs jours.
Le tout est fruit du déplacement des députés provinciaux à Kinshasa.
Les choses sont telles que la deuxième institution provinciale s’est déplacée jusqu’à Kinshasa.
Et c’est partagé entre deux camps, l’un constitué de plus de 25 députés appelés abusivement les motionnaires et l’autre de plus de 18 dénommé les pétitionnaires.
Conséquences, les activités parlementaires sont au chômage.
Pourtant la session de mars était annoncée avec pompe, des matières pour la survie de la province étaient au programme.
On peut citer le vote des édits, le contrôle parlementaire mais également des projets de viabilité de la province. Toutes ces matières sont restées lettres mortes en province.
Dans le chef de plus d’un habitant, la question ne cesse de faire couler ancre et salive, à qui profiter cette attitude de tous les élus à Kinshasa, ils sont pris en charge par qui ? Reviendront-ils avec quels résultats ?
Les pétitionnaires ou les motionnaires, qui défendent les intérêts de la population ? Ils sont maintenus par qui ? Et quel avenir pour la province du Sud-Kivu ?
Pendant ce temps, la session de mars se clôture le 30 juin soit dans 20 jours sur toute l’étendue de la RDC mais apparemment les résultats de ces 3 mois n’ont pas été palpables pour la province.
Rappelons qu’au Sud-Kivu, c’est la deuxième session qui risque de se clôturer en cascade après celle de Septembre 2022 qui n’est toujours pas clôturée.
Des députés étaient également partis à Kinshasa pour négocier le départ du gouverneur Théo Ngwabidje Kasi dans ces mêmes circonstances.
Pour rappel, la province du Sud-Kivu fait face à une situation politique confuse depuis plusieurs années. Certains députés réclament ongles et becs le départ du gouverneur Théo Ngwabidje et d’autres s’y oppose
Dans cette guéguerre politique, plusieurs hypothèses sont soulevées. Les uns crient à la déstabilisation de la province et d’autres au changement et dans tout cela plus d’une personne se questionne sur ce que gagne la population.
Donc une matière à réflexion estiment les observateurs !