Plusieurs habitants ont du mal à quitter la place de l’indépendance pour atteindre la frontière Ruzizi 1e après 19h. Ceci suite au refus par chauffeurs de transporter les passagers sur ce tronçon. Une dénonciation faite ce vendredi 30 septembre 2022 par la société civile de Nyalukemba

Depuis l’interdiction de la circulation des motos sur l’avenue Patrice Emery Lumumba, plusieurs chauffeurs fixent le prix du transport en commun à leur gré et ne respectent plus l’itinéraire malgré les avertissements des autorités.

A en croire la société civile de Nyalukemba, A 19h, la majorité des bus quitte la place de l’indépendance sans des passagers allant à Nguba. Et d’ajouter que certains conducteurs s’arrêtent à Nyawera et font payer une double course à ceux qui veulent atteindre Nguba.

Pour Obedi Manvu Elie, il est inconcevable de payer 3 fois pour quitter la place de l’indépendance pour la frontière Ruzizi 1er, au moment où le prix serait fixé sans raison à 1000 Francs congolais par course.

Face à cette situation, le président de la société civile de Nyalukemba, appelle les associations des chauffeurs de Bukavu à recadrer leurs membres pour faciliter la tâche à la population.

Aux autorités cette structure citoyenne appelle à la prise des mesures pour décourager cette pratique, qui expose la population à l’insécurité suite au manque des moyens de transport la nuit.

En rappel, le maire de la ville de Bukavu, dans un communiqué rendu public, il y a quelques semaines, avait mis en garde ceux qui perturbent la circulation en ville de Bukavu.

Ils ont pris en otage la place de l’indépendance à Bukavu, la matinée de ce jeudi 29 Septembre 2022. Il s’agit des militants des mouvements citoyens et acteurs de la société civile. Ces derniers réclament la libération de la cité de Bunagana au Nord-Kivu.

Habillés en noir, munis des sifflets et bougies allumées, des hommes et femmes se sont réunis à la place autour du drapeau de la RDC. Le tout au rythme des chansons de paix. Signe de deuil et de solidarité avec la population de Bunagana.

Sur leurs calicots, on peut lire des messages comme : « Il y a pas de RDC sans Bunagana », « Non aux négociations avec le M 23. » ou encore : « La lutte continue jusqu’à ce que Bunagana soit libéré » ; « La paix rien que la paix », ces acteurs de la société civile, ne jurent que par la libération de Bunagana.

L’un d’eux, Nicolas Lubala, président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile(NDSCI) appelle l’Etat congolais à lancer des opérations militaires pour libérer la cité de Bunagana occupée par les M23. Car ajoute-t-il, l’heure n’est pas au discours

Entre-temps, deux journées villes mortes successives ont été organisées du 26 au 27 dans les provinces du Nord Kivu et Sud Kivu pour la même cause.

Après plusieurs mois de coupure, le trafic reprend sur le pont Bizimana à Panzi en commune d’Ibanda. Ceci grâce à l’intervention du gouverneur honoraire du Sud-Kivu, Norbert Basengezi Katintima dans la construction de ce pont. La remise de cet ouvrage est intervenue ce mardi 27 Septembre 2022.

Long de 9 mètres, ce pont construit par le pionnier du quartier Panzi, relie les avenues Kaziba et Maendeleo, jadis coupé suite à l’effondrement du pont Bizimana. Ce pont situé au niveau du petit marché Bizimana à quelques mètres de la Paroisse de Cahi, répond aux doléances des habitants qui peinaient pour traverser ce dernier.

Les habitants de Panzi, se réjouissent de l’achèvement de cet ouvrage qui réduit leur souffrance.

Sur place, Espoir MUSAGARA, représentant du notable Norbert BASENGEZI KATINTIMA à la remise de cet ouvrage, appelle les bénéficiaires à la gestion responsable de ce pont.

En plus de ce pont, d’autres œuvres sont entreprises par le gouverneur honoraire du Sud-Kivu, notament :

« La construction d’un autre pont en matériaux durables reliant l’avenue Mushununu à l’avenue Mulamba, la construction des hangars et l’installation des lampadaires au marché Kamagema»

Le tout pour contribuer à la sécurité et au développement socioéconomique de Panzi.

Les membres du collectif 24 de lancer une pétition relative au vote de la proposition de loi sur l’accès à l’information en RDC. La signature de cette pétition adressée au président national du conseil économique et social, est intervenue ce mercredi 28 Septembre 2022, au cours d’une tribune d’expression populaire, organisée en marge de journée internationale de droit d’accès à l’information.

C’est par des prestations musicales et théâtrales que certains artistes, ont déploré le non-respect du droit d’accès à l’information en RDC. Une situation qui bloque l’épanouissement des plusieurs structures par manque d’information nécessaires.

L’une des raisons qui motivent collectif 24, à plaider pour l’adoption de cette loi semble n’est pas intéresser les législateurs congolais.

Le collectif 24 est confiant du fait que le droit d’accès à l’information reste un gage d’une gestion saine de la chose publique et l’amélioration de la gouvernance en RDC.

Cette tribune d’expression populaire, s’est tenue grâce à l’appui financier de la Coopération Suisse, l’Usaid et l’Internews.

En rappel, le monde entier célèbre le 28 Septembre, la journée internationale de l’accès universel à l’information. Le thème retenu pour cette année est : « Intelligence artificielle-gouvernance et accès à l’information »

173 apprenants en art et métiers, viennent de bénéficier des kits, après leur formation dans l’informel. Ceci dans le cadre du projet de résilience, encadrement et accompagnement des jeunes et adolescents, exécuté par l’Unicef et ses partenaires au profit des jeunes en dehors du circuit scolaire. La remise de ces kits est intervenue, ce mercredi 28 septembre 2O22 dans la ville de Bukavu.

Après dix mois de formation en coupe et couture, maçonnerie, menuiserie et autres métiers , ce programme s’est avéré une véritable réponse alternative et efficace pour des jeunes, adolescents et la communauté tout entière, d’autant plus qu’elle résorbe tant soit peu le chômage des jeunes et leur offre une opportunité d’être des véritables acteurs du développement.

Parmi ces jeunes et adolescents, nombreux sont ceux qui n’ont pas suivi le cursus normal du cours pour des raisons soit de pauvreté, soit de conflits armés ou toute autre vulnérabilité.

D’où l’appel de Madame Geneviève MIZUMBI, ministre provincial de l’enseignement aux jeunes de ne pas perdre espoir, car il y a toujours des gens qui pensent pour leurs sorts.

Pour FAIZA MEGUELLATI chef de bureau ad intérim UNICEF Sud-kivu, cette dernière invite les apprenants à bien utiliser ces matériels pour assurer leur avenir.

Joie immense côté bénéficiaires, qui n’ont pas pu retenir leur satisfaction et promettent l’usage responsable de ces kits pour assurer leur autonomie.

Lancé par le ministre provincial de l’enseignement, le projet de résilience, encadrement et accompagnement des jeunes et adolescents hors du cursusnormal de l’éducation a connu l’appui financier de l’UNICEF et matérialiser par la division provinciale de l’EPST.