Les jeunes et notables des hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu s’engagent au vivre ensemble et en en paix et à éviter les discours haineux.Une des pistes de solution selon eux pour faire face aux groupes armés se réclamant ethniques  qui sèment terreur et désolation dans leurs milieux.

Ils ont pris cet engagement ce jeudi 20 mai 2021 lors d’une Journée de réflexion sur la problématique du vivre-ensemble en paix entre les communautés du Sud-Kivu et défis identitaire dans la région de grand-lacs.

C’était en la grande salle de la faculté d’Economie à l’UEA où ces derniers se sont réunis pour discuter sur les causes des guéguerres qui se vissent dans le haut et moyen plateau afin d’y trouver une piste de solution.

Occasion pour Toyi Mirefu Théodore point focal au sein de l’organisation Terre de Paix au Sud-Kivu une parmi celles qui ont accompagné les jeunes dans la tenue de ces assises de promettre que des sensibilisations de masse seront menées à travers les théâtres pour éradiquer des discours haineux et d’incitation à la haine qui ensuite divise les communautés.

De son côté, professeur Bosco Muchukiwa l’un des orateurs pointe de doigt le problème d’intégration sociale et intégration par territoriale source de conflits dans le sud-Sud du Sud-Kivu.

Pour lui, l’autorité congolaise devrait prendre des mesures qui s’imposent pour traquer les rebelles dans ces milieux qu’attribuer la tâche aux ONG car ne peuvent en rien.

Cette journée de réflexion était tenue en marge de la commémoration de la Journée internationale du vivre-ensemble célébrée chaque 16 Mai.

Ont pris part à ces assises les structures des jeunes parmi lesquelles le Conseil provincial des jeunes et l’organisation Cocorico.

Des milliers des gens venus de Mugogo, Ciherano, Kamisimbi et Walungu, en tenue de l’ANK ont répondu présents à cette manifestation ayant comme objectif réitérer le soutien à cet homme de développement.
A en croire le coordonnateur des Amis de Norbert Basengezi Katintima

Pour James Byumanine Murhula, ce renouvellement est fruit de la reconnaissance des actions humanitaires et caritatives de Norbert Basengezi en faveur des habitants du milieu.

Avec plusieurs actifs dans ce groupement, ces habitants n’ont pas manqué de dire merci à celui qui ne cesse de penser à leur bien-être et leur développement.

Faisant d’une pierre deux coups, les habitants ont reçu des lapins don du notable Norbert Basengezi Katintima. Mission, leur permettre une autonomisation basée sur l’élevage des lapins et tant d’autres.

Plusieurs autres actions pareilles sont projetées dans les villages de Ikoma et c’est sur demande des habitants du milieu qui à leur tour émettent le vœu de renouveler eux aussi leur fidélité et loyauté au notable Norbert Basengezi Katintima ajoute James Byumanine Murhula coordonnateur des amis de Norbert Basengezi Katintima dans le territoire de Walungu

Les habitants de Bukavu sont invités à ne pas brûler des pneus sur la chaussée et jeter les immondices dans les caniveaux.Ceci pour protéger les routes de la ville.Appel lancé par l’organisation Observatoire des Droits Humaines ce mercredi 19 mai 2021 à Bukavu, lors du lancement officiel du projet « Engagement citoyen dans la ville de Bukavu»

A en croire Joël Omari,chargé de communication de l’organisation Observatoire des droits humains,ce projet vise un engagement communautaire dans la protection des routes construites par le PDU

Pour y arriver la population sera sensibilisée à ne pas jeter des immondices dans les routes, à ne pas brûler les pneus sur la chausser et à la culture de travaux communautaires pour que le route construite grâce à la banque mondiale soit pérenniser.

A Joël Omari de souligner que un résultat sera atteint grâce à l’implication de toute la communauté.

De son côté,le maire intérimaire de Bukavu souligne qu’après la sensibilisation la sanction pourra suivre.

Ainsi Darius Sumuni demande la population à adhérer aux associations chargée d’évacuer les immondices et aux cadres de base et société civile de s’impliquer pour la protection de route.

Le projet engagement citoyen dans la ville de Bukavu est exécuté par ODH pour une durée de Trois mois

Les travaux de réhabilitation de la route essence frontière Ruzizi 2 sont aux arrêts depuis plusieurs semaines maintenant, les habitants de Gyamba menacent de barricader cette route pour exiger la poursuite des travaux.Un constat dressé ce mercredi 19 Mai 2021

Plus de deux ans depuis le lancement de travaux de réhabilitation de ce tronçon routier, le gouvernement provincial du Sud Kivu peine à achever les travaux.Sur place les travaux se sont arrêtés à la construction de canalisation des eaux et l’asphaltage d’au moins 500 m de routes

Malgré cela la dégradation est avancée sur ce tronçon routier, les habitants menacent de barricader la route pour que les travaux se poursuivent indiquent certains d’entre eux.

L’autorité provinciale dans son intervention à l’assemblée provinciale avait rassuré de la suspension du contrat Rubuye
«Le pétrolier continuera à payer le frais de 30fc par litre pour la construction de cette route d’intérêt régionale» ? Une question qui reste sans réponse

Des véhicules quittant le pays de l’Afrique de l’Est passent par cette route avec des marchandises d’où l’importance de finir sa réhabilitation deux ans après le lancement de travaux qui en principe devrait durer 45 jours.

Le ministre provincial de transport et voies de communication vient d’accorder aux motocyclistes et conducteurs des véhicules une dérogation d’un mois pour se mettre en ordre avec les documents de bord.Sweddy Basila l’a exprimé au sortir d’une rencontre avec les responsables des associations des motards après les manifestations des motocyclistes contre le bouclage qui devrait commencer ce Mercredi 19 Mai 2021.

Au cours de cette rencontre,les responsables des associations ont présentés au ministre leurs revendications dont le prix de la plaque d’immatriculation et le permis de conduire ainsi que le début du bouclage en province.

«Ils fustigent le prix de la plaque qui est 25$ à Goma et ici nous sommes à 40,ils ont fustigé également le prix exorbitant du permis qui est 20$ tandis que à Goma c’est à 15$.Ils ont aussi souhaité que nous puissions leur donner une dérogation,un délai d’un mois pour qu’ils se mettent en ordre par rapport aux différents documents.Voilà les revendications qui ont fait à ce que les motards puissent manifester et refuser à ce que le bouclage soit déclenché ce jour tel que communiqué…»

En réaction à ces revendications, ministre provincial du transport promet mener un plaidoyer pour la révision des prix de la plaque et le permis de conduire pour l’exercice budgétaire 2022.Ceci avant d’accorder une dérogation d’un mois aux conducteurs pour que ces derniers puissent se mettre en ordre.

«Après échange avec les responsables des motards nous nous sommes mis d’accord que pour ce qui est de la plaque,étant donné que c’est une taxe qui est déjà dans le budget pour l’exercice 2021,il n’est pas possible que nous puissions changer le prix en cours d’exercice.Il faudra attendre le budget 2022 pour voir comment on peut faire un plaidoyer pour que nous puissions revoir le prix de la plaque.Même chose pour les permis donc nous devons attendre l’exercice budgétaire 2022 pour nous puissions revoir le prix des permis»

Et de poursuivre :

«A l’unanimité tous les responsables des motards qui étaient présents dans mon cabinet ont demandé une dérogation d’un mois,c’est ainsi que pour la paix et pour la tranquillité dans la province,nous avons estimé qu’il était important, judicieux et responsable de leur accorder ce mois,le temps que tout le monde puisse se mettre en ordre »

En somme,le ministre provincial de transport appelle les propriétaires des véhicules et motos à acheter ces documents durant cette période de courtoisie routière car «il n’y aura pas d’excuses »

« Mais aussi nous leur avons demandé de continuer à payer car tout les documents sont disponibles dans les différents guichets jusqu’à ce que nous puissions terminer le mois de courtoisie»

Des motocyclistes de la ville de Bukavu contestent le bouclage organisé depuis ce Mercredi 19 Mai pour le contrôle des documents de bord.Situation qui occasionne une tension sur différents tronçons de la ville de Bukavu.

De la place de l’indépendance à Nyawera passant par Feu rouge et d’autres coins de la ville, on observe des motocyclistes roulant à vive allure,phares allumés sous le son des klaxon.Ceci pour manifester leur mécontentement.

A certains endroits,des motocyclistes arrachent les barrières et menaceraient même certains agents commis au contrôle des documents de bord

A en croire certains motocyclistes,ce bouclage intervient brusquement alors que ces derniers viennent d’un autre bouclage il y a moins d’un mois.

«Dans un mois on fait le bouclage deux fois, nous ne savons pas pourquoi on peut nous boucler brusquement ?» indique un motocycliste

Aux autres d’ajouter :

«Récemment nous avons été bouclés il y a trois semaines, je ne sais pas pourquoi on veut encore organiser un bouclage (…) Il n’y a pas des routes pour qu’on puisse nous demander chaque jour les documents(…)Le bouclage se fait une fois par an(…)Nous n’étions pas informé sur ce bouclage(…) Nous allons seulement arracher les clous et continuer notre travail» propos recueillis par Ghislain Watongoka

En rappel le ministre provincial du transport et voie de communication a annoncé le mardi 18 Mai le début du bouclage pour contrôler les documents de bord dont vignette pour l’exercice budgétaire en cours

Dossier à suivre….