Les points focaux du projet Tufaulu Pamoja venu de différents points de coordination et plateforme de la jeunesse s’engagent à vulgariser les étapes de la programmation basée sur le changement de comportement.Ceci pour l’éradication des normes culturelles néfastes dans la zone du projet.Ils ont pris cet engagement à l’issu d’un atelier de deux jours soit du 1 au 2 Février 2022 organisé par l’organisation CAFOD à Bukavu.

Soucieux d’une amélioration des connaissances des membres des différentes communautés sur les notions d’égalité de genre, les participants estiment que la mise en place des matières apprises leur permettra d’éradiquer des normes culturelles néfastes qui bloquent l’égalité de genre dans la zone du projet.

Une politique de la promotion de l’égalité bde genre, l’inclusion des jeunes, la consolidation de la paix et le développement socioéconomique.

Parmi les étapes à poursuivre sur terrain l’on note : «l’identification des barrières et ce qui peut motiver la participation des femmes et jeunes aux instances de prise de décision, la définition des faisabilités pour y parvenir, la mise en place des groupes d’influence et autres»,ils indiquent que tout cela partira de la restitution des activités de la formation.

Signalons que «Tufaulu Pamoja-Reussir Ensemble»,est un projet mise en œuvre par la CEJO en partenariat avec CAFOD grâce au financement de l’agence Suédoise de coopération internationale/SIDA

Le Docteur Mukwege et la Fondation Panzi ont réagi ce 01 Février, au sujet du meurtre de l’activiste des droits humains et membre de cette organisation à Minova au Sud-Kivu. Ils condamnent « fermement » l’acte, et recommandent des sanctions exemplaires aux autorités judiciaires congolaises.

Dans un communiqué rendu public ce 01 février 2022, le docteur Denis Mukwege et la Fondation Panzi dénoncent et condamnent ce meurtre et appelle à l’ouverture d’une enquête.

« Nous avons perdu une collègue, une activiste pro démocratie, combattante pour la justice, une lanceuse d’alerte, un agent de changement, une sœur et une mère. Lors du drame de MINOVA de 2012 où le corps des femmes était utilisé comme champ de bataille, Anne Marie Buhoro s’était illustrée dans la lutte contre les violences basées sur le genre, fustigeant le viol utilisé comme arme de guerre. Cela lui a valu une reconnaissance populaire aussi bien à Minova au Sud-Kivu que dans la Province du Nord-Kivu », peut-on lire dans un communiqué rendu public cet avant-midi.

Anne Marie Buhoro Mwabireke occupait le poste de staff du projet Réparation intérimaire de la Fondation Panzi. Elle est décédée des suites des balles qu’elle a reçu dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 janvier 2022 à Minova (Groupement de Buzi en Territoire de Kalehe au Sud – Kivu). Ces balles ont été tirées par le Capitaine Jérémie Saleh Bin Saleh des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo, avec qui elle cohabitait.

Pour la Fondation Panzi, ce meurtre illustre les risques que prennent les femmes qui voudraient changer leur vie en se battant sur tous les fronts pour élever les leurs dans un environnement qui ne garantit pas la sécurité à tous.

La Fondation Panzi dénonce cet énième assassinat ignoble qui fragilise les efforts des femmes engagées à reconstruire leur tissu social détruit par les violences subies.

Plusieurs organisations de la société civile réclament également justice pour Marie Jeanne Buhoro.

Amener les points focaux du projet Tufaulu Pamoja à différencier les concepts,connaissance,attitude, pratique,comportement et normes culturelles mais également maîtriser les étapes pour l’éradication des normes culturelles néfastes dans la communauté. C’est parmi les grands objectifs d’un atelier de deux jours organisée par CAFOD à Bukavu.Débuté ce mardi 1 Février 2022, il se tient à l’hôtel Horizon en commune d’Ibanda.

Venus de différents points de coordination et plateformes de la jeunesse en province, ils sont tous d’accord que l’amplification de la voix des femmes et jeunes peut impacter positivement sur leur forte représentation dans les instances de prise de décision et le processus de paix à tous les niveaux.

Ce qui doit se traduire par des politiques et promotions de l’égalité,genre, inclusion des jeunes dans la consolidation de la paix et le développement socioéconomique passant par le changement de mentalité et comportement.

Pour Emmanuel Chofi Ntazakira,cet atelier vise la mise en œuvre du projet Tufaulu Pamoja-Reussir Ensemble de disposer d’un outil de travail afin d’identifier les déterminants clés qui influencent le changement de comportement des groupes d’influence, souligne, le chef de projet.

Les participants à ces assises sont formés comme formateurs et iront à leur tour former leurs paires.

Signalons que cette formation se tient également à Goma, Kinshasa et Lubumbashi, dans le cadre projet Tufaulu Pamoja-Reussir ensemble mise en oeuvre par la CEJO en partenariat avec CAFOD grâce au financement de l’Agence Suédoise de coopération internationale/SIDA.

L’ONG Accountability Lab vient de couronner les 5 meilleures personnalités intègres dans l’administration publique en province du Sud-Kivu.En tête on retrouve le colonel David Ipanga suivi de 4 autres personnalités sélectionnées après une enquête menée par des experts, agents et partenaires de l’organisation Accountability Lab RDC et suivi d’un vote par les citoyens congolais.Un Gala y relatif s’est tenu en la salle Bodega le weekend dernier.

Devant différentes personnalités réunies au tour des table, Accountability Lab RDC indique que ce couronnement est une marque de l’honneur et  du soutien aux fonctionnaires intègres de l’administration publique.

Pour ces cinq Integrity Icons, le Colonel David Ipanga vient en tête avec 852 des voix, suivi de Marie Mitila Ponga avec 709 voix. Salumu Migo Didier occupe la troisième place avec 701 voix, et respectivement 588 et 584 voix, pour Mungu-Akonkwa Gilbert et Ngoyi Mwepu Hébert.

Accountability Lab fait savoir que tout ça c’est pour susciter la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au Sud-Kivu.

Pour Evariste Loketo,chargé des programmes au sein d’accountability Lab,cette campagne de vote dans le cadre du  programme intégrity Icon RDC vise à identifier et célébrer les fonctionnaires intègres de l’administration publique en province du Sud-Kivu et inspirer les autres à suivre leur voie.

Voté meilleur icone, David Ipanga représenté par sa femme promet garder cet élan et toujours servir dans l’intégrité, discipline, transparence et justice.

Notons que le vote s’est déroulé par  SMS normal et Message WhatsApp et cette campagne dénommée Integrity Icon était lancée en juillet 2021, pour honorer et soutenir les fonctionnaires intègres de l’administration publique.

La province du Sud-Kivu vient de perdre ce vendredi 28 Janvier 2022,l’un de ses grands chercheurs en sciences naturelles,le professeurJean-Pierre Baluku Bajope.Mort survenue à l’hôpital général de Référence de Bukavu après une longue période de maladie.

Dans un message nous parvenu,le notable Norbert Basengezi Katintima salue la mémoire d’un homme toujours au service du pays à travers le centre de Recherches en Sciences Naturelles(CRSN/Lwiro)

A cette occasion,le notable Norbert Basengezi Katintima présente ses condoléances à la famille biologique et scientifique du professeur Bajope et à toute la population du Sud-Kivu.

«MESSAGE DE CONDOLÉANCES

Nous venons d’apprendre avec consternation la mort du Professeur BALUKU Bajope,directeur général du Centre de Recherches en Sciences Naturelles CRSN LWIRO.

Nous présentons nos condoléances les plus sincères à la famille Biologique, à la famille scientifique du CRSN LWIRO ainsi que celle de la province du SUD KIVU.

Nous remercions Dieu qui nous a donné le prof. BALUKU Bajope et qui vient de décider souverainement de le reposer en Paix dans son Royaume céleste.

Norbert BASENGEZI KATINTIMA»

Signalons que le Professeur Baluku Bajope est docteur en Sciences de l’Université de Bruxelles depuis 1987 et Directeur de recherche jusqu’à sa mort, Bajope est chercheur en malacologie au CRSN/Lwiro depuis 1978 et aussi enseignant d’universités et auteur de plusieurs articles scientifiques en collaboration avec d’autres chercheurs de la région.

Aucun franc ne sera ajouté à l’impôt que paient les vendeurs des souliers en plastique au marché de Kadutu avant trois mois.Ceci contrairement à une taxe supplémentaire qui leur était déjà soumise au-delà de l’impôt personnel sur les revenus perçus par la DGI.C’est parmi les résolutions ressorties d’un face à face entre ces vendeurs et la Direction Générale des Impôts(DGI) ce 26 Janvier 2022.

Cette résolution intervient après les soulèvements de ces vendeurs pour revendiquer l’allègement de certaines taxes afin de faciliter l’exécution de leur travail.

Pour eux, il est inconcevable qu’au-delà de 2000 Francs Congolais qu’ils paient comme impôt à la DGI un montant de 5000 FC leur soit imposé comme taxe de surplus qu’ils doivent payer à la CADECO.

Ils déplorent que cela interviennent en même temps pendant cette crise économique due à Covid-19.

Occasion pour Kajeje Kwigomba Tembo,président des vendeurs des souliers en plastique au marché de Kadutu d’ajouter que les vendeurs promettent saisir les instances supérieures pour revendiquer l’allégement des taxes et qu’ils soient remis dans leur droit.

Notons que la Direction Générale des Impôts du Sud-Kivu a accordé un moratoire de trois mois à ces vendeurs pour aller sensibiliser tous les vendeurs afin qu’ils paient seulement les impôts et en attendant l’issus des négociations qui se poursuivent.

les médias de Bukavu, les organisations de la société civile et défenseurs des droits de l’homme exigent la tenue de l’audience publique et en chambre foraine pour que justice soit faite à la journaliste Charline Kitoko Safi tuée par son mari le 05 janvier 2021.Ces derniers l’ont exprimé dans une marche pacifique sur les artères principales de la ville de Bukavu ce mercredi 26 Janvier 2022

Majoritairement habillés en noire et noire avec des calicot en mains sur les quels l’on pouvait lire des messages comme : «Non à la violence conjugale»,«Un vrai homme ne frappe pas sa femme» «Halte aux violences faites à la femme»….Les journalistes, défenseurs de droit de l’homme et acteurs de la société civile ont donc marché depuis la grand poste de Bukavu jusqu’au gouvernorat de province où un mémorandum a été déposé de main du gouverneur de province à d’intérim Théophile Kiluwe.

Dans ce mémorandum,les manifestants condamnent avec fermeté ce crime de trop à l’endroit des défenseurs de droits de l’homme et des journalistes

Occasion pour madame Solange Lwashiga de préciser que ce mémorandum exige la tenue d’une audience publique et en chambre foraine au domicile de la défunte pour juger son mari en vue de décourager cette pratique.

A la réception de ce mémorandum, Théophile Kiluwe gouverneur promet son implication pour que justice soit faite.

Notons,les manifestants se sont également rendu au palais de justice et à l’assemblée provinciale pour même exercice.

Par Ghislain Watongoka et Loni Irenge Joël

La société nationale de l’électricité lève l’équivoque au tour de la problématique sur l’éclairage public dans la ville de Bukavu.Dans une conférence de presse tenue à Bukavu ce mardi 25 Janvier 2022, la direction provinciale de SNEL précise que tout part du recouvrement près de ces abonnés qui en majorité ne paient pas la facture pour faciliter la politique de la mairie afin d’éclairer la ville.

Devant l’autorité urbaine, les acteurs de la société civile et certains journalistes la direction de la SNEL précise que le montant perçu près de ses abonnés pour cette fin est passé de 2 millions à 4 millions de Francs Congolais par mois, grâce au système de prépaiement.

Le montant qui jusque-là n’a pas encore permis d’éclairer la majeure partie de la ville car ce ne sont pas tous les abonnés qui payent les factures.

Le directeur provincial de la SNEL dénonce cependant le vol des lampadaires et câbles par certains incivique et appelle la population à payer régulièrement l’électricité pour doter à la mairie le moyen de sa politique.

Présent dans ces assises, les membres du bureau urbain de la société civile recommande à la SNEL de toujours communiquer sur les avancés en terme de réalisation et mettre en place un plan d’évaluation mensuelle.

Cette rencontre organisée sous l’initiative de la mairie pour éclairer l’opinion sur l’éclairage public, intervient pendant que dans plusieurs entités l’on ne cesse de hausser les voix sur le fait que la population ne se promène plus tardivement suite à l’inquiétude d’être victime de l’insécurité consécutive à l’obscurité qui se vit dans la ville.