Le Mouvement Rien Sans les Femmes (RSF) réitère son engagement dans la contribution à accroitre la participation des femmes aux instances de prise des décisions pour une paix durable au Sud-Kivu.Engagement ressorti dans une conférence organisée ce vendredi 4 Février 2022 en la salle de conférence de l’INPP/Bukavu.


Femmes et hommes venus de différentes structures se disent tous motivés à s’approprier les objectifs de développement durable et faire son rapprochement entre la résolution 1325 pour promouvoir l’inclusion de la femme, la paix et le développement du Sud-Kivu.

Occasion pour les participants de s’aligner derrières la recommandation des Nations Unies qui prône la participation des femmes dans toutes les actions de maintien et de consolidation de la paix ainsi que leur représentation  à tous les niveaux de prise de décision.

Pour Jolly Kamuntu, membre du Mouvement Rien Sans les Femmes,la sensibilisation doit être renforcée pour une mise en œuvre effective de la résolution 1325.

«22ans  après l’adoption de la cette résolution, je pense qu’il y a encore du travail ,Nous devons rentrée dans nos famille voir quel genre d’éducation nous donnons aux enfants pour espérer aussi avoir un changement dans les jours qui viennent»

De son côté,Blandine Kalafula questeur de l’assemblée provincial promet faire les propositions d’édits ayant pour objectif de défendre les droits de la femme au Sud-Kivu.

«Comme nous parlons de la résolution 1325 nous pensons que la femme ne doit pas baisser les bras et continuer à faire les sensibilisations surtout au niveau de nos territoires pour que les femmes soient bénéficiaires et pilier du retour de la paix, la paix qui reste gage du développement (…)En tant qu’élu nous nous engageons à faire des propositions d’édit qui auront à traiter des questions de la promotion du droit de la femme»

Signalons que cette conférence s’inscrit dans le projet «Tufaulu Pamoja- Réussir Ensemble» mise en œuvre par la CEJP en partenariat avec CAFOD avec le financement de l’agence Suédoise de Coopération Internationale pour la Promotion de l’Egalité des Genres et la participation des femmes et jeunes aux instances de prise de décision.

Les agents de la Brigade d’Appui aux Services Financiers(BRASEFIN) en sigle disent non à toutes manœuvres tendant à exclure ce service du circuit de contrôle économique. ils l’ont exprimé au cour d’un sit-in devant leur bureau situé non loin de la poste de Bukavu, ce vendredi 4 Février 2022.

Ils étaient une trentaine, certains avec des calicots sur les quels on peut lire «La bresefin ne tombera jamais», «Plus question de rentrer au chômage»,ces agents de la Brigade d’Appui aux Services Financiers(BRASEFIN) ont brûlés des pneus pour exprimer leur mécontentement.

ils disent non à la réforme de ce service sous une autre forme tendant à les exclure du circuit de contrôle

Ceci tout en dénonçant,le comportement de certains politiciens mais aussi les membres de la FEC qui tentent selon eux à manipuler le ministère national de finance.

«Nous dénonçons le comportement des gens qui donnent des mauvaises informations au niveau de la province que le service n’est pas reconnu par l’État(…)Vous avez un jour vu dans un pays bien organisé et bien structuré,un logo avec le drapeau du pays pendant une année et puis aujourd’hui venir nous dire que le service n’est pas reconnu par l’État,

Et de poursuivre :

«Ils ont fait même des fausses lettres au nom du ministère des Finances disant que le service n’est pas habilité à travailler au niveau de la province du Sud-Kivu,tout ça c’est faux(….)Nous sommes venu leur dire que nous sommes un service très bien reconnu par l’État et nous travaillons pour le compte du trésor public»indique Heri Zaluka l’un des agents de la BRASEFIN

Notons que ces agents qui œuvrent dans le contre vérification des documents douaniers et la fiscalité projettent d’autres actions pour obtenir gain de cause.

L’entreprise de textile hollandaise Vlisco vient de reconnaître officiellement la boutique maison bleue comme un de ses partenaires basé au Sud-Kivu dans l’Est de la RDC.Ainsi,la boutique maison bleue promet de renforcer aux congolaises une gamme variée des pagnes pour tous les goûts.La cérémonie y relative a eu lieu ce jeudi 3 Février 2022 à la maison bleue situé non loin de la place feu Rouge

Pour les responsables de maison Bleu,c’est le fruit de l’endurance, serviabilité et la disponibilité des pagnes de qualité qu’elle met à la disposition de ses clients.

Pour eux, c’est une reconnaissance de la maison VLISCO qui vient confirmer l’expertise acquise par Maison Bleue avec ses 35 ans d’expérience.

Une occasion pour Goreth Kasindi, responsable Vlisco Maison bleue (SW) de reiterer sa volonté de deservir les sapologues congolais les avec des pagnes tels :« Super-Wax, Super-Wax Édition Limitée, Grand Super-Wax, Java, Wax-Hollande et autres.

Sur place, plusieurs femmes ont un bon témoignagent de la Maison Bleue grâce à sa disponibilité et sa serviabilité.

A noter que c’est depuis 1987 que Vlisco travaille en étroite collaboration avec la boutique maison bleue.Présentement elle compte 27 boutiques à travers le Pays.

Les points focaux du projet Tufaulu Pamoja venu de différents points de coordination et plateforme de la jeunesse s’engagent à vulgariser les étapes de la programmation basée sur le changement de comportement.Ceci pour l’éradication des normes culturelles néfastes dans la zone du projet.Ils ont pris cet engagement à l’issu d’un atelier de deux jours soit du 1 au 2 Février 2022 organisé par l’organisation CAFOD à Bukavu.

Soucieux d’une amélioration des connaissances des membres des différentes communautés sur les notions d’égalité de genre, les participants estiment que la mise en place des matières apprises leur permettra d’éradiquer des normes culturelles néfastes qui bloquent l’égalité de genre dans la zone du projet.

Une politique de la promotion de l’égalité bde genre, l’inclusion des jeunes, la consolidation de la paix et le développement socioéconomique.

Parmi les étapes à poursuivre sur terrain l’on note : «l’identification des barrières et ce qui peut motiver la participation des femmes et jeunes aux instances de prise de décision, la définition des faisabilités pour y parvenir, la mise en place des groupes d’influence et autres»,ils indiquent que tout cela partira de la restitution des activités de la formation.

Signalons que «Tufaulu Pamoja-Reussir Ensemble»,est un projet mise en œuvre par la CEJO en partenariat avec CAFOD grâce au financement de l’agence Suédoise de coopération internationale/SIDA

Le Docteur Mukwege et la Fondation Panzi ont réagi ce 01 Février, au sujet du meurtre de l’activiste des droits humains et membre de cette organisation à Minova au Sud-Kivu. Ils condamnent « fermement » l’acte, et recommandent des sanctions exemplaires aux autorités judiciaires congolaises.

Dans un communiqué rendu public ce 01 février 2022, le docteur Denis Mukwege et la Fondation Panzi dénoncent et condamnent ce meurtre et appelle à l’ouverture d’une enquête.

« Nous avons perdu une collègue, une activiste pro démocratie, combattante pour la justice, une lanceuse d’alerte, un agent de changement, une sœur et une mère. Lors du drame de MINOVA de 2012 où le corps des femmes était utilisé comme champ de bataille, Anne Marie Buhoro s’était illustrée dans la lutte contre les violences basées sur le genre, fustigeant le viol utilisé comme arme de guerre. Cela lui a valu une reconnaissance populaire aussi bien à Minova au Sud-Kivu que dans la Province du Nord-Kivu », peut-on lire dans un communiqué rendu public cet avant-midi.

Anne Marie Buhoro Mwabireke occupait le poste de staff du projet Réparation intérimaire de la Fondation Panzi. Elle est décédée des suites des balles qu’elle a reçu dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 janvier 2022 à Minova (Groupement de Buzi en Territoire de Kalehe au Sud – Kivu). Ces balles ont été tirées par le Capitaine Jérémie Saleh Bin Saleh des Forces Armées de la République Démocratiques du Congo, avec qui elle cohabitait.

Pour la Fondation Panzi, ce meurtre illustre les risques que prennent les femmes qui voudraient changer leur vie en se battant sur tous les fronts pour élever les leurs dans un environnement qui ne garantit pas la sécurité à tous.

La Fondation Panzi dénonce cet énième assassinat ignoble qui fragilise les efforts des femmes engagées à reconstruire leur tissu social détruit par les violences subies.

Plusieurs organisations de la société civile réclament également justice pour Marie Jeanne Buhoro.

Amener les points focaux du projet Tufaulu Pamoja à différencier les concepts,connaissance,attitude, pratique,comportement et normes culturelles mais également maîtriser les étapes pour l’éradication des normes culturelles néfastes dans la communauté. C’est parmi les grands objectifs d’un atelier de deux jours organisée par CAFOD à Bukavu.Débuté ce mardi 1 Février 2022, il se tient à l’hôtel Horizon en commune d’Ibanda.

Venus de différents points de coordination et plateformes de la jeunesse en province, ils sont tous d’accord que l’amplification de la voix des femmes et jeunes peut impacter positivement sur leur forte représentation dans les instances de prise de décision et le processus de paix à tous les niveaux.

Ce qui doit se traduire par des politiques et promotions de l’égalité,genre, inclusion des jeunes dans la consolidation de la paix et le développement socioéconomique passant par le changement de mentalité et comportement.

Pour Emmanuel Chofi Ntazakira,cet atelier vise la mise en œuvre du projet Tufaulu Pamoja-Reussir Ensemble de disposer d’un outil de travail afin d’identifier les déterminants clés qui influencent le changement de comportement des groupes d’influence, souligne, le chef de projet.

Les participants à ces assises sont formés comme formateurs et iront à leur tour former leurs paires.

Signalons que cette formation se tient également à Goma, Kinshasa et Lubumbashi, dans le cadre projet Tufaulu Pamoja-Reussir ensemble mise en oeuvre par la CEJO en partenariat avec CAFOD grâce au financement de l’Agence Suédoise de coopération internationale/SIDA.