Plusieurs avancées notamment la baisse sensible des violences droits des femmes, l’accès à la femme à certains postes de décision. Telles sont les avancées enregistrées grâce à la campagne de 16 jours d’activisme.Ces propos sont de Marcellin Shabani chef de bureau chargé de la protection de l’enfant au cours d’une adresse à la presse ce 10 décembre 2020.

Pour ce dernier, les 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles au Sud-Kivu ont joué un rôle important dans la reconnaissance des droits de la femme.

Pour rappel c’est sous le thème Oranger le monde, financer, prévenir, répondre, collecter que le monde a commémoré ce 10 décembre, le 29 anniversaire des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences sexuelles

Les albinos réunis au sein de la Fondation Universelle Mains Secourables pour Albinos et personnes vivant avec Handicap grand lac FUMSAH/GL demandent au gouvernement d’établir des projets et lois pour protèger cette catégorie de personnes.Ils l’ont  exprimé ce jeudi 10 décembre au cours d’une marche pacifique organisé à Bukavu.

Cette marche est partie du rond point Feu Rouge jusqu’au gouvernorat de province où un mémorandum a été déposé  auprès d’un représentant du gouverneur.

Dans ce mémorandum ces albinos formulent plusieurs recommandations aux différentes institutions du pays et aux services de sécurité, afin de revendiquer leur protection.

Pour Patrice Mukamba, représentant de la Fondation universelle mains Secourables pour albinos et personnes vivant avec handicaps insiste sur la sécurisation des albinos contre les tortures et autres traitements inhumains dont ils sont victimes.

Signalons que cette marche a été organisée en marge de la commémoration de la journée de droit de l’homme célébré le 10 décembre de chaque année.

Projection ce Jeudi 10 Décembre d’un film court métrage «La survivante » à l’Ecole Technique du Journalisme ETJ. Un film fiction qui résume la réalité des victimes des violences sexuelles et les crimes qu’ elles subissent en République Démocratique du Congo

Pour sa réalisatrice, Sandra Bashengezi, Ce film court métrage est  une voix pour ces femmes survivantes des violences sexuelles  durant ces vingt dernières décennies afin qu’elles aient reparation.

Différents invité qui ont visionné ce film ont plaidé pour une justice equitable et une reparation en faveur des victimes des violences sexuelles

Le nouveau bureau de coordination de la société civile du sud Kivu a été officiellement installé ce jeudi 10 décembre 2020. Patient Bashombe  président honoraire, a remis les insignes du pouvoir à Adrien Zawadi nouveau président de la societé civile.Celui ci promet de travailler pour une société civile de proximité pour la défense des  intérêts de la population.

Le nouveau comité a reçu les insignes du pouvoir composés, de la charte de la société civile, du règlement  d’ordre intérieure, des clés du bureau,  et du cacher, ont tous été remis officiellement a Adrien Zawadi, nouveau président du BCSC du sud Kivu accompagné de son comité. 

Occasion pour le nouveau patron de la société civile au Sud Kivu de  rassure que son mandat sera centré sur trois piliers notamment la proximité, le  plaidoyer  et la pression.Ceci pour redorer à la société civile son image d’avant.

De son côté, le président de l’ancien bureau à son tour demande au comité entrant d’eviter de gérer la societe civile dans les media où dans les reseaux sociaux.

Signalons que  bureau de coordination sera sécondé par le bureau élargie composé de representant de composante parmi eux Honneur David Safari  représentant  de la  composante  média au sein du bureau élargie de coordination de la societe civile du Sud-Kivu

Les journalistes et les acteurs de la société civile s’engagent à multiplier les séances des sensibilisations pour la lutte contre les violences sexuelles et celle basé sur les genres dans la communauté. Ils ont pris cet engagement à l’issue d’un atelier organisé par Journalistes pour les Droits Humains (JDH) en collaboration avec l’Ecole Technique de Journalisme (ETJ)et Association des Femmes des Medias(AFEM) dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

Pour le gestionnaire de l’organisation Journaliste pour le Droit humains JDH, Prince Murhula, cet atelier a pour objectif d’outiller les responsables des organisations de la société civile en technique de couverture des questions relatives aux violences sexuelles basées sur le genre et l’impunité en République Démocratique du Congo pour leur permettre de bien communiquer avec les médias .

Les participants à ces assises, se sont engagés à mettre en pratique les techniques apprises pour la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.

Ils ont promis de multiplier des séances de sensibilisation au sein de la communauté afin que les cas de violences commencent à être dénoncé et ainsi contribuer à leurs réductions.

Environ 14 cas de violences sexuelles et celles basées sur le genre ont été répertoriés depuis mars jusqu’à ce mois de décembre dans la zone d’action d’intervention du Conseil des Organisations Féminines Agissant en Synergie, COFAS en sigle. Ceci ressort d’une une conférence de presse organisée ce mardi 8 décembre 2020 dans le cadre de la campagne de 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

Selon COFAS, ces cas ont été répertoriés à Bukavu,Kamituga, Walungu Centre et Livungi en territoire d’Uvira où intervient le conseil des organisations féminines agissant en synergie(COFAS)

A en croire Kusinza Nyenyezi Joséphine Secrétaire exécutive de COFAS l’objectif de ces assises est de hausser le ton en faveur des survivantes des violences afin que leurs bourreaux répondent de leurs actes devant la justice.

Signalons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Justice autonomisation et dignité de la femme et de la jeune fille, JAD en sigle et intervient dans 5 provinces de la RDC notamment Kinshasa, Ituri, Kasai Centrale, au nord et Sud-Kivu.

Les médias du Sud-Kivu et certaines organisations de la société civile ont résolus d’intégrer la notion du genre dans les programmes radio diffusés.Ceci après la révision de la charte portant intégration du genre dans les média. Une activité qui a été organisé par l’association des femmes des médias(AFEM)

Selon la coordinatrice de cette association après différentes études menées, il a été constaté que la présence des femmes dans les organes de presse n’avait pas un impact dans la production médiatique.

A cet effet, Julienne Baseke indique qu’à travers les réalisations médiatiques, les stéréotypes qui ont été collés à la personne de la femme pendant plusieurs années, seront élaguées.

les journalistes de leur part ont pris l’engagement d’accorder la parole dans le respect du genre et barrer ainsi la route aux inégalités dans la production des émissions et la rédaction des articles.

Notons que cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes célébrés du 25 novembre au 10 décembre de chaque année.