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Bukavu : 12 morts,8 blessés et des biens emportés entre Juin et Novembre suite à l’insécurité en commune de Kadutu(Société Civile)

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Bukavu : Les habitants du quartier Mosola s’engagent à collaborer avec la police pour combattre l’insécurité

La société civile noyau de Kadutu en ville de Bukavu vient de rendre public ce Jeudi 12 Novembre 2020 des statistiques sur les cas d’insécurité enregistrés entre Juin et Novembre en commune de Kadutu. Cette structure citoyenne a documentée 12 morts dont 7corps sans vie ramassés aux quartiers Nkafu, Kajangu et Cimpunda, 8 blessés dont 5 par balles et 3 par arme blanche et certains poursuivent encore les soins.

A en croire la société civile locale plus de 30 maisons ont été attaquées et dont les plus récentes datent du 4 novembre où les malfrats ont opéré dans trois quartiers du mois de Juin jusqu’à Novembre 2020.

D’après le président de cette structure citoyenne, plusieurs boutiques des ventes des produits Airtel Money, M-pesa ont été pillés et le plus récent est celui survenu du 9 novembre 2020 au Quartier Cimpunda sur avenue ONL.

Hypocrate Marume précise que ces cas d’insécurité sont causés par la non tenue des forums des quartiers par manque des subventions, mauvais encadrement des cadres de base et les services de sécurité suivi de la non tenue des réunions de sécurité communale et l’absence des visites d’itinéraire dans les 7 quartiers de la commune de Kadutu.

Il recommande au bourgmestre de tenir régulièrement des réunions de sécurité et des forums des quartiers, subventionner les cadres de base et les services de sécurités des fonds pour rendre leurs prestations efficaces et au Général de la Police Nationale Congolaise de procéder au remplacement des certains policiers qui se sont déjà trop familiariser du milieu ainsi que renforcer les effectifs de la police dans la commune de Kadutu.

Également, il demande au Gouverneur de Province de doter la police des enjeux et moyens pouvant permettre à cette dernière de mieux sécuriser la population et ses biens.

Idjwi: l’Asbl DEC a déjà planté plus de dix mille arbres pour lutter contre le réchauffement climatique

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Une association des jeunes basée dans la chefferie Ntambuka en territoire d’Idjwi est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts sur la vie de l’homme.

Cette initiative est de l’organisation Droit Environnement et Citoyenneté DEC en sigle ayant comme objectif de lutter contre le réchauffement climatique et ses impacts sur la vie humaine.

30 jeunes de cette association ont déjà planté plus de dix milles arbres le long de la route vers Kintama, Buhagwa et dans les champs de ses membres dans le groupement Nyakalengwa et Mpene, toujours dans la chefferie Ntambuka, précise Monsieur Emmanuel Ndimwiza responsable de cette association.

Il ajoute qu’ils sont confrontés à une majeure difficulté à savoir la divagation des bêtes qui broutent et piétinent ces arbres agro forestiers pourtant il faut attendre plusieurs mois dans les pépinières avant de les trouver.

Ndimwiza se dit déterminé à sensibiliser toute la population afin qu’elle prenne avec beaucoup d’attention la dimension environnementale dans ses agissements.

“… c‘est pourquoi chaque dimanche les membres de notre organisation DEC se rencontrent pour échanger sur les connaissances, éthique, attitudes et compétences relatives à l’environnement afin que les jeunes et toutes les autres couches de la population soient édifiés sur les questions et dangers environnementaux sur la vie humaine” explique Emmanuel Ndimwiza.

Notre source appelle les autorités locales à discuter avec les propriétaires de concessions déjà dévastées par les érosions et qui ne produisent plus comme les collines pour en faire des “forêts communautaires”.

RDC/Covid-19 : Ouverture des frontières Bukavu-Rwanda pour la traversée en cas d’urgence.

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Après la fermeture des frontières entre la RDC et le Rwanda suite à la maladie à corona virus. Les gouverneurs du Sud-Kivu en RDC et celui de la province de l’Ouest au Rwanda,décident d’ouvrir les frontières pour faciliter la traversée à une certaine catégorie des personnes. Cette décision est intervenue ce Mercredi 11Novembre 2020 au cours d’une rencontre tenue à Bukavu.

A en croire la cellule de communication du gouvernorat du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi et Alphonse Munyantwali ont décidé de procéder à la réouverture des frontières pour soulager des milliers de Congolais et Rwandais qui se sont vus bloqués à cause des restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Pour cette première étape d’assouplissement, les deux provinces conviennent de faciliter l’entrée sur leurs territoires respectifs, des élèves, des enseignants, des étudiants, des médecins et autres fonctionnaires résidants.

Également, seront concernés par les mouvements aux postes frontaliers, les personnes qui veulent traverser pour des raisons médicales et les points focaux des petits commerçants regroupés dans des associations.

Notons que les passeports et laissez-passer dont les « CEPGL » seront admis comme titre de voyage et toutes les personnes seront soumises aux mesures de prévention et de surveillance contre la Covid-19.

Kabare/Capture du milicien Nshokano : La société civile encourage les FARDC

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La société civile du territoire de kabare salue l’arrestation du seigneur de guerre Nshokano et ces éléments capturés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC, le lundi 9 Novembre 2020 en groupement d’Irambi katana en territoire de Kabare. Cette structure citoyenne l’a exprimée dans une interview avec la RTNK ce mardi 10 Novembre 2020

A en croire, Emmanuel Bengehya président de la société civile de Kabare, le seigneur de guerre Shokano et ces miliciens qui été à la base de l’insécurité grandissante dans cette partie de la province du Sud Kivu ont été capturé par les forces armées de la RDC lors d’une opération menée contre eux.

Il encourage les soldats du peuple pour le travail abattu et plaide pour que justice soit faite avant d’ insister sur la condamnation des seigneurs de guerres arrêtés avant Nshokano. Ceci conformément à leurs exactions

Toutes fois il demande à la population de continuer à collaborer avec les éléments des FARDC pour barrer la route aux ennemis de la paix.

Notre source ajoute que dans le seul mois d’octobre ces hommes armés ont tué trois personnes par balles dans les villages de Kahungu et Mabingu dont deux jeunes d’une même famille et un mineur ainsi que d’autres plusieurs cas d’enlèvement d’enfant de moins de dix ans ont été signalé

Sud-Kivu: Les parents sont désormais fixés sur les frais à payer à l’école maternelle et secondaire

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Sud-Kivu/Grève des enseignants : Des élèves réclament la reprise des cours
Sud-Kivu/Grève des enseignants : Des élèves réclament la reprise des cours

Après quelques mois d’attente,les frais scolaires que doivent payer les parents d’élèves des écoles publiques sont désormais connus. Ces frais sont repris dans un arrêté que le gouverneur de province vient de signer et qui reprend les frais qui seront payer à l’école maternelle et au secondaire.

Dans cet arrêté, les frais de l’école maternelle sont fixés à 30 mille franc congolais toute l’année en raison de 10 mille franc par trimestre.Les élèves du secondaire général paieront 120 mille franc congolais l’année soit 40 mille franc le trimestre.Tandis que les frais de l’enseignement secondaire technique s’élèvent à 150 mille fr soit 50 mille franc par trimestre.

Ces frais cités sont payés à moitié dans les territoires ruraux et payé entièrement dans la ville de Bukavu et ces périphéries, également à Baraka, Uvira et Kamituga. Le minerval est fixé à 1000 franc par an pour l’enseignement maternel et secondaire des écoles publiques et privées. Et aussi 1000FC pour les bulletins des élèves des écoles maternelles et secondaires publics et maternelles, primaires et secondaires pour les privées.

Dans les écoles publiques, les frais de fonctionnement seront perçus et orienté comme suit, 65% seront alloués aux enseignants N.U et au personnel d’appoint et aux autres charges liées aux besoins des enseignants, 25% au fonctionnement des écoles et 10% à la prise en charge des N.U du primaire et celles des bureaux gestionnaires non encore pris en charge par l’Etat.

Tous les frais doivent être perçu en franc congolais pouvons lire dans ce document officiel. Les promoteurs des écoles privées agrées fixent les frais scolaire en collaboration avec le comité de gestion avec l’approbation du pouvoir public.

Dans cet arrêté, le gouverneur interdit la perception par les chefs d’établissement ; des frais dits illégaux notamment les frais d’examen, d’informatique et achat des ordinateurs, les frais d’étude, l’achat de logo, des uniforme au sein des écoles, les frais de confirmation d’inscription, l’accompagnement des dossiers à l’inspection et bien d’autres.

Sud-Kivu/Dossier Minembwe: Le ministre Lwabanji révèle l’annulation du PV installant le bourgmestre

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Face aux députés provinciaux, le ministre provincial de l’intérieur Lwabanji Lwasingabo a soutenu être dans la délégation qui s’est rendu à Minembwe mais s’y était rendu sans ordre de mission. Il a également indiqué que la décision de l’installation du bourgmestre était tombée le même jour sur terrain. Le ministre provincial de l’intérieur a répondu aux députés au cours de la plénière de ce mardi à l’hémicycle provincial

Dans ses réponses, le ministre provincial de l’intérieur assume ses actes et informe qu’il a depuis le 15 Octobre 2020 dans une lettre annulé le procès verbal d’installation du bourgmestre de Minembwe et la lettre a été transmise au gouverneur. Ceci conformément à la décision du chef de l’État prise lors de son récent passage à Goma.

Après son intervention, les députés provinciaux se sont succédé au perchoirs pour poser des questions relatives aux réponses du ministre en vue d’obtenir des éclaircissements.

De sa part, le député initiateur de l’interprétation, Mathieu Alimasi indique que sa préoccupation était d’avoir tout les détails mais réserve sa suite pour le jour de la réponse du ministre.

Notons que l’Assemblée provinciale a accordée au ministre de l’intérieur 72h pour revenir répondre aux questions des élus du peuple en vue de juger la suite de la procédure.

Lac-Kivu : Risque de disparition des «Sambaza», Prof Pascal Masilya lance un cris d’alarme

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La population de Bukavu consomme depuis plusieurs années les petits poissons appelés « Sambaza» plantés dans le lac Kivu par des chercheurs du Sud-Kivu. Malheureusement, ces poissons sont en voie disparition suite aux pratiques anti écologiques au lac Kivu. Occasion pour le professeur Pascal Masilya, chercheur en biologie, d’alerter pour la protection de cette espèce.

Dans un entretien accordée à la RTNK, Pascal Masilya a indiqué cette disparition est due aux pratiques de pêche destructrices et inappropriées mais aussi des constructions même dans le lac.

Pour lui, ces deux pratiques détruisent la maternité des poissons appelés Sambaza et qui impactent négativement sur la production des poissons.

«Quand on pêche les petits comme ça. Conséquence à moyen terme est qu’on aura pas d’adultes et quand n’a pas d’adultes, il y a pas de reproduction et donc la ressource va s’épuiser. C’est la situation dans laquelle nous vivons au lac Kivu. Deuxième conséquence c’est sur le plan environnemental, on observe que les rives du lac sont très menacées par les constructions et en construisant dans le lac on détruit la maternité des poissons. Donc en plus de la pêche au alevins, il y a aussi la destruction des cotes alors que les poissons se reproduisent au niveau côtier. Ça devient vraiment un danger permanent. Si rien n’est fait dans l’urgence dans un avenir très proche ici nous risquons de voir la carence très accrue des sambaza sur le marché et les gens risquent d’en pâtir » indique-t-il

En somme plus d’un observateurs invitent les autorités à prendre des mesures pour protéger ces poissons et la population à la prise de conscience en vue de protéger le lac Kivu et ses écosystèmes.

Sud-Kivu: Le dépotoir situé à ELAKAT une menace pour la Rivière Ruzizi et le lac Tanganyika !

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Des conteneurs en plastique flottant sur la rivière Kalamu non loin de l'avenue Bongolo dans la commune de Kalamu à Kinshasa constituent une pollution de l'environnement. Ph. Radiookapi/Innocent Olenga

Les jeunes champions dans la protection de l’environnement de la province du Sud-Kivu donnent un ultimatum de deux mois aux autorités pour délocaliser le dépotoir situé à ELAKAT au bord de la rivière Ruzizi en ville de Bukavu. Ces derniers indiquent que ce dépotoir est une menace pour le lac Tanganyika approvisionné par la rivière Ruzizi. Ces jeunes champions encadrés par WWF et la Société Civile Environnementale et Agro Rurale du Congo, l’ont indiqué après une descente sur le lieu sur le flanc du la rivière Ruzizi.

Selon ces jeunes, toute l’écologie de la province du Sud-Kivu est en danger notamment, les lacs et les rivières.Ces derniers l’expliquent du fait que la Rivière Ruzizi est envahie par des immondices et qui finissent leur trajectoire dans ces Lacs.

« Il s’observe un déversement intensif et régulier dans la rivière Ruzizi des déchets…Ces déchets transitent par la Rivière Ruzizi pour se retrouver dans le Lac Tanganyika occasionnant ainsi la pollution à grande échelle des eaux douces exposant la population riveraine de la province et la sous-région à des maladies hydriques mais elle est également susceptible de nuire à la faune et la flore, le dysfonctionnement delà centrale hydroélectrique Ruzizi 3 dû au dépôt des déchets au niveau du barrage provoquant ainsi des délestages répétitifs conduisant à la sur-utilisation du charbon et du bois », constatent ces jeunes champions.

De sa part, Josué Aruna coordonnateur de la société civile environnementale indique que les conséquences sont énormes, d’abord la pollution du Lac et de la Rivière Ruzizi, l’envahissement du barrage Ruzizi et cause également multiples délestages dans la ville de Bukavu.

Au Sud-Kivu, la rivière Ruzizi, le lac Tanganyika et tant d’autres sources d’eau sont menacées  depuis plusieurs jours par des constructions anarchiques et des déchets plastiques et causent plusieurs dégâts lors de leurs débordements.

Ce qu’il faut savoir du 46e président des États-Unis, Joe Biden

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Ce n’est pas la « vague bleue » qu’il escomptait, mais le démocrate Joe Biden est désormais le 46e président des États-Unis, dans une Amérique plus que jamais divisée et après quatre jours d’interminable comptage des bulletins – qui se poursuivent –, dont plus de 100 millions par correspondance. A 77 ans, Joe Biden, l’ancien vice-président de Barack Obama, prendra ses fonctions à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

Joe Biden y est enfin parvenu. Lui qui avait tenté l’aventure et échoué à deux reprises en se présentant aux primaires du Parti démocrate en 1988 puis en 2008 va enfin devenir le locataire de la Maison Blanche. Mais le parcours n’aura pas été simple pour celui qui était donné favori de la primaire démocrate il y a plus d’un an.

Presque hors-course après les premiers caucus et les premières primaires, il a finalement doublé tous ses adversaires et s’est hissé comme le seul à même de renverser Donald Trump, ce qu’il a réussi de justesse.

Du Sénat à la Maison Blanche : une très longue carrière politique

À 77 ans, Joe Biden est un vieux routier de la politique américaine. Il sera réélu six fois au Sénat, trente-six années durant. Parmi les lois les plus connues dont il est à l’origine, une sur les « crimes violents » dans les années 1990, une autre contre les violences domestiques, une troisième sur les narcotrafiquants. Joe Biden grimpera tous les échelons du Sénat dont il a occupé des postes très importants, rappelle Jean-Eric Branaa, auteur de Joe Biden, le 3e mandat de Barack Obama : président de la commission judiciaire au Sénat, président de la prestigieuse commission des affaires étrangères en 2001 et 2006.

Joe Biden ne quittera cette institution que pour devenir en 2008 vice-président de Barack Obama, qui l’a battu lors de la primaire démocrate et qui a besoin d’un « vétéran » à ses côtés. Joe Biden avait déjà tenté sa chance une première fois à la primaire démocrate de 1988, mais il avait dû jeter l’éponge après avoir été accusé de plagiat – un de ses discours ressemblait étrangement à celui prononcé par un travailliste anglais.

Pendant ses deux mandats de vice-président, Joe Biden restera discret face au président Obama, toujours charismatique – un charisme qui lui fait défaut, il est connu pour souvent chercher ses mots. Son amitié, souvent médiatisée, avec le président semble réelle. Barack Obama lui remettra en 2017 la médaille présidentielle de la Liberté, une des deux plus hautes décorations civiles du pays. L’ancien président américain l’accompagnera aussi en personne à ses meetings de campagne comme dans le Michigan, quelques jours avant le scrutin du 3 novembre. C’est là qu’on voit Barack Obama attraper un ballon de basket, dribbler et marquer un panier, sous les applaudissements. La vidéo a été vue plus de 10 millions de fois.

Joe Biden accède enfin au premier poste, mais les regards se tournent déjà vers la vice-présidente Kamala Harris fait remarquer Jean-Eric Branaa, car « si jamais il ne terminait pas le mandat, et vu son âge on a le droit de le penser, ce serait Kamala Harris qui accèderait à la plus haute marche ».

Joe Biden et son origine modeste : séduire la classe ouvrière

Joseph Robinette Biden Jr. est né en 1942 à Scranton, une ville ouvrière de Pennsylvanie, dans une famille catholique irlandaise. Son père est vendeur de voitures. Joe Biden mettra d’ailleurs en avant, bien plus tard, ses origines modestes pour séduire la classe ouvrière qui a en majorité voté Donald Trump en 2016. Enfant, il réussit à vaincre le bégaiement dont il est affligé. La famille déménage ensuite dans le Delaware, où il entre à l’université et étudie l’histoire et les sciences politiques.

Il se marie, devient avocat, puis se tourne vers la politique et à 29 ans, en 1972, est élu une première fois sénateur du Delaware, le plus jeune de l’histoire du pays. C’est à Wilmington qu’il s’installe, une ville ouvrière qui se développe lorsqu’il y arrive avec ses parents.

Lors de sa campagne présidentielle, Joe Biden a rappelé à maintes reprises ses origines modestes pour courtiser les « cols bleus », la classe ouvrière blanche qui s’était sentie délaissée au cours des deux mandats de Barack Obama et qui avait penché pour Donald Trump en 2016. Les plus délaissés et les franges les plus pauvres de la société sont aussi ceux qui ont le plus souffert de la crise du Covid-19, comme il a su le rappeler dans ses discours de campagne, des discours qui ont cette fois davantage séduit qu’il y a quatre ans.

Son empathie, sa bienveillance, une marque politique

Dans un contexte très particulier, pandémie de coronavirus oblige, Joe Biden a su petit à petit prendre de la distance dans les sondages en partie grâce à son empathie. Ces derniers lui prédisaient une victoire facile. Mais la « vague bleue » n’était pas au rendez-vous, et dans certains États, c’est dans un mouchoir de poche qu’il a remporté le scrutin.

La vie du désormais 46e président des États-Unis a toujours été jalonnée d’obstacles et très tôt marquée par les tragédies. En 1972, moins d’un mois après avoir été élu sénateur des États-Unis, sa première femme Neilia et sa fille Naomi sont tuées dans un accident de voiture ; ses deux fils, Bo et Hunter, blessés, en réchappent. Joe Biden se remariera cinq ans plus tard avec celle qui est toujours sa femme, Jill, avec qui il a eu une fille. Mais en 2015, autre drame : son fils Bo, le procureur général du Delaware, meurt d’un cancer du cerveau.

Très affecté, Joe Biden décide de ne pas disputer la primaire démocrate de 2016. Aujourd’hui encore, il cite ces drames personnels dans ses discours. « Cela fait partie de sa stratégie », explique Sonia Dridi dans son livre Joe Biden : le pari de l’Amérique anti-Trump : « On l’a vu ces derniers mois, que ce soit lors de la crise sanitaire ou au lendemain des manifestations et des violences après la mort de George Floyd, il a rappelé ses propres tragédies pour créer un lien avec les Américains, et finalement cela fonctionne très bien, beaucoup l’ont trouvé vrai, il y avait beaucoup d’émotion, c’est vraiment un point fort. »

Joe « le gaffeur » a réussi à s’imposer

« Je suis une machine à gaffes, mais quelle chose merveilleuse par rapport à un gars qui ne peut pas dire la vérité ! » Entendez Donald Trump. Joe Biden a lancé ce cri du cœur en décembre 2018. Il est effectivement un gaffeur en série, avec ses gaffes qu’on surnomme désormais les « bidenisms » comme lorsque lors d’un meeting, il a demandé à un sénateur en fauteuil roulant de se lever, ou quand il a, encore récemment, confondu sur un podium sa femme et sa fille.

L’an dernier, Joe Biden a été accusé par deux femmes de gestes déplacés (un baiser sur la tête sans consentement, un nez frotté contre un autre), et par une de ses anciennes assistantes au Sénat, Tara Reade, de viol. Une accusation que Joe Biden dément formellement, rappelant qu’il est à l’origine d’une loi contre les violences domestiques. Donald Trump le surnomme maintenant, entre autres, « le vicieux ».

Le candidat a également tenu un certain nombre de propos jugés racistes. Il a un jour assimilé des enfants noirs à des enfants pauvres, avant de tenter de se reprendre ; affirméqu’un Noir n’est pas Noir s’il vote Trump… Des propos qui ont fait scandale, que Joe Biden a lui-même qualifiés de fâcheux et qui, finalement, sont mis sur le compte de ses gaffes. Dans le même ordre d’idée, il avait loué les bonnes relations qu’il entretenait au début de sa carrière avec deux sénateurs ségrégationnistes – lors d’un débat, la sénatrice Kamala Harris, d’origine jamaïcaine et indienne, le lui avait reproché. Mais c’est elle qu’il choisira comme co-listièreet qui devient désormais la première femme vice-présidente afro-américaine des Etats-Unis.

Finalement, Joseph Robinette Biden Jr., le garçon de Scranton, est parvenu à s’imposer dans un pays très polarisé. Désormais il va devoir gérer une situation très complexe et composer avec un Sénat qui ne lui est pas acquis pour gérer une crise sanitaire et économique sans précédent et un pays plus divisé que jamais après le mandat de Donald Trump

Ce n’est pas la « vague bleue » qu’il escomptait, mais le démocrate Joe Biden est désormais le 46e président des États-Unis, dans une Amérique plus que jamais divisée et après quatre jours d’interminable comptage des bulletins – qui se poursuivent –, dont plus de 100 millions par correspondance. A 77 ans, Joe Biden, l’ancien vice-président de Barack Obama, prendra ses fonctions à la Maison Blanche le 20 janvier prochain.

Joe Biden y est enfin parvenu. Lui qui avait tenté l’aventure et échoué à deux reprises en se présentant aux primaires du Parti démocrate en 1988 puis en 2008 va enfin devenir le locataire de la Maison Blanche. Mais le parcours n’aura pas été simple pour celui qui était donné favori de la primaire démocrate il y a plus d’un an.

Presque hors-course après les premiers caucus et les premières primaires, il a finalement doublé tous ses adversaires et s’est hissé comme le seul à même de renverser Donald Trump, ce qu’il a réussi de justesse.

Du Sénat à la Maison Blanche : une très longue carrière politique

À 77 ans, Joe Biden est un vieux routier de la politique américaine. Il sera réélu six fois au Sénat, trente-six années durant. Parmi les lois les plus connues dont il est à l’origine, une sur les « crimes violents » dans les années 1990, une autre contre les violences domestiques, une troisième sur les narcotrafiquants. Joe Biden grimpera tous les échelons du Sénat dont il a occupé des postes très importants, rappelle Jean-Eric Branaa, auteur de Joe Biden, le 3e mandat de Barack Obama : président de la commission judiciaire au Sénat, président de la prestigieuse commission des affaires étrangères en 2001 et 2006.

Joe Biden ne quittera cette institution que pour devenir en 2008 vice-président de Barack Obama, qui l’a battu lors de la primaire démocrate et qui a besoin d’un « vétéran » à ses côtés. Joe Biden avait déjà tenté sa chance une première fois à la primaire démocrate de 1988, mais il avait dû jeter l’éponge après avoir été accusé de plagiat – un de ses discours ressemblait étrangement à celui prononcé par un travailliste anglais.

Pendant ses deux mandats de vice-président, Joe Biden restera discret face au président Obama, toujours charismatique – un charisme qui lui fait défaut, il est connu pour souvent chercher ses mots. Son amitié, souvent médiatisée, avec le président semble réelle. Barack Obama lui remettra en 2017 la médaille présidentielle de la Liberté, une des deux plus hautes décorations civiles du pays. L’ancien président américain l’accompagnera aussi en personne à ses meetings de campagne comme dans le Michigan, quelques jours avant le scrutin du 3 novembre. C’est là qu’on voit Barack Obama attraper un ballon de basket, dribbler et marquer un panier, sous les applaudissements. La vidéo a été vue plus de 10 millions de fois.

Joe Biden accède enfin au premier poste, mais les regards se tournent déjà vers la vice-présidente Kamala Harris fait remarquer Jean-Eric Branaa, car « si jamais il ne terminait pas le mandat, et vu son âge on a le droit de le penser, ce serait Kamala Harris qui accèderait à la plus haute marche ».

Joe Biden et son origine modeste : séduire la classe ouvrière

Joseph Robinette Biden Jr. est né en 1942 à Scranton, une ville ouvrière de Pennsylvanie, dans une famille catholique irlandaise. Son père est vendeur de voitures. Joe Biden mettra d’ailleurs en avant, bien plus tard, ses origines modestes pour séduire la classe ouvrière qui a en majorité voté Donald Trump en 2016. Enfant, il réussit à vaincre le bégaiement dont il est affligé. La famille déménage ensuite dans le Delaware, où il entre à l’université et étudie l’histoire et les sciences politiques.

Il se marie, devient avocat, puis se tourne vers la politique et à 29 ans, en 1972, est élu une première fois sénateur du Delaware, le plus jeune de l’histoire du pays. C’est à Wilmington qu’il s’installe, une ville ouvrière qui se développe lorsqu’il y arrive avec ses parents.

Lors de sa campagne présidentielle, Joe Biden a rappelé à maintes reprises ses origines modestes pour courtiser les « cols bleus », la classe ouvrière blanche qui s’était sentie délaissée au cours des deux mandats de Barack Obama et qui avait penché pour Donald Trump en 2016. Les plus délaissés et les franges les plus pauvres de la société sont aussi ceux qui ont le plus souffert de la crise du Covid-19, comme il a su le rappeler dans ses discours de campagne, des discours qui ont cette fois davantage séduit qu’il y a quatre ans.

Son empathie, sa bienveillance, une marque politique

Dans un contexte très particulier, pandémie de corona virus oblige, Joe Biden a su petit à petit prendre de la distance dans les sondages en partie grâce à son empathie. Ces derniers lui prédisaient une victoire facile. Mais la « vague bleue » n’était pas au rendez-vous, et dans certains États, c’est dans un mouchoir de poche qu’il a remporté le scrutin.

La vie du désormais 46e président des États-Unis a toujours été jalonnée d’obstacles et très tôt marquée par les tragédies. En 1972, moins d’un mois après avoir été élu sénateur des États-Unis, sa première femme Neilia et sa fille Naomi sont tuées dans un accident de voiture ; ses deux fils, Bo et Hunter, blessés, en réchappent. Joe Biden se remariera cinq ans plus tard avec celle qui est toujours sa femme, Jill, avec qui il a eu une fille. Mais en 2015, autre drame : son fils Bo, le procureur général du Delaware, meurt d’un cancer du cerveau.

Très affecté, Joe Biden décide de ne pas disputer la primaire démocrate de 2016. Aujourd’hui encore, il cite ces drames personnels dans ses discours. « Cela fait partie de sa stratégie », explique Sonia Dridi dans son livre Joe Biden : le pari de l’Amérique anti-Trump : « On l’a vu ces derniers mois, que ce soit lors de la crise sanitaire ou au lendemain des manifestations et des violences après la mort de George Floyd, il a rappelé ses propres tragédies pour créer un lien avec les Américains, et finalement cela fonctionne très bien, beaucoup l’ont trouvé vrai, il y avait beaucoup d’émotion, c’est vraiment un point fort. »

Joe « le gaffeur » a réussi à s’imposer

« Je suis une machine à gaffes, mais quelle chose merveilleuse par rapport à un gars qui ne peut pas dire la vérité ! » Entendez Donald Trump. Joe Biden a lancé ce cri du cœur en décembre 2018. Il est effectivement un gaffeur en série, avec ses gaffes qu’on surnomme désormais les « bidenisms » comme lorsque lors d’un meeting, il a demandé à un sénateur en fauteuil roulant de se lever, ou quand il a, encore récemment, confondu sur un podium sa femme et sa fille.

L’an dernier, Joe Biden a été accusé par deux femmes de gestes déplacés (un baiser sur la tête sans consentement, un nez frotté contre un autre), et par une de ses anciennes assistantes au Sénat, Tara Reade, de viol. Une accusation que Joe Biden dément formellement, rappelant qu’il est à l’origine d’une loi contre les violences domestiques. Donald Trump le surnomme maintenant, entre autres, « le vicieux ».

Le candidat a également tenu un certain nombre de propos jugés racistes. Il a un jour assimilé des enfants noirs à des enfants pauvres, avant de tenter de se reprendre ; affirméqu’un Noir n’est pas Noir s’il vote Trump… Des propos qui ont fait scandale, que Joe Biden a lui-même qualifiés de fâcheux et qui, finalement, sont mis sur le compte de ses gaffes. Dans le même ordre d’idée, il avait loué les bonnes relations qu’il entretenait au début de sa carrière avec deux sénateurs ségrégationnistes – lors d’un débat, la sénatrice Kamala Harris, d’origine jamaïcaine et indienne, le lui avait reproché. Mais c’est elle qu’il choisira comme co-listièreet qui devient désormais la première femme vice-présidente afro-américaine des Etats-Unis.

Finalement, Joseph Robinette Biden Jr., le garçon de Scranton, est parvenu à s’imposer dans un pays très polarisé. Désormais il va devoir gérer une situation très complexe et composer avec un Sénat qui ne lui est pas acquis pour gérer une crise sanitaire et économique sans précédent et un pays plus divisé que jamais après le mandat de Donald Trump

Avec la Radio France Internationale (RFI)

Sud-Kivu/Atelier KJN: Des jeunes s’engagent à mener des plaidoyers en faveur des droits humains

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Les défenseurs des droits de l’homme en province promettent accompagner les jeunes et acteurs de la société civile dans la documentation et orientation de leurs plaidoyers vers les décideurs à différentes instances dans l’espoir d’avoir des solutions palliatives aux problèmes qui se posent à la base.

Ceci après un atelier de deux jours sur le renforcement des capacités des organisations des jeunes du Sud-Kivu sur le monitoring et les plaidoyers en faveur des droits humains. Cette rencontre a été organisé par l’association Karibu Jeunesse Nouvelle, KJN en sigle.

Différentes violations dont sont victimes les défenseurs de droits de l’homme sont la conséquence de l’impunité et de l’instabilité politique du pays.

Occasion pour Jolly Kamuntu, présidente de KJN de demander à la population de toujours dénoncer les violations dont elle est victime et aux autorités d’être réceptifs aux cris d’alarme des défenseurs des droits de l’homme.

De son côté,Me Justin Bahirwe activiste des droits humains encourage les jeunes et acteurs de la société civile à mieux collaborer avec les autorités et ne pas les considérer comme des ennemis.

Il souligne qu’après ces assises il sera question de faire un suivi sur terrain pour savoir si la matière apprise a été prise en compte par les participants.

A notez que 1950 personnes étaient victimes de violation des droits humains depuis lannée 2017 jusquen 2019 comme le confirme les statistiques de l’association Karibu Jeuneusse Nouvelle, KJN en sigle.