En ce jour où la Communauté des Eglises de Pentecôte en Afrique Centrale(CEPAC) célèbre son centenaire,le président du Ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO),Norbert Basengezi Katintima émet le vœu de voir le paix revenir en territoire d’Uvira qui a vu naître la CEPAC pour apporter l’Évangile.

Pour,lui il est honteux de voir que la zone où l’évangile a commencé soit en proie à l’activisme des groupes armés qui tuent des populations et détruisent cette partie de la province du Sud-Kivu

Occasion pour le président du MILAPRO d’appeler les uns et les autres à travailler pour la paix et le développement du territoire d’Uvira et Fizi et contribuer ainsi à l’expansion de l’évangile.

« il faut amener la paix et le développement parce que le grand fief de cette communauté est plien des groupes armés,il faut la paix et le développement,on a beaucoup détruit Uvira,on a beaucoup détruit Fizi,on a beaucoup détruit Minembwe,il faut la paix»

En rappel,la CEPAC tire ses origines de la Mission Libre Suédoise qui était venue à Uvira dans l’Est de la RDC en 1921 pour apporter la bonne nouvelle.

4 membres du Conseil Provincial de la jeunesse viennent d’être radié de cette structure de la jeunesse pour avoir dupliqué le bureau et falsifié le cachet de cette institution.C’était à l’issue d’une assemblée générale ténue ce 27 Août 2021 dans la salle de réunion de l’INPP en commune d’Ibanda.

Il s’agit entre autre de Corneille Kabagale qui assumait le rôle du secrétaire exécutif, Espoir Balangiza chargé de l’affaire culturelle, Raimond KUBALI chargé de sport et Chidoro Patrick chargé des projets qui désormais ne sont plus membres du CPJ.

Outre avoir dupliqué le bureau et falsifié le cachet du CPJ, ils sont accusés de vol et d’avoir politisé le conseil provincial de la jeunesse.

Lors de cette assemblée, 37 participants ont voté pour la radiation de ces membres contre 2 qui se sont abstenus.

Satisfaction de la part de la présidente du Conseil Provincial de la Jeunesse qui estime que c’est une solution aux grognes jadis observées au sein du CPJ. Joella SAMBO s’aligne derrière ce climat de paix qui s’annonce au sein du CPJ.

Notons que c’était en présence du représentant de la ministre en charge de la jeunesse, le chef de division provinciale de la jeunesse, des présidents territoriaux, urbains, communaux du conseil provincial de la jeunesse, le parlement des jeunes et le collège provincial des étudiants.

Les armateurs exploitant le lac Kivu réunis au sein de l’ASSALAK annoncent une grève générale qui débute ce mardi 24 août 2021.Ces derniers dénoncent la surtaxation dont ils sont victimes de la part des services de l’État.

Ils se sont réunis au port Mugote pour dénoncer le fait que le ministère provincial des transports et voies de communication viole l’article 202 qui stipule que la navigation maritime est de la compétence du pouvoir central.

Les armateurs disent ne pas comprendre comment la Régie de Voie Fluviale ne veut toujours pas justifier la somme de plus de 188.000 dollars payée en termes de taxe pour baliser les passes de navigation et curer les ports jusque-là pas non réalisé comme prévue.

Le secrétaire de l’ASSALAK qualifie cela de rançonnement et alerte cet arrêt des activités maritimes.

Prudent MPAMA demande l’audit de la RVF avant toute négociation afin que les armateurs continuent à œuvrer pour le désenclavement des provinces du Nord et Sud-Kivu.

«Nous refusons le payement d’une taxe pour enrichir certaines personnes qui au lieu de rendre compte de plus de 188000$,elles veulent continuer à rançonner(…)Nous venons par devant vous, non seulement dénoncer mais aussi vous informer que suite à ces instructions du ministre provincial en charge des transports, la population qui vous a élu bientôt ne pourra plus voyager ni avoir de quoi manger car le ministère provincial de transport prévoit qu’à partir de ce mardi 24 Août 2021 aucun bateau, barge et boat ne va quitter le quai.Nous demandons à cet effet à la population qui nous lit en copie à travers les medias de bien vouloir prendre des dispositions utiles et que personne ne nous prenne rigueur car nous pouvons rien»

Leur regret c’est aussi de constater que le ministre provincial des transports a instruit le commissaire lacustre et commandant du port public de Bukavu de ne plus livrer le permis de sortie à un bateau sans avoir payé la taxe de navigation à la RVF et la commandant de la force navale de ne laisser partir le bateau sur présentation de la preuve de paiement de ladite taxe

Les prestataires des Radios Communautaires sont formés sur le soutien psychosocial des populations affectées par l’éruption volcanique et autres catastrophes naturelles à Goma et Bukavu.C’est au cour d’une session de formation organisée par l’UNESCO depuis ce lundi 23 août 2021.

A en croire,Richard Matipa,après les différentes catastrophes naturelle qui ont écumees les villes de Goma et Bukavu, les populations ont été affectées par les traumatismes et autres conséquences,d’où l’importance des sensibiliser la communauté sur le moyen de prévention ou de limiter les consequences d’une catastrophe naturelle, en commençant par une bonne gestion de l’environnement.

 «Il faut comprendre que nous vivons des situations des érosions et ces érosions poussent ces personnes vivants à Bukavu à ne plus être considérées comme des femmes et hommes de ville car nous ne savons pas maitriser ces érosions. En construisant des maisons sans respects des normes urbanistiques nous tombons dans ce que nous appelons constructions anarchiques et à la fin nous connaissons des glissements. Retenons aussi qu’il n’y a plus assez d’arbres dans nos villages pour empêcher ces eaux des pluies de nous atteindre en ville »indique le coordonnateur du projet visant à répondre à la situation post éruption.

A la fin de cette formation les journ alistes auront la charger d’ apporter son soutien psychosocial à travers l’intégration dans ces émissions des aspects liée à la sensibilisation des communautés sur les messages permettant la prévention de cas de catastrophe naturelle, et la prise en charge des personnes traumatisées par les catastrophes naturelles.

Parmi les catastrophes naturelles récurrentes dans la ville de Goma et Bukavu,on note les cas d’eruption volcanique, les incendies, les éboulements de terre et bien d’autres.

Par Rosine Migabo