Le syndicat national des chefs des travaux et assistants SYNACASS section Sud-Kivu monte au créneau et réclame l’amélioration de leurs conditions salariales.Les membres de ce syndicat l’ont dit dans une rencontre tenue à Bukavu et dans laquelle ils ont dénoncé le mauvais traitement dont ils sont victimes.

Selon les chefs des travaux et assistants du Sud-Kivu, leur travail n’est pas reconnu par la hiérarchie alors qu’ils travaillent trop.

A en croire la cheffe des travaux Brigitte Byamungu Brigitte,présidente provinciale du SYNACASS,les assistants et chefs des travaux reçoivent un salaire insuffisant et ne leur permet pas de nouer les deux bouts du mois.

Face à cette situation, que ces derniers qualifiés d’injustice dans le monde scientifique et académique, ils interpellent le gouvernement de tout mettre en œuvre pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

«Nous visons plus le plaidoyer au niveau national.Nous cherchons à nous faire entendre au niveau national chez les autorités afin de voir si la situation du corps scientifique de la province, du pays peut changer.Avec la précarité dans laquelle nous vivons,la situation salariale,nous n’arrivons pas à évoluer comme nous le souhaitons et du coup nous nous retrouvons parmi les classes les plus oubliées » a dit la cheffe des travaux Akonkwa Byamungu Brigitte présidente provinciale du SYNACASS Sud-Kivu

En rappel,c’est depuis le 2 Septembre que ce syndicat a été mis en place par les chefs des travaux et les assistants de la RDC.

Les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes de la ville de Bukavu menacent de boycotter la rentrée scolaire 2021- 2022. A quelques semaines de la rentrée de classe les professionnels de la craie insistent sur le respect des accords de Bibwa.

Dans une assemblée générale organisée à l’école primaire matendo les enseignant réuni au sein du syndicats nationale des écoles catholique et ceux du syndicat nationale des écoles protestante décident à l’unanimité de ne pas rentrer à l’école ce 04 Octobre 2021.

Pour Jacques Cirimwani,secrétaire du Synecath,la décision des enseignants est justifiée par plusieurs raisons dont la prise en charge des enseignants «nouvelle unités»,la supression des zones salariales ainsi l’amélioration des salaires des enseignants conformément aux accords de Bibwa.

A moins de deux semaines de la rentrée scolaire 2021-2022,toujours pas d’engouement d’acheteurs sur les marchés et différents endroits de vente des fournitures scolaires dans la ville de Bukavu,les vendeurs se plaignent de la carence d’acheteurs et l’instabilité du taux d’échange.Constat des reporters de votre groupe de presse dressé ce lundi 20 Septembre 2021

Il est 14h au marché feu rouge, des fournitures scolaires sont étalés ici et là, des parents d’élèves Marchandent timidement les prix des tissus bleus et blancs, des Ketchs,chaussettes,des uniformes déjà cousues, cahiers,stylos à bille, ardoises,sacs au dos, et d’autres objets classiques exposés à cet endroit.

Certains parents trouvés sur le lieu déplorent la hausse des prix des articles les plus sollicités,une douzaine de cahier de 200 pages s’achète à 7000fc au lieu de 6000 FC l’année passée et les prix varie en fonction de la variation du taux de change sur le marché renseigne Yakobo Mushagalusa,vendeurs des cahiers au marché feu rouge.

Signalons que la rentrée de classe est prévue pour ce lundi 04 Octobre sur toute l’étendue du territoire national.

Sur toute l’étendue du territoire national, seules 16 universités sont autorisées à organiser le recrutement des étudiants en faculté de Médecine.Une décision motivée par le rapport de l’ordre national des médecins présenté et adopté lors des travaux des Etats généraux de l’ESU,tenus à Lubumbashi du 10 au 14 septembre.

Ainsi à travers sa note circulaire numéro 033, le ministre Muhindo Nzangi interdit aux établissements d’Enseignement Supérieur non-retenues de recruter dans la faculté de médecine dès la prochaine année académique.

«Conformément aux recommandations des états-généraux, relatives à l’assainissement du secteur de l’ESU, le ministre de l’ESU instruit toutes les universités non-retenues sur la liste ci-haut de s’abstenir de recruter ou de programmer un quelconque recrutement des nouveaux étudiants en médecine dès l’année académique 2021-2022» indique la note circulaire de Muhindo Nzangi.

Voici les universités retenues
1.Université de Kinshasa (UNIKIN)
2.Université de Lubumbashi (UNILU)
3.Université de Kisangani (UNIKIS)
4. Université Catholique de Bukavu (UCB)
5. Université Protestante du Congo (UPC)
6. Université Évangélique en Afrique (UEA)
7. Université de Kikwit (UNIKIK)
8. Université Officielle de Bukavu (UOB)
9. Université de Goma (UNIGOM)
10.Université de Tshumbe (UNITSHU)
11. Université Catholique de Graben (UCG),
12.Université Kongo (UK)
13.Université de Mbandaka (UNIMBA)
14.Université Libre des Pays des Grands-Lacs (ULPGL)
15.Université de Kindu (UNIKI)
16.Université Officielle de Mbujimayi (UOM).

Par ailleurs, le patron de l’ESU a également fait savoir dans sa décision que « les dispositions ultérieures préciseront les modalités de réorientation des étudiants de classes montantes des établissements frappés par la mesure de fermeture de la faculté de médecine, vers les universités viables appelées à poursuivre les enseignements de médecine»

Rappelons que les états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont pris fin le 14 septembre à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Après 4 jours des travaux organisés au sein de l’Université de Lubumbashi (UNILU) en perspective de réqualifier et de redresser l’enseignement supérieur congolais,  329 recommandations ont été dégagées par les participants à ces assises à l’endroit de l’autorité publique. La recommandation principale est la généralisation du système LMD dès le début de l’année académique prochaine.

Avec actualite.cd